L’Être humain. Pasteur Léopold Guyot

 

 

Psaume 139.1-5

 

L’Être humain

Au chef des chantres. De David. Psaume.

Eternel! tu me sondes et tu me connais,Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève,
Tu pénètres de loin ma pensée; Tu sais quand je marche et quand je me couche,
Et tu pénètres toutes mes voies. Car la parole n’est pas sur ma langue,
Que déjà, ô Eternel! tu la connais entièrement.Tu m’entoures par derrière et par devant,
Et tu mets ta main sur moi. Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée,
Elle est trop élevée pour que je puisse la saisir.

Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face?
Si je monte aux cieux, tu y es; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà.
Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer,
Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira.
Si je dis: Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit devient lumière autour de moi;
Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La nuit brille comme le jour,
Et les ténèbres comme la lumière.
C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère.

Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse.
Tes œuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien.
Mon corps n’était point caché devant toi, Lorsque j’ai été fait dans un lieu secret,
Tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe,
tes yeux me voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés,
Avant qu’aucun d’eux existât. Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables!
Que le nombre en est grand! Si je les compte, elles sont plus nombreuses
que les grains de sable. Je m’éveille, et je suis encore avec toi.

Psaume 139

*******

Merci au Pasteur Léopold Guyot pour le partage de ces études importantes.

Que le Seigneur vous bénisse ainsi que votre famille.

*******

Ce dossier sur l’être humain contient 28 parties.

Merci de cliquer sur les titres afin d’accéder au site:

Esprit, âme et corps
L’âme
Notre corps 1
Notre corps 2
Notre corps 3
La nudité
L’intelligence
Notre conscience
La nature humaine
Opposés entre eux
Le coeur humain
Nos tendances
La dépendance
Chrétien et sexualité
La masturbation
Adultère et impudicité
La sexualité pervertie
Clic mortel
Esprits impurs
L’homosexualité
Le genre
Identité et confusion
Le mal du siècle
Le péché
L’esprit du monde
Le temps de vivre
Le temps de mourir
Un culte raisonnable

Source de l’article

Que Dieu vous bénisse

*.=*.=*.=*.=*.

 

 

 

 

 

Le retour du Seigneur Jésus-Christ. Pasteur Leopold Guyot

 

 

Philippiens 2.9-11

 

Introduction.

Avant d’offrir sa vie en sacrifice pour l’expiation des péchés, le Sauveur à instruit ses disciples de la façon dont il serait présent avec ceux qui croiraient en Lui :

Je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. Jean 14.16

Cette promesse encourageante n’est cependant la seule que Jésus ait faite ce jour là. Il a aussi parlé d’un avenir plus lointain :

Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.
Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. Jean 14.1

Apparemment, les disciples de notre génération ne prêtent plus beaucoup d’attention à ces paroles. Une forme de sommeil spirituel a saisi les croyants.

Il est donc important de rappeler la promesse du Seigneur et d’insister sur la proximité de son accomplissement, afin d’éveiller notre esprit pour prendre conscience concernant les temps que nous vivons et de faire battre notre cœur un peu plus fort à la pensée de l’apparition prochaine de notre Sauveur.

Le dernier réveil concerne justement cette prise de conscience, selon Matthieu 25.5

« Comme l’époux tardait, toutes s’assoupirent et s’endormirent. Au milieu de la nuit, on cria : Voici l’époux, allez à sa rencontre ! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. »

Voici l’époux…Allez à sa rencontre !

Lorsqu’on parle du retour du Seigneur Jésus-Christ, les yeux se fixent avant tout sur Celui que le Père a souverainement élevé, Celui à qui il a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. Philippiens 2.9

Le Seigneur Jésus-Christ est par la volonté de son Père, Celui qui domine souverainement sur toute créature et qui reviendra pour établir ce son règne glorieux.

Nous voulons le contempler dans sa gloire, tel que le révèlent ceux qui en ont eu l’éclatante vision :

. Pierre, Jean et Jacques sur la montagne,

. Paul sur la route de Damas et dans d’autres circonstances,

. puis enfin Jean dans la vision de l’Apocalypse.

Les manifestations étaient différentes, mais toujours très impressionnantes.

Le retour de Jésus-Christ est une certitude.

Il l’a annoncé lui-même : « Je reviendrai ».

Les anges l’on répété lors de son ascension. Actes 1.10-11

Enfin les apôtres le proclament dans tous leurs enseignements et le présentent comme un élément fondamental de la foi. Il reviendra lui-même, en personne.

Si nous sommes ses disciples, nous devons l’attendre, comme le faisaient déjà les premiers chrétiens.

D’ailleurs, la création toute entière, d’une manière inconsciente, soupire après l’avènement du Fils de Dieu, espérant la fin de ses souffrances. Romains 8.20-22

Tandis que nous, nous l’attendons de manière très consciente, espérant sa venue comme l’accomplissement glorieux des promesses que Dieu a faites aux rachetés. Romains 8.23-25

Jésus reviendra !

Avant son départ, le Seigneur a encouragé ses disciples à ne pas se laisser troubler par les événements tragiques qui se préparaient, en leur faisant cette promesse :

Je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Jean 14.1

Quelle parole d’espérance pour ses amis qui ne voulaient pas se résoudre à le voir partir sans l’accompagner !

Ils ne savaient pas quand cette promesse se réaliserait, mais ils y croyaient, ils en attendaient l’accomplissement et ils annonçaient avec assurance et avec joie le retour de leur Maître béni.

Jésus va revenir ! quels sentiments cette affirmation produit-elle en nous ?

Y croyons nous ? Nous en réjouissons nous ? L’attendons nous ?

On peut considérer trois sources de témoignage au sujet du retour du Seigneur :

1) La connaissance théologique : le témoignage des Écritures

2) La déduction logique de la proximité de son retour : le témoignage des événements

3) La conscience spirituelle de son retour : le témoignage du Saint-Esprit à notre cœur qui produit d’abord la certitude de son retour : la foi, la ferme assurance, la pleine conviction intérieure, puis le sentiment de la proximité de son retour, comme une chose que l’on ressent plus que l’on explique

Ce dernier point : la conscience du retour du Seigneur est le résultat de ce que j’appelle : la sensibilité spirituelle ou la sensibilité au témoignage du Saint-Esprit.

Sommes nous sensibles « au témoignage intérieur du Saint-Esprit » ?

Le Saint-Esprit est un témoin qui rend témoignage à notre cœur, à notre conscience, à notre esprit, de plusieurs choses :

– que nous sommes enfants de Dieu : L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Romains 8.16

– que nous lui sommes agréables : avant son enlèvement, Enoch avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu. Hébreux 11.5

– que notre conscience est bonne ou mauvaise. Romains 9.1 Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint-Esprit

Le Saint-Esprit est dans l’église le témoin actif du retour du Seigneur :

l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Apocalypse 22.17

En ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous n’attendons pas un événement nous attendons quelqu’un : le Seigneur Jésus-Christ.

Il reviendra en personne et il apparaîtra à ceux qui l’attendent pour leur salut . Hébreux 9.28

L’attente du Seigneur Jésus, n’est pas seulement une affaire de théologie ou de bon sens, c’est aussi « une affaire de cœur »

Le retour du Seigneur fait partie des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. Ceux dont le cœur est attaché à lui. 1 Corinthiens 2.9.

Le Seigneur a promis la couronne de vie, l’héritage du royaume, à ceux qui l’aiment. Jacques 1.12 – Jacques 2.5

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps!

C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d’une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi. 1 Pierre 1.3

Je crois que c’est notre amour pour le Seigneur qui rend notre cœur sensible au témoignage du Saint-Esprit concernant la proximité de son retour :

. Lui que vous aimez…

. M’aimes-tu ? a demandé Jésus à Pierre.

Le retour du Notre Seigneur Jésus-Christ est une certitude. Lire Matthieu 25.1/13

Souvenons nous de ses paroles quand il évoquait les événements qui marqueraient son avènement :

Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. Matthieu 24 – Marc 13 – Luc 21

Oui ! Jésus revient ! Mais : Pourquoi ? Quand ? Comment ? Où ?

Voilà autant de questions que nous pouvons nous poser et auxquelles je vais m’efforcer de répondre au moyen de cette étude en plusieurs volets, avec l’aide des Écritures.

Etudes que vous pouvez suivre sur le site du pasteur:

Annoncé d’avance
L’avènement
Pourquoi ?
Quand ?
Où et Comment ?
Résumé
Avant le déluge
Au temps de Noé
Les événements
Paix et sécurité trompeuses
La grande tribulation
La séduction
Séduction,tribulation,abandon
Des faux prophètes
L’enlèvement
Ceux qui seront laissés
La 7ème trompette
L’épouse préparée
Noces de l’Agneau
Le millénium
Notre espérance
Nous ressusciterons
Attendre et hâter
Comme un voleur
Tenez vous prêts
Un cavalier nommé la mort
Le dernier réveil

Source de l’article

Que Dieu vous bénisse

*.=*.=*.=*.=*.

Opposés entre eux. Galates 5.17. Pasteur Léopold Guyot

 

 

Galates 5.16-17

 

L’étude d’aujourd’hui se situe dans le cadre de la réflexion sur la sanctification, dont nous avons vu l’importance.

Notre problème c’est que nous ne savons pas toujours comment vivre cette sanctification victorieusement et nous sommes souvent frustrés et attristés par nos échecs.

Il faut apprendre à vivre la sanctification, en connaître les principes actifs et efficaces.

La Bible nous dit que le manque de connaissance est préjudiciable,

Osée 4.6 Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance.

Le prophète Esaïe dit encore:

Nous tâtonnons comme des aveugles le long d’un mur, Nous tâtonnons comme ceux qui n’ont point d’yeux; Nous chancelons à midi comme de nuit, Au milieu de l’abondance nous ressemblons à des morts. Esaïe 59.10

L’apôtre Paul écrit :

C’est pourquoi, moi, je cours, mais pas au hasard. Je suis comme un boxeur, mais je ne donne pas de coups dans le vide. 1 Corinthiens 9.26 (Version Bible Parole de Vie)

Nous avons besoin d’acquérir la connaissance de la pratique de la vie chrétienne. C’est pourquoi je me propose de vous donner cet enseignement :

Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. Galates 5.25

Si la vie éternelle que communique l’Esprit de Dieu nous est donnée par grâce lorsque nous recevons Christ, marcher cela s’apprend car le chemin est semé d’embûches et truffé de pièges.

Dès le début de notre vie d’enfants de Dieu nous allons entrer dans un conflit :

Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Galates 5.17

Si nous sommes attentifs à l’enseignement particulier de l’apôtre Paul au sujet de la dualité qui existe dans la vie d’un enfant de Dieu, nous discernons ces deux natures qui s’opposent :

La chair, notre nature charnelle, encore appelée le vieil homme.

L’esprit régénéré, l’homme nouveau créé selon Dieu.

Une lutte est engagée :

Romains 7.21 Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.

L’apôtre était lucide et discernait exactement ce qui se passait en lui :

Je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon intelligence et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres. Romains 7.23

Ainsi donc, moi-même, je suis par l’intelligence esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. Romains 7.25

Paul parle de la loi comprise et acceptée, par une intelligence régénérée par l’Esprit de Dieu (intelligence = entendement).

Avant notre conversion,

Notre esprit était mort par nos offenses et par nos péchés. (Éphésiens 2.1)

Notre intelligence était obscurcie, nous étions étrangers à la vie de Dieu, en sorte que nos vivions selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées. Éphésiens 2.3

Mais lorsque Dieu dans sa grâce nous a rendus à la vie, une lumière est venue éclairer notre esprit en sorte que notre vision des choses de Dieu est devenue claire.

Jean 1.9 Cette lumière est la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.

C’est ce qu’enseigne Jésus :

Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jean 8.12

Si nous lisons attentivement ce qu’écrit l’apôtre Paul, la nature nouvelle que Dieu crée en nous par son Esprit, se heurte à une autre nature : la chair, c’est à dire notre nature humaine et cela va générer un conflit, car la vie qui vient de Dieu, qui comprend la pensée de Dieu, ses sentiments, sa nature pure, sainte, juste et bonne, rencontre notre nature charnelle, la chair avec ses passions et ses désirs :

Galates 5.19 Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu.

Par cette description, nous apprenons que l’expression « la chair » recouvre des passions qui ont trait à notre corps : l’impudicité, l’impureté, l’inconduite, l’ivrognerie, les excès de tables et d’autres choses semblables. mais aussi ce qui concerne notre âme, nos sentiments : les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie..

Egalement ce qui touche à l’esprit : l’incrédulité, l’idolâtrie, la magie, l’occultisme …

Ces choses se trouvent en nous, comme l’enseigne le Seigneur Jésus-Christ :’

Marc 7.21-23 Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie.
Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme.

C’est notre nature pécheresse, qui est en opposition avec la nature de l’Esprit de Dieu, qui lui produit des choses bonnes et saintes :

Galates 5.22 Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance.

Lorsque nous nous convertissons, la première transformation se produit au niveau de ce que nous affectionnons :

Romains 8.5 Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit.

Si nous sommes réellement devenus « enfants de Dieu » et que l’Esprit de Dieu habite en nous ce changement doit être évident, nous vivons différemment :

Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. 2 Corinthiens 5.17

Vous ne vivez plus selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Romains 8.9

Ce qui ne veut pas dire que le problème sera définitivement et totalement résolu, et qu’il n’y aura plus en nous de conflit.

Je vous ai dit, un plus haut, que l’apôtre Paul était lucide et voyait clair en lui, tout simplement parce que son intelligence éclairée par l’Esprit et la Parole du Seigneur, discernait la véritable personnalité de sa nature charnelle.

Romains 7.21-34 Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!…

C’est pour cela que, désespéré de cette nature, il n’a trouvé aucune autre solution que de la faire mourir.

Galates 2.20 J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.

Galates 5.24 Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.

Si nous voulons entrer dans une vie chrétienne victorieuse, il faut nous aussi reconnaître et accepter que nous ne sommes pas naturellement bon et que notre nature pécheresse doit disparaître pour laisser la place à une nouvelle nature.

Si quelqu’un est en Christ, il est « une nouvelle créature » !

Faire mourir, crucifier la chair est une opération spirituelle, dont j’ai déjà parlé dans une autre étude.

Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair.
Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Romains 8.12-14

Nous avons vu, que lorsque nous devenons ses enfants, Dieu envoie dans nos cœurs l’Esprit de son Fils:

Galates 4.6 Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père!

Nous avons donc reçu l’Esprit de Christ, qui apporte avec lui sa loi, une loi de justice, la loi de Christ, qu’il va écrire dans notre esprit et dans laquelle il va nous conduire.

Hébreux 8.10 Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.

Nous l’avons compris, le Saint-Esprit, qui habite désormais en nous, va nous inspirer de nouveaux sentiments, de nouveaux désirs, de nouvelles affections, de nouveaux choix, une nouvelle manière de vivre, une nouvelle nature : la nature divine, la nature de Christ.

Nous aurons alors à nous laisser conduire par l’Esprit de Christ, accepter de lui obéir, c’est la condition :

Romains 8.4 … afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Romains 8.14

Puisque l’Esprit est la source de notre vie, laissons- le aussi diriger notre conduite. Galates 5.25 (version Bible du Semeur)

Je vous dis donc ceci: laissez le Saint-Esprit diriger votre vie, et vous n’obéirez pas aux désirs qui animent l’homme livré à lui-même. Galates 5.16

Voici des textes qui sont très explicites et qui nous enseignent concernant la part de responsabilité qui est la notre en ce qui concerne la vie de l’Esprit qui doit prendre la pas sur la chair, car si nous voulons que notre marche avec l’Esprit ne soit pas entravée, il va falloir se dépouiller de la vieille nature.

Éphésiens 4.17-24 Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité.

Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.

Ce passage est important pour notre sanctification, car il montre une situation d’opposition radicale entre l’ancienne manière de vivre et notre nouvelle situation en Christ.

Vous ne devez plus marchez comme les païens …

Vous avez appris Christ, autrement dit vous connaissez Christ.

La Parole de Christ, dans le texte ci-dessus, dit que « En Jésus Christ nous sommes ou devrions être instruits de plusieurs choses indispensables pour plaire à Dieu » :

1. nous dépouiller, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses.

Nous trouvons différentes expressions qui peuvent nous aider à comprendre comment nous pouvons nous dépouiller, ôter le vieux vêtement, la nature charnelle.

Se séparer :

2 Corinthiens 6.17 C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.

Renoncer :

Colossiens 3.8 Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche.

Tite 2.12 Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines,

S’abstenir :

1 Thessaloniciens 5.22 abstenez-vous de toute espèce de mal.

Se détourner :

Zacharie 1.4 Ne soyez pas comme vos pères, auxquels s’adressaient les premiers prophètes, en disant: Ainsi parle l’Éternel des armées: Détournez-vous de vos mauvaises voies, de vos mauvaises actions!

Rejeter :

Ézéchiel 18.31 Rejetez loin de vous toutes les transgressions par lesquelles vous avez péché; faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ?

Ces différentes expressions désignent toutes un changement de mentalité et de comportement. Cela demande une décision volontaire et nécessite un effort de notre part.

Paul dit « Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti. » 1 Corinthiens 9.27

2. Etre renouvelés dans l’esprit de notre intelligence.

Ici il s’agit de renouveler chaque jour notre communion avec le Seigneur, comme ranimer un feu, rallumer une lampe, boire à nouveau, remplir un récipient qui s’est vidé, etc.

Il s’agit de ranimer un don reçu de Dieu. 2 Timothée 1.6

Renouveler une provision, une plénitude.

Jean 1.16 Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce.

Éphésiens 3.19 en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu.

Éphésiens 5.18 Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit.

3. Revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.

Cette nouvelle expression désigne une action de foi, comme se revêtir d’un vêtement.

Il est question de se revêtir du Seigneur Jésus-Christ, de s’envelopper de sa justice comme d’un manteau, de revêtir ses sentiments, de se revêtir d’humilité, etc…

Romains 13.14 Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises.

Éphésiens 6.11 Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.

Colossiens 3.12 Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience.

Colossiens 3.14 Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection.

1 Pierre 5.5 Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d’humilité; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles.

Nous pouvons le constater, c’est un programme spirituel qui nous engage à persévérer chaque jour dans ce qui est spirituel, dans le chemin où l’Esprit Saint nous conduit.

… L’homme nouveau, se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé. Colossiens 3.10

Nous l’avons vu, l’Esprit Saint qui habite en nous, est là pour opérer, accomplir, l’œuvre de Dieu.

Créer en nous de nouvelles aspirations, de nouvelles affections, de nouveaux désirs.

Nous inspirer des bonnes dispositions à l’égard de la loi de Christ

Nous éclairer, nous faire comprendre et discerner ce qui plait à Dieu

Inspirer à notre cœur de bons sentiments, de miséricorde, de patience, d’amour, de bonté, de compassion, etc.

Faire croître en nous la nature de Christ, l’homme nouveau qui se renouvelle chaque jour, par notre communion avec Christ.

Nous fortifier puissamment dans notre être intérieur afin que nous soyons capables d’être victorieux dans notre combat.

A  lire (sur le site d’origine)  pour compléter cette étude :

Être tenté et ne pas succomber.

 Le Cep et les sarments.

Source de l’article

Que Dieu vous bénisse

*.=*.=*.=*.=*.

 

 

 

 

La prière. Pasteur Leopold Guyot

 

 

Matthieu 26.38-39

Introduction

Une chère sœur m’écrivait dernièrement quelque chose d’intéressant qui fait ressortir l’embarras qu’éprouvent certains devant la réalité pratique de la vie d’un ou d’une disciple du Seigneur Jésus-Christ :

« Je crois que par rapport à Pasteurweb, je n’ai qu’une seule demande supplémentaire. Il m’est souvent arrivé de lire des messages, et d’être tout à fait d’accord avec leur contenu, mais de ne pas savoir comment mettre en pratique ce qu’ils disaient.
Je ne sais pas vraiment comment exprimer cela. Un peu comme une rubrique « Madame truc » sans vouloir vous heurter.

Par exemple, un jour de discussion avec J.P , il m’a demandé comment je faisais pour appliquer ce que Jésus disait, dans ma vie. Lui ne savait pas comment faire, il n’avait pas le truc. Je lui ai simplement dit, « je me pose la question suivante : qu’aurait fait Jésus à ma place? et là me viennent des exemples ou des versets de la Bible qui répondent à mon interrogation et me permettent d’avancer ». Pour moi c’était évident mais pas pour lui, et il avait besoin d’un « truc » pour faire entrer plus concrètement Jésus dans sa vie de tous les jours.

En tant que pasteur et avec votre vécu, vous connaissez plein de choses applicables sur le terrain, qui je crois nous permettraient de mieux comprendre et pratiquer au quotidien ce que Jésus veut pour nous et que vous nous transmettez. Ce peut n’être que des pistes mais qui peuvent nous permettre d’avancer d’une manière significative, ou de trouver notre propre « truc » pour continuer à avancer. »

A mon tour d’être dans l’embarras, car « un truc », en général, c’est un moyen ou un système qui facilite une tâche ou permet de résoudre plus aisément un problème. Or je crois comprendre à la lecture de ce message que le problème réside dans notre relation avec Dieu et aussi la façon de réussir notre vie de disciples de Christ.

Il y a-t-il vraiment « des trucs » ?

Certes, le fait de dire : que ferait Jésus à ma place est un moyen excellent de se positionner dans une situation délicate.

Il y a aussi l’acquisition de la connaissance des enseignements du Seigneur, à condition de ne pas les compliquer n’y d’en faire une loi rigide. Il est nécessaire de connaître les instructions de Jésus, donc de les lire et de les méditer. Cela demande peut-être un effort mais c’est indispensable. Il s’agit bien entendu des instructions données par Jésus lui-même et pas ses apôtres. En général, elles sont très simples et adaptées aux diverses situations que nous rencontrons.

Dans ce domaine, ma première démarche de disciple de Christ a été de lire en suivant et plusieurs fois le Nouveau Testament. Je n’avais acheté qu’un NT et les premiers jours, semaines et mois qui ont suivi ma conversion je l’ai lu des dizaines de fois. Je m’en suis imprégné à tel point que dans les situations parfois difficiles ou embarrassantes, les paroles que j’avais lues me venaient à l’esprit et m’apportaient la solution.

Cela a été pour moi « un truc » efficace !

Puis, il y a le Saint-Esprit, son témoignage à notre conscience ou à notre esprit. J’avoue que pour ce dernier point il faut devenir sensible à sa présence et à son intervention dans notre âme et cela c’est le résultat d’une communion croissante avec Lui et d’une attention de tous les jours.

Justement, je crois que la prière est « un truc » excellent, simple et efficace pour résoudre le problème qu’ont certains dans leur communion avec Dieu, « pour faire entrer plus concrètement Jésus dans la vie de tous les jours ».

L’exemple des croyants de la Bible, ainsi que les expériences de frères et sœurs qui nous entourent peuvent nous aider dans ce domaine.

La prière

Elle est un élément essentiel de la foi qu’elle exprime et de notre relation avec Dieu. Au delà de ses diverses formes d’expression : par des paroles, des soupirs, avec des cris et des larmes ou simplement en pensée, que nous priions debout, à genoux, assis ou couchés, que nous élevions les mains ou les yeux vers le ciel ou que nous fermions les yeux dans le recueillement, que nous soyons à la maison, dans notre chambre, en voiture, marchant dans la rue ou dans un champ, seul ou entouré d’autres personnes, la prière est avant tout la démarche de l’âme vers Dieu, un moment pendant lequel nous nous approchons de Dieu et il s’approche de nous.

La vie des hommes et des femmes de foi est rythmée par la prière par laquelle ils manifestent leur communion avec Dieu, dans laquelle ils puisent leur force et trouvent le secours et l’aide du Seigneur.

Daniel priait trois fois par jour et parfois des jours et des nuits entières. Moïse passait de longs moments dans la présence de Dieu, en tête à tête, dans le tabernacle. Anne la prophétesse vivait son veuvage dans le jeune et la prière. Les disciples de Jésus persévéraient dans la prière. L’apôtre Pierre se retirait sur la terrasse de la maison de son hôte. L’apôtre Paul choisissait de marcher seul vers Assos alors que ses compagnons empruntaient le bateau.

Jésus lui-même passait beaucoup de temps dans la prière avec son Père. Le matin très tôt, dans la journée ou la nuit parfois entière. Il est le modèle par excellence. Il a prié avec des supplications et avec larmes.

C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel. Hébreux 5.7-9

Là–dessus, Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané, et il dit aux disciples : Asseyez–vous ici, pendant que je m’éloignerai pour prier.
Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et il commença à éprouver de la tristesse et des angoisses.
Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez avec moi.
Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.
Il leur dit : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez.
Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta contre terre, et pria que, s’il était possible, cette heure s’éloignât de lui. Matthieu 26.36-39

Parmi les nombreux passages de la Bible qui décrivent la démarche de ceux ou celles qui prient, en voici quelques uns qui nous font comprendre que la prière est avant tout une expression de l’âme qui se tourne, s’élève, se tend, vers Dieu.

Fais–moi dès le matin entendre ta bonté ! Car je me confie en toi. Fais–moi connaître le chemin où je dois marcher ! Car j’élève à toi mon âme. Psaumes 143.8

O Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche ; Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, Dans une terre aride, desséchée, sans eau. Psaume de David, lorsqu’il était dans le désert de Juda. Psaumes 63.1

Comme une biche soupire après des courants d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Psaumes 42.1

Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai–je et paraîtrai–je devant la face de Dieu ? Psaumes 42.2

Mon âme soupire et languit après les parvis de l’Eternel, Mon cœur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant. Psaumes 84.2

Mon âme te désire pendant la nuit, Et mon esprit te cherche au dedans de moi ; Car, lorsque tes jugements s’exercent sur la terre, Les habitants du monde apprennent la justice. Esaïe 26.9

Ecoutons aussi Job, le juste éprouvé :

Mon âme est dégoûtée de la vie ! Je donnerai cours à ma plainte, Je parlerai dans l’amertume de mon âme. Job 10.1

Et maintenant, mon âme s’épanche en mon sein, Les jours de la souffrance m’ont saisi. Job 30.16

Par, la prière, nous exprimons ainsi nos sentiments, nos préoccupations, nos soucis, nos inquiétudes, nos chagrins, notre souffrance, notre amertume et même notre irritation :

Quand mon âme était abattue au dedans de moi, Je me suis souvenu de l’Eternel, Et ma prière est parvenue jusqu’à toi, Dans ton saint temple. Jonas 2.7

Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi ! Car en toi mon âme cherche un refuge ; Je cherche un refuge à l’ombre de tes ailes, Jusqu’à ce que les calamités soient passées. Psaumes 57.1

Mon âme pleure de chagrin : Relève–moi selon ta parole ! Psaumes 119.28

Anne, la mère de Samuel est un exemple de l’âme souffrante qui se refugie auprès de Dieu et cherche en Lui du secours.

Anne se leva, après que l’on eut mangé et bu à Silo. Le sacrificateur Eli était assis sur un siège, près de l’un des poteaux du temple de l’Eternel.
Et, l’amertume dans l’âme, elle pria l’Eternel et versa des pleurs.
Elle fit un vœu, en disant : Eternel des armées ! si tu daignes regarder l’affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n’oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l’Eternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête.
Comme elle restait longtemps en prière devant l’Eternel, Eli observa sa bouche.
Anne parlait dans son cœur, et ne faisait que remuer les lèvres, mais on n’entendait point sa voix. Eli pensa qu’elle était ivre, et il lui dit : Jusques à quand seras–tu dans l’ivresse ? Fais passer ton vin.
Anne répondit : Non, mon seigneur, je suis une femme qui souffre en son cœur, et je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante ; mais je répandais mon âme devant l’Eternel.
Ne prends pas ta servante pour une femme pervertie, car c’est l’excès de ma douleur et de mon chagrin qui m’a fait parler jusqu’à présent.
Eli reprit la parole, et dit : Va en paix, et que le Dieu d’Israël exauce la prière que tu lui as adressée !
Elle dit : Que ta servante trouve grâce à tes yeux ! Et cette femme s’en alla. Elle mangea, et son visage ne fut plus le même. 1 Samuel 1.9-18

Il est important de lire attentivement ces passages car ils nous instruisent très précisément sur ce qu’est en réalité la prière et aussi sur son résultat immédiat.

… et son visage ne fut plus le même.

C’est aussi ce qu’écrit l’apôtre Paul :

Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus–Christ. Philippiens 4.6

La prière est également l’occasion de dire à Dieu notre reconnaissance, nos actions de grâces, notre joie, notre amour pur Lui.

Du serviteur de l’Eternel, de David, qui adressa à l’Eternel les paroles de ce cantique, lorsque l’Eternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. Il dit : Je t’aime, ô Eternel, ma force ! Psaumes 18.1

Mon âme, bénis l’Eternel, Et n’oublie aucun de ses bienfaits ! Psaumes 103.2

Mon âme, bénis l’Eternel ! Eternel, mon Dieu, tu es infiniment grand ! Tu es revêtu d’éclat et de magnificence ! Psaumes 104.1

Enfin la prière à Dieu est aussi le moyen par lequel le Seigneur restaure notre âme, nous fait du bien.

Mon âme, retourne à ton repos, Car l’Eternel t’a fait du bien. Psaumes 116.7

Mon âme compte sur le Seigneur, Plus que les gardes ne comptent sur le matin, Que les gardes ne comptent sur le matin. Psaumes 130.6

Je me réjouirai en l’Eternel, Mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu ; Car il m’a revêtu des vêtements du salut, Il m’a couvert du manteau de la délivrance, Comme le fiancé s’orne d’un diadème, Comme la fiancée se pare de ses joyaux. Esaïe 61.10

L’instruction

La Bible, parole écrite et inspirée de Dieu, contient de nombreux enseignements au sujet de la prière et un grand nombre d’exemples d’exaucements ou d’échecs.

Beaucoup de choses ont été dites et écrites à son sujet mais je remarque que, d’une manière générale, la façon de prier reste confuse : Qui prier ? Comment prier ? Que demander dans nos prières ?

Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit: Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l’a enseigné à ses disciples. Luc 11.1

Il est certain que nous avons besoin d’apprendre à prier pour être exaucés, car le but de toute prière c’est son exaucement. Les hommes et les femmes de foi on toujours prié dans ce sens, comme le dit le psalmiste :

Je t’invoque, car tu m’exauces, ô Dieu ! Incline vers moi ton oreille, écoute ma parole ! Psaumes 17.6

En toi déjà, nos pères se confiaient, oui, ils comptaient sur toi, et tu les délivrais.
Lorsqu’ils criaient à toi, ils étaient délivrés, lorsqu’ils comptaient sur toi, ils n’étaient pas déçus. Psaume 22.4-5

Jésus a enseigné à prier pour recevoir :

Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Matthieu 7.7-8

Notre première prière : enseigne nous à prier.

Même les païens prient, dit Jésus. Mais il ajoute de ne pas prier comme eux (Matthieu 6.7). Il est donc nécessaire d’être enseigné pour apprendre à prier selon la pensée et la volonté de Dieu.

Sommes nous désireux d’apprendre à prier ou pensons nous que ce n’est pas utile et que la bonne volonté suffit car « Dieu regarde au cœur ». Cependant, nous sommes obligés de reconnaître que beaucoup de prières sont dites, récitées ou répétées dans le monde, en vain, sans réponse.

Sommes nous disposés à apprendre à prier, prêts à nous soumettre à l’enseignement divin ? Car bien souvent nous nous suffisons à nous mêmes et notre propre conception nous satisfait. Nous nous faisons une fausse idée de la prière et nous avons besoin de connaître ce que Dieu dit à ce sujet.

En voyant leur Maître prier, les disciples de Jésus ont pris conscience qu’ils ne savaient pas réellement prier et ils lui ont demandé de leur apprendre. Cela doit être le désir de tout vrai disciple de Christ : apprendre de Lui, se laisser enseigner par Lui, selon sa propre parole : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Jean 8.31-32

Il dit encore avant de monter au ciel:

Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Matthieu 28.18-20

Enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit.

Voici une parole à prendre en considération : apprendre à obéir, à observer, à pratiquer, les enseignements de Jésus notre Maître. Nous savons que l’enseignement du Seigneur est fondamental pour tout ce qui concerne notre vie de disciple de Christ et aussi pour la prière.

L’enseignement du Seigneur.

Qu’est-ce qu’e Jésus enseigne concernant la prière ? Que disent les Écritures, La Parole écrite de Dieu ?

Premièrement : Qu’est-ce que la prière ?

Pour les gens religieux, la prière c’est surtout la récitation de formules, la répétition de mots ou de phrases (les litanies, les mantras), une gestuelle, des offrandes devant un autel, devant une statue, ou autre endroit dédié au culte d’une personnalité divine ou reconnue influente parmi les esprits.

La prière, selon la Bible, c’est une démarche vers Dieu, l’approche de Dieu, une recherche de sa présence pour lui parler, dans un état d’esprit particulier et aussi pour l’écouter. C’est un temps spirituel fort, emprunt de respect, d’humilité et de confiance, car nous nous approchons du Dieu Très Haut, très saint, infiniment pur et glorieux, qui est aussi notre Père céleste. Il convient donc d’avoir l’état d’esprit et le comportement qui conviennent.

C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte (un saint respect), car notre Dieu est aussi un feu dévorant. Hébreux 12.29

Cela n’exclut pas bien entendu une grande assurance, si nous sommes dans une bonne disposition de cœur, comme il est écrit dans les passages suivants :

Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. Hébreux 4.14-16

Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Hébreux 10.19-22

Ceci étant bien compris nous allons étudier la façon dont le Seigneur nous enseigne à prier en particulier.

Avec humilité:

Nous ne prions pas pour être entendus, vus et admirés des hommes, mais pour être vus, entendus et exaucés par Dieu. Matthieu 6.5-6

Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Matthieu 6.5

Devant Dieu restons humbles :

Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était pharisien, et l’autre publicain.
Le pharisien, debout, priait ainsi en lui–même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus.
Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.
Je vous le dis, celui–ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé.

Croyez–vous que l’Ecriture parle en vain ? C’est avec jalousie que Dieu chérit l’esprit qu’il a fait habiter en nous. Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente ; c’est pourquoi l’Ecriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles. Jacques 4:5-6

Notre culte à Dieu, l’adoration, la louange, la prière, etc. ne doit en aucun cas devenir un spectacle, mais un acte de piété pratiqué avec respect, avec sincérité, avec foi et avec humilité. Nous sommes des pécheurs pardonnés, graciés, que Dieu accueille uniquement sur la base du sacrifice du Seigneur Jésus-Christ, de son sang versé pour nous.

Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire. Hébreux 10.19

Avec sincérité:

Prière de David. Eternel ! écoute la droiture, sois attentif à mes cris, Prête l’oreille à ma prière faite avec des lèvres sans tromperie ! Psaumes 17.1

Avec sobriété:

En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Matthieu 6.7

Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte pas d’exprimer une parole devant Dieu ; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre : que tes paroles soient donc peu nombreuses.
Car, si les songes naissent de la multitude des occupations, la voix de l’insensé se fait entendre dans la multitude des paroles.
Car, s’il y a des vanités dans la multitude des songes, il y en a aussi dans beaucoup de paroles ; c’est pourquoi, crains Dieu. Ecclésiaste 5.2-7

Dans l’intimité de Dieu:

Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. Matthieu 6.6

Si nous en sommes conscients cet enseignement de Jésus suscite une profonde confiance dans le cœur de celui ou celle qui prie dans le secret. La présence de Dieu lui est assurée.

Ton Père est là dans le secret !

Quel privilège merveilleux ! Lorsque nous sommes seul et que nous prions, Dieu vient près de nous !

Les attitudes.

La Bible donne des exemples des différentes attitudes physiques de la prières :

Nous pouvons prier assis,

Debout,

A genoux,

Prosternés le visage contre terre,

Complètement prostrés, allongés sur le sol

Les mains tendues ou levées

Les yeux levés vers le ciel, ou fermés quand nous sommes recueillis en nous-mêmes.

Même lorsque nous sommes au lit, nous pouvons prier !

En fait, tout dépend si notre approche de notre Père céleste consiste en une demande, une supplication, une intercession, une action de grâces, une louange, une adoration, (elle peut contenir à la fois toutes ces choses) ou si notre prière est faite en public, au sein d’une assemblée ou en privé dans le secret de notre relation avec notre Père céleste.

En réalité l’attitude physique n’a pas une importance capitale. Dieu regarde au cœur. Mais le corps et nos membres s’associent aussi à notre prière.

Voici déjà quelques éléments. Nous verrons dans les textes suivants les qualités et l’efficacité de la prière, en particulier et en commun (Prier ensemble).

Lire les articles connexes

Source de l’article

Que Dieu vous bénisse

*.=*.=*.=*.=*.

 

La sanctification. Pasteur Léopold Guyot

 

 

 

2 Corinthiens 6.14

 

Elle est tout simplement la manière de vivre de ceux qui, après avoir reçu le pardon de leurs péchés par la foi en Jésus, ont décidé de suivre le Seigneur Jésus-Christ en obéissant à ses instructions, selon qu’il l’a ordonné.

Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Mathieu 28.19

Elle est la normalité  pour ceux qui confessent que Jésus est leur Seigneur. En dehors de toutes pratiques religieuses, fussent elles « évangéliques » ou « bibliques », la foi en Dieu  doit conduire à une relation personnelle réelle avec le Seigneur, selon que Jésus l’enseigne.

Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Jean 14.23

La nécessité de la sanctification est rappelée aussi bien dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau car elle concerne tous ceux qui sont appelés à vivre dans une vraie communion avec Dieu. En fait, elle conditionne toute notre vie par rapport à Dieu, à Christ et au Saint-Esprit

Si nous désirons que Dieu nous accueille favorablement lorsque nous prions ou l’adorons, si nous voulons que le Seigneur soit avec nous et qu’il nous aide chaque jour, il est indispensable que nous nous sanctifiions, comme il est écrit :

Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit: J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant. Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. 2 Corinthiens 6.14

Dans l’Ancienne Alliance avec Israël, l’Eternel demandait à   son peuple de se sanctifier pour s’approcher de  Lui et le servir :

Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et tu leur diras: Soyez saints, car je suis saint, moi, l’Eternel, votre Dieu.  Lévitique 19.2

Il en est de même pour le peuple de la Nouvelle Alliance c’est à dire l’Eglise  de Jésus-Christ :

Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit: (1-16) Vous serez saints, car je suis saint. Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’œuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, lequel l’a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu. 1 Pierre 1.14 – 21

Cette exhortation de l’apôtre Pierre n’a pas besoin de commentaires, nous comprenons ce que Dieu attend de la part de ceux qu’il a sauvés pas sa grâce et ajoutés à l’Eglise de son Fils Jésus-Christ.

Nous mesurons l’importance de la sanctification à l’aide de cette autre parole : 

la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Hébreux 12.14

Voir le Seigneur ne consiste pas uniquement à aller au ciel quand nous mourrons ou à être enlevés avec lui lors de son avènement, c’est aussi le voir dans nos vies quotidiennement, être en communion avec Lui, être exaucés quand nous prions, vivre par le Saint-Esprit qui nous communique ses dons et produit en nous son fruit.

Le but de ce dossier est de mettre en évidence la place vitale  de la sanctification  dans la vie des enfants de Dieu et aussi d’enseigner comment la mettre en pratique.  Vous y retrouverez  des articles parus séparément sur pasteurweb.

Pour en faciliter la lecture les chapitres sont disposés  dans un ordre qui me semble logique, en commençant par présenter Celui qui nous appelle à être saints.

1. Dieu est saint.

La première des choses qui frappe  ceux qui ont une relation avec Dieu, c’est la révélation de sa sainteté et la conscience de leur propre souillure.

L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler. Ils criaient l’un à l’autre, et disaient: Saint, saint, saint est l’Eternel des armées! toute la terre est pleine de sa gloire! Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée. Alors je dis: Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Eternel des armées. Esaïe 6.1

Dans sa vision, le prophète Esaïe a vu le Seigneur sur un trône très élevé, ce qui signifie la nature de la sainteté de l’Eternel proclamée par les séraphins qui l’entourent : Ils criaient l’un à l’autre, et disaient: Saint, saint, saint est l’Eternel des armées! toute la terre est pleine de sa gloire!

L’apôtre Jean a eu la même vision de la sainteté de Dieu : 

Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis. Celui qui était assis avait l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine; et le trône était environné d’un arc-en-ciel semblable à de l’émeraude. Autour du trône je vis vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d’or. Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu. Il y a encore devant le trône comme une mer de verre, semblable à du cristal. Au milieu du trône et autour du trône, il y a quatre êtres vivants remplis d’yeux devant et derrière. Le premier être vivant est semblable à un lion, le second être vivant est semblable à un veau, le troisième être vivant a la face d’un homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle qui vole. Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d’yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient! Apocalypse 4.2-8

Lorsque nous lisons ces passages et bien d’autres dans la Bible, nous prenons conscience de la nature de Dieu :

Une sainteté incomparable, une pureté parfaite, une lumière éblouissante,  insoutenable. C’est sa gloire, la gloire de Dieu. Ce n’est pas seulement la gloire de sa puissance, c’est surtout la gloire de sa pureté.

A plusieurs reprises Dieu a manifesté sa gloire de manière éclatante, comme cela est rapporté en Exode 24.16-17 : L’aspect de la gloire de l‘Éternel était comme un feu dévorant sur le sommet de la montagne, aux yeux des enfants d’Israël.

Le prophète Ezéchiel en a aussi été le témoin.

Tel l’aspect de l’arc qui est dans la nue en un jour de pluie, ainsi était l’aspect de cette lumière éclatante, qui l’entourait: c’était une image de la gloire de l’Eternel. A cette vue, je tombai sur ma face, et j’entendis la voix de quelqu’un qui parlait. Ezéchiel 1.28

La sainteté de Dieu est révélée dans la personne du Fils de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, d’une manière plus accessible, par sa nature pure et sans tache, par la puissance de ses miracles et par l’éclat de sa gloire manifestée à trois de ses disciples sur la montagne :

Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Matthieu 17.1

Notre Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur et Seigneur est lui-même un modèle de sainteté :

Il nous convenait, en effet, d’avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, Hébreux 7.26

Il pouvait en toute vérité dire aux pharisiens qui l’accusaient :

 Qui de vous me convaincra de péché? Jean 8.46

Même lorsqu’il mangeait et buvait avec les publicains et qu’il côtoyait les gens de mauvaise vie, comme le disaient dédaigneusement les pharisiens, Jésus s’est toujours distingué par une attitude de pureté. Il aimait les pécheurs qu’Il voulait sauver, mais il haïssait le mal. C’est pour cela que Dieu l’a élevé au dessus de toutes créatures et de toutes choses.

Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité; C’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint D’une huile de joie au-dessus de tes égaux. Hébreux 1.9

Il nous convenait, en effet, d’avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, Hébreux 7.26

Enfin le Saint-Esprit, qui nous a été donné de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ, pour venir habiter en nous, révèle et inspire la sainteté divine :

C’est l’Esprit de Dieu, parfaitement saint, appelé l’Esprit de sainteté.

Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous?   Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes. 1 Corinthiens 3.16

2. La sainteté

La sainteté est un concept divin. Dieu seul est parfaitement saint. Si nous voulons savoir ce qu’est la sainteté c’est à lui qu’il faut regarder, quoique notre connaissance est bien limitée  dans ce domaine comme dans d’autres.

La sainteté de Dieu est sa qualité essentielle, fondamentale. Sa pureté absolue, immaculée, manifeste sa gloire rayonnante, éternelle.

 » Saint, saint, saint est l’Eternel… Toute la terre est pleine de sa gloire ». Esaïe 6.3 , Esaïe  57.15

La racine hébraïque du mot « sainteté » ou « saint » a deux significations :

– Etre « mis à part pour un usage exclusif », « séparé », « considéré comme sacré par opposition au profane »,

– Etre entièrement pur, c’est l’état de la pureté absolue comme l’éclat d’une blancheur éblouissante : la gloire de Dieu.

Etre saint, c’est être « sans tache, ni ride, ni rien de semblable » (Ephésiens  5.26-27).

Dans 2 Corinthiens 7.1 nous lisons:

« Purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sainteté (ou sanctification) dans la crainte de Dieu. »

Dieu est dépeint comme parfaitement pur, saint et majestueux, et son peuple est appelé à reconnaître sa sainteté et ses droits souverains sur lui (Esaïe 6.3 , Esaïe 8.13).

Un texte de l’apôtre Paul donne une idée très forte de la sainteté de Dieu :

Il habite  une lumière inaccessible, qu’aucun homme n’a vu ni ne peut voir. 1 Timothée 6.16

Nous pouvons avoir dès maintenant une notion assez précise de que signifie « être saint ».

Certains pensent qu’il suffit d’être séparé, dans le sens d’être mis à part pour une tâche, mais il s’agit de beaucoup plus que cela.

La sainteté dans son expression divine c’est être séparé du péché d’une manière absolue, être dans un état de pureté parfaite. Nous comprenons bien que seul Dieu atteint cette perfection de la sainteté. Cependant Il nous appelle à être saints.

« Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit:  Vous serez saints, car je suis saint. » 1 Pierre 1.15

Ceci est valable pour toutes les époques. Dieu ne change pas.

Avec Israël dans l’Ancienne Alliance ou l’Église dans l’Alliance Nouvelle, Dieu a toujours appelé à la sainteté ceux qu’il rachète. Il les sépare, c’est à dire sanctifie, pour être son peuple  car c’est le moyen de donner au monde le témoignage de ce qu’il est lui même.

A Israël il dit : Car tu es un peuple saint pour l’Eternel, ton Dieu; et l’Eternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Deutéronome 14.2

Avec l’Église, le peuple de la Nouvelle Alliance composé de ceux qui ont été lavés de leurs péchés par le Sang de son fils Jésus-Christ, Dieu a la même exigence : 

Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. 1 Pierre 2.9

La réalité c’est que ceux qui sont appelés à être enfants de Dieu manifeste dans leur vie la nature du Seigneur.

Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. 2 Pierre 1.3

Le fait d’être sous la grâce ne nous autorise pas à vivre dans la souillure du péché.

Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde?
Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché? Romains 6.1-2

La sainteté de ceux que le Seigneur a rachetés fait l’objet de nombreuses exhortations. C’est une vertu essentielle, fondamentale, de la vie chrétienne, car elle marque d’une manière évidente notre appartenance à un Dieu saint. La sainteté démontre que le péché est une souillure.

C’est peut être aussi l’élément le moins attrayant pour ceux qui croient, car elle demande un effort constant et une véritable séparation du péché et du mal qui sont tellement attachés à notre nature humaine.

La sainteté est  la marque distinctive de ceux qui appartiennent au Seigneur.

Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau: Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent; et: Quiconque prononce le nom du Seigneur, qu’il s’éloigne de l’iniquité. 2 Timothée 2.19

Elle est aussi le témoignage évident d’une vie nouvelle qui provoque le rejet et la haine de la part des incrédules. Elle leur rend le témoignage que leurs œuvres sont mauvaises et c’est pour cette raison qu’ils haïssent ceux qui la pratiquent. Jésus a dit à ses disciples que le monde le haïrait parce qu’ils rendraient par leur conduite le témoignage que les œuvres des hommes sont mauvaises. (Jean 7.7).  II ajoute qu’il en sera de même pour ceux qui le suivent.

Je leur ai donné ta parole; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Jean 17.14

Nous comprenons alors pourquoi elle est si difficile à vivre car en plus de surmonter la tendance naturelle de notre cœur charnel, nous devons encore affronter l’opposition et la haine de ceux parmi lesquels nous vivons, ceux que notre conduite condamne et exaspère.

Pourtant c’est le témoignage que Dieu nous appelle à rendre :

Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite. 1 Pierre 1.15

C’est là ce qui fait la vraie différence.  Les non-croyants peuvent  pratiquer  de bonnes œuvres. Nous avons des exemples évidents avec  de personnes athées ou encore avec de nombreuses associations caritatives fondées et animées par des incrédules notoires. Mais il leur est impossible d’être saints.

Comprenez bien ce que je vous dis maintenant :

Il est normal que des enfants de Dieu pratiquent la charité et se montrent secourables envers ceux qui souffrent ou sont dans le besoin, cela aussi les gens du monde le font.  Il faut que nous soyons sensibles à « la charité qui s’exerce en faveur des saints » comme le fruit de l’amour fraternel, et à l’égard de ceux qui nous entourent comme la compassion de Dieu qui inspire notre cœur. C’est un comportement qui va de soi, si nous sommes enfants de Dieu.

Mais ce qui fait la différence avec les incroyants c’est la sainteté de notre conduite, la pureté de notre vie.

La sainteté est la marque des rachetés du Seigneur Jésus-Christ, du peuple de Dieu. Nous sommes appelés à être saints dans le monde, comme notre Père céleste, à l’image de Jésus notre Sauveur et selon la nature de l’Esprit de Dieu qui nous habite et nous inspire. Il est écrit que la sainteté convient à la maison de Dieu.

Tes témoignages sont entièrement véritables; La sainteté convient à ta maison, O Eternel! pour toute la durée des temps. Psaumes 93.5

Nous devons savoir que Dieu veut un peuple saint, c’est à dire des hommes et des femmes qui rachetés par le sang de son Fils Jésus-Christ, marchent dans la sainteté.

Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée.
Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres. Tite  2.11

La sainteté est le seul moyen de sanctifier la présence de Seigneur dans notre vie, selon qu’il est écrit : « Sanctifiez dans vos cœurs, Christ le Seigneur. » 1 Pierre 3.15

La seule  façon de vivre  pour  être agréable à Dieu c’est de vivre saintement, c’est à dire pratiquer la justice, se conserver pur. Dieu ne peut pas accepter d’être uni avec quelqu’un qui est souillé.

Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite. La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. 1 Jean 1.3-7

En quoi consiste marcher dans la sainteté ?

Plusieurs expressions aident à le comprendre : marcher dans la lumière, marcher dans la vérité, suivre des voies droites, vivre selon l’Esprit et non selon la chair, se conserver  purs, sanctifier le Seigneur dans notre cœur, nous garder comme un temple saint pour l’Esprit de Dieu qui habite en nous. En fait, c’est vivre dans le monde en se préservant de ses souillures.

Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. 2 Corinthiens 7.1

C’est la condition pour maintenir une réelle communion avec le Seigneur.

C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. 2 Corinthiens 6.17

Ce passage a été parfois mal compris, interprété comme un appel à nous séparer des non-croyants dans notre vie familiale ou sociale. Il s’agit, tout en étant dans le monde, c’est à dire parmi les incroyants, de ne pas participer à leurs péchés et de nous garder des associations ou unions dont nous ne pourrons pas maîtriser la morale.

Si nous nous souillons avec les péchés du monde nous perdons notre bonne communion avec le Seigneur et toute notre vie de prière et de foi en est altérée. Notre conscience nous condamne et nous n’avons plus d’assurance devant Dieu. 1 Jean 3.19-21

Les lévites chargés d’entretenir le sanctuaire devaient se sanctifier et sanctifier la maison de Dieu :

Ecoutez-moi, Lévites! Maintenant sanctifiez-vous, sanctifiez la maison de l’Eternel, le Dieu de vos pères, et mettez ce qui est impur hors du sanctuaire. 2 Chroniques 29.5

Nous sommes le temple du Saint-Esprit, par lui Dieu demeure en nous et nous sommes appelés à être « un temple saint » :

Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. Ephésiens 2.20-22

Ne savez–vous pas que vous êtes le sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? 1 Corinthiens 3.16

Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes?
Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. 1 Corinthiens 6.19-20

Il y a dans la Bible, beaucoup d’autres passages qui nous exhortent à la sainteté, il n’est pas difficile de les trouver, il est plus difficile de les pratiquer.

La sainteté c’est la seule façon de vivre qui plaise à Dieu et le glorifie. Le manque de sainteté nous prive de la joie de la communion avec le Seigneur, cela attriste le Saint-Esprit et empêche Dieu de nous exaucer et d’accomplir en notre faveur tout ce qu’il voudrait.

N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Ephésiens 4.30

La parole que l’Eternel adressait à son peuple par le prophète Esaïe est aussi valable pour le peuple de la nouvelle alliance, l’Eglise, que nous sommes.

Non, le bras du SEIGNEUR n’est pas trop court pour sauver, son oreille n’est pas trop dure pour entendre.
Ce sont vos fautes qui vous séparent de votre Dieu, ce sont vos péchés qui le détournent de vous, qui l’empêchent de vous entendre. Esaïe 59.1

2. Le péché

Il est important de prendre conscience de la nature du péché qui est une salissure de l’esprit, une souillure de l’âme et souvent une dégradation physique. Le péché est grave dans ses conséquences. Si nous sommes convaincus de sa gravité  nous éprouverons le besoin d’en être pardonnés purifiés et aussi  de nous en séparer.

Dans sa vision, le prophète Esaïe a vu le Seigneur sur un trône très élevé, ce qui signifie la nature de la sainteté de l’Eternel, proclamée par les séraphins qui l’entourent : Ils criaient l’un à l’autre, et disaient: Saint, saint, saint est l’Eternel des armées! toute la terre est pleine de sa gloire!

Nous pouvons comprendre que la souillure du péché soit un obstacle à l’approche de ce Dieu saint et à une réelle relation avec Lui. Il faut donc régler ce problème en commençant par haïr le péché à cause de ce qu’il est une souillure et des dommages qu’il occasionne.

Vous qui aimez l’Eternel, haïssez le mal! Il garde les âmes de ses fidèles, Il les délivre de la main des méchants. Psaumes 97.10

Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. Romains 12.9

Nous l’avons lu, l’Esprit de Dieu est un Esprit de Sainteté, Jésus dit qu’il nous conduit dans toute la vérité. C’est Lui qui nous fait prendre conscience de la véritable nature du péché, comme étant une souillure qui nous tient éloignés de Dieu.

La définition biblique du péché se trouve dans 1 Jean 3.4, et il est intéressant de comparer plusieurs versions du texte, en commençant par la plus connue :

Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. (Segond)

Voici le même texte dans d’autres versions qui aident à  mieux comprendre le véritable sens, non seulement du mot « péché », mais ce qu’il est réellement.

. Quiconque pèche s’oppose à la loi de Dieu, car le péché est la révolte contre cette loi.

. Quiconque commet le péché commet aussi l’iniquité ; car le péché, c’est l’iniquité.

. Quiconque fait le péché fait aussi le mal ; c’est le péché qui est le mal.

. Tous ceux qui commettent des péchés luttent contre Dieu. En effet, commettre des péchés, c’est lutter contre Dieu.

. Celui qui commet le péché viole la Loi de Dieu, car le péché, par définition, c’est la violation de cette Loi.

Il y a aussi une définition qui se rapporte au sens des mots hébreu (pour l’AT) et grec (pour le NT)

. hébreu : chatta’ah (khat-taw-aw’) ou chatta’th (khat-tawth’) : ce qui manque le but

. grec : hamartano (ham-ar-tan’-o :  » erreur, faux état d’esprit »  ou encore :  « manquer le chemin de la droiture et de l’honneur, faire le mal »

Il faut préciser ce qu’est réellement le péché par rapport à la pensée de Dieu, car je crains que l’expression « manquer le but », comme une flèche qui manque la cible, nous fasse perdre la conscience de sa gravité et de ses conséquences.

La loi de Dieu est une loi morale, droite et juste. Le péché enfreint cette loi, c’est une faute, un manque envers la droiture, la justice et la vérité

Enfin toute faute engendre des conséquences. Le péché détruit notre propre intégrité, mais aussi lèse les autres. Il provoque des blessures dans tous ceux qu’il atteint.

Au commencement, lorsque Dieu créa le monde et plaça Adam et Eve, dans le jardin d’Eden, ils ne connaissaient pas le péché. Puis, le diable est venu et les a séduits les entrainant à transgresser à l’ordre divin. Genèse 3.1-7

Le premier péché de l’être humain a été la désobéissance. Cela peut nous paraître étrange qu’une « simple désobéissance » entraine de telles conséquences.

C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. Romains 5.12

Parfois on peut dire : « Oh ! Ce n’est qu’un simple mensonge ».

Cependant, c’est comme cela que « le père du mensonge » a entrainé Adam et Eve à transgresser la Parole de Dieu. Le résultat a été terrible pour eux et pour toute l’humanité qui a suivi leur exemple : « La mort s’est étendue à tous les hommes, parce que tous ont péché »

Le jour où le péché est entré dans le monde tout s’est déréglé. Jusque là, le fondement sur lequel reposait l’harmonie de la création était la confiance. Le diable est venu semer dans le cœur d’Adam et Eve la défiance, par des paroles calomnieuses envers le Créateur : « Dieu a-t-il réellement dit ? »  puis « Vous ne mourrez pas, mais Dieu sait que … »  Autrement dit  « Dieu vous a menti, pour préserver sa domination sur vous, il ne veut pas que vous soyez comme lui, des dieux ! » Genèse 3.1-4

Alors, le soupçon est entré dans le cœur d’Adam, à l’égard de Dieu et de Eve sa femme. Le fondement sur lequel reposait la vie dans le jardin a été détruit. Le péché est destructeur.

En observant les dégâts causés dans le monde par le péché nous devrions être horrifiés.

. L’adultère et la fornication produisent les divorces, la destruction des familles et la souffrance de ceux qui en sont victimes, parents et enfants.

. Le libertinage, les  relations sexuelles multipartenaires ou entre des personnes du même sexe, produisent toutes sortes de dérèglement, de conflits, de drames, ainsi que de nombreuses infections : les MST (maladies sexuellement transmissibles) et parmi elles le terrible sida.

. L’usage des drogues  crée des dépendances douloureuses, détruit l’organisme, altère les facultés mentales et cause de nombreuses maladies.

. Les excès du manger et du boire altèrent la santé, l’ivrognerie produit la déchéance, l’abus de l’alcool engendre la violence et est la cause de nombreux accidents.

. Le mensonge, la tricherie, la malhonnêteté, engendrent une méfiance toujours plus grande entre les gens.

. L’orgueil, l’ambition démesurée, le goût et la recherche du pouvoir, provoquent des conflits, des querelles et des guerres meurtrières.

. L’injustice, l’égoïsme, le mépris des autres, produisent la révolte et la violence

. La jalousie, la colère, la méchanceté, provoquent des drames

. La cupidité, l’avarice, l’amour de l’argent et des richesses, sont la cause de toutes sortes de maux.

Le péché se manifeste sous des formes différentes selon les personnes.

Chacun de nous fait des fautes sur bien des points et de bien des manières. Jacques 3.2

Jésus énumère  les différentes sortes de péchés provenant du cœur humain .

Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. Marc 7.21-23

D’autres passages de la Bible sont aussi explicites. Il est question de passions infâmes, de choses indignes, d’abominations :

… des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.

… livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, étant remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité; rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvus d’intelligence,  de loyauté, d’affection naturelle, de miséricorde. Romains 1.26-31

Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères,  ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. 1 Corinthiens 6.9-10

Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Galates 5.19-21

Sache que dans les derniers jours surgiront des temps difficiles.Car les gens seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles envers leurs parents, ingrats, sacrilèges, insensibles, implacables, médisants, sans maîtrise de soi, cruels, ennemis du bien, traîtres, emportés, aveuglés par l’orgueil, amis du plaisir plus que de Dieu ; ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance. Eloigne–toi de ces gens–là. 2 Timothée 3.1

Ces textes  ne nous laissent aucune illusion sur l’état du cœur humain. « Les péchés » sont appelés par leur nom et clairement dénoncés. De plus, la Parole de Dieu souligne que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront pas le royaume de Dieu.

Quant aux lâches, aux infidèles et inconstants, aux dépravés, assassins, noceurs et adultères, aux idolâtres et adeptes des pratiques occultes, bref à tous ceux qui s’écartent de la vérité, leur part sera l’étang ardent de feu et de soufre, la seconde mort. Apocalypse 21.8

Peut-être, quelqu’un dira : « Mais n’exagérez pas, nous ne sommes pas si mauvais, tous ne sont pas abominables. »

Les Ecritures répondent sans ambigüité :

Quoi donc! sommes-nous plus excellents? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du péché, selon qu’il est écrit: Il n’y a point de juste, Pas même un seul; Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu; Tous sont égarés, tous sont pervertis;  Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul; … Romains 3.9-12

Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; Romains 3.23

C’est pourquoi Jésus dit : 

 « Si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. » Luc 13.3

On entend parfois  parler du péché comme d’une faiblesse morale ou la conséquence de quelques antécédents familiaux, dont les gens ne seraient pas responsables. On pourrait ainsi remonter jusqu’à Adam et Eve, en passant par nos parents et grands parents, à qui nous en ferions porter la responsabilité. C’est toujours facile de trouver des excuses. Mais Dieu ne nous demande pas des excuses : il attend des pécheurs qu’ils se repentent en confessant humblement leurs péchés, puis qu’ils croient à la valeur du sang de son Fils Jésus, pour en être purifiés et enfin qu’ils se convertissent en se détournant du mal.

Reconnaissons le péché pour ce qu’il est vraiment et les conséquences qu’il engendre, afin de nous en repentir sincèrement et de nous en éloigner en marchant dans la sanctification.

Lorsque nous sommes confrontés à la sainteté de Dieu, nous prenons conscience de notre situation, c’est à dire de ce que nous sommes réellement :

Esaïe 6.5 : Alors je dis: Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées.

Job 42.5-6 : Mon oreille avait entendu parler de toi; Mais maintenant mon oeil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens Sur la poussière et sur la cendre.

Luc 5.8 : Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit: Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur.

Apocalypse 1.17 : Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant: Ne crains point!  Je suis le premier et le dernier,

La conscience de la sainteté de Dieu et de notre misère, doit produire en nous, une profonde humiliation et  le désir de changer : Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort ? Romains 7.24

C’est ce désir profond qui va nous amener à rechercher le moyen de devenir saints comme le Seigneur est saint.

Puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint. 1 Pierre 1.15-16

Voici  ce que je répondais à une personne qui me demandait des explications sur le chapitre 7 de l’épître de Paul aux Romains  : 

« Dans ce passage comme dans beaucoup d’autres de ses épîtres, l’apôtre emploie le « je », comme prenant à témoin sa propre expérience, parlant  des choses qu’il connaît par lui-même. Il ne s’agit pas de théorie, mais de vécu. Nous pouvons considérer, que ce texte met en évidence quelque chose qui nous est commun à tous : le péché qui habite en nous, dans nos membres. Romains 7.14-25

Jacques 4.1: D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres?

C’est aussi ce que Jésus enseigne lorsqu’il dit : 

Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie.
Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. Marc 7.21-23

Dieu nous affirme que le cœur  de l’homme est mauvais dès sa jeunesse. Nous pouvons donc affirmer que la nature humaine est pécheresse par nature.

Quoi donc! sommes-nous plus excellents ? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du péché, selon qu’il est écrit: Il n’y a point de juste, pas même un seul. Romains 3.10 , Romains 3.9

Si nous sommes honnêtes, nous le reconnaissons déjà par notre propre conscience, puis la loi nous donne une connaissance plus précise du péché, produisant en nous un sentiment de culpabilité qui doit selon la pensée de Dieu nous conduire à Christ, afin d’obtenir le pardon et la purification de notre cœur souillé.

Comprenez que ce que je dis ici concerne notre sanctification.

Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu, lorsque que nous croyons en Jésus-Christ. Étant purifiés de nos péchés par son sang nous échappons désormais à toute condamnation. Romains 8.1

Nous devons maintenant rechercher la sanctification en nous détournant du mal pour faire le bien. Nous sommes appelés à être saints, à nous sanctifier, à nous séparer du péché, car de par notre nature humaine, nous sommes constamment attirés par le mal que nous sommes appelés à surmonter.

C’est une loi nouvelle à laquelle maintenant nous nous soumettons :

La loi de l’Esprit de vie qui est en Jésus-Christ, qui nous délivre de la loi du péché et de la mort. Romains 8.1-2

Nous ne pouvons pas, comme le prétendaient déjà quelques uns du temps de l’apôtre Paul, continuer de pratiquer délibérément le péché, sous prétexte que nous bénéficions de la grâce de Dieu. Romains 6.1-4

La grâce de Dieu nous enseigne la sanctification .  

Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres. Tite 2.11-14

Lorsque nous nous convertissons, nous sommes entrés dans un processus spirituel : Le Saint-Esprit, qui vient habiter en nous, produit de nouvelles affections, de nouveaux désirs, une volonté nouvelle, pour plaire à Dieu et pratiquer ce qui est bien, en nous éloignant du mal. Lire tout le chapitre 8 de l’épitre aux Romains.

Nous ne devons pas confondre le fait d’être justifiés, pardonnés, purifiés, nés de nouveau, oints, mis à part, etc.  et celui d’être saints dans le sens où le péché est complètement extirpé de notre nature. Le fait d’être nés de nouveau, ne veut pas dire que nous ne sommes plus  charnels, mais que nous avons reçu une vie nouvelle qui devra croître jusqu’à parvenir  à la mesure de la stature parfaite de Christ. Éphésiens 4.13

Lorsque nous naissons de nouveau, un phénomène que nous ne connaissions pas va se produire en nous : 

Deux natures s’opposent et s’affrontent. Il y a une guerre entre ce qui est né de la chair et ce qui est né de l’esprit et nous sommes exhortés à faire mourir par l’esprit les œuvres de la chair.

L’objectif est de réaliser ce que l’apôtre Paul écrit aux disciples de Rome : 

Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Romains 8.9

3. La sanctification

La sanctification est la suite logique de la repentance et du pardon de nos péchés, comme il est écrit :

Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde?
Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché? Romains 6.1

C’est  la volonté de Dieu pour ceux qui lui appartiennent :

Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification; c’est que vous vous absteniez de l’impudicité; c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu … Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. 1 Thessaloniciens 4.3-5, 1 Thessaloniciens 4.7

L’apôtre Paul écrivant aux membres de l’église de Corinthe, leur rappelait la nécessité de se séparer du péché, c’est à dire de se conserver saints à cause de la présence du Saint-Esprit en eux : 

Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes. 1 Corinthiens 3.16

Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. 1 Corinthiens 6.18-20

Nous sommes des vases dans la maison de Dieu et nous devons veiller à nous conserver purs si nous désirons plaire à Dieu,  être remplis du Saint-Esprit et utiles à notre Maître :

Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre. 2 Timothée 2.21

Tes témoignages sont entièrement véritables; La sainteté convient à ta maison, O Eternel! pour toute la durée des temps. Psaumes 93.5

Devant la conduite de certains, nous sommes en droit de nous demander de quel esprit ils sont animés. S’il y a un esprit  qui se manifesterait avec certains hommes se livrant au péché ce n’est pas l’Esprit de Dieu, mais un esprit séducteur et malfaisant, même s’il produit des miracles.

Les hommes de Dieu, remplis du Saint-Esprit son reconnaissables aux fruits qu’ils portent : la sainteté et la vérité, le fruit de l’Esprit de Dieu.

Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.
C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Matthieu 7.16

Dieu nous interpelle par sa Parole :

Partez, partez, sortez de là! Ne touchez rien d’impur! Sortez du milieu d’elle! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Éternel! Esaïe 52.11

Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre. 2 Timothée 2.21

Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?
Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit: J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant. Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. 2 Corinthiens 6.14 -7.1

Les apôtres donnaient à la sanctification une place importante dans leur enseignement, que ce soit l’apôtre Paul, ou Pierre ou Jacques ou Jean dans leurs épîtres. Paul écrit même que  « Celui donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Saint-Esprit. 1 Thessaloniciens 4.8 « 

L’importance de la sanctification est soulignée par le fait que c’est  la volonté de Dieu à notre égard et que sans elle personne ne verra le Seigneur. Hébreux 12.14

Cependant elle est souvent négligée parce que  nous ne sommes pas conscients de son importance et que nous  trouvons  difficile de la  mettre en pratique

Et puis elle est aussi mal comprise, confondue avec la perfection ou appliquée selon des concepts humains.

Pourtant elle est  le chemin incontournable de toute bonne relation avec le seul vrai Dieu, le Créateur, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, l’Eternel, Celui qui est assis sur un trône très élevé, mais qui dans sa miséricorde et son amour infini permet que nous ayons accès à son trône comme étant celui où il fait grâce.

Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.  Hébreux 4.16

Dans l’Ancien comme dans le Nouveauté Testament nous retrouvons les conditions indispensables pour une réelle communion avec le Seigneur : le pardon,  la purification de nos péchés et l’engagement sincère de nous séparer du mal.

C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant. Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. 2 Corinthiens 6.17

La sanctification selon la pensée de Dieu, c’est l’action de se séparer du péché, de s’éloigner du mal et de s’abstenir de toute souillure morale et physique.

En lisant les ordonnances de la loi de Moïse sur la pureté, nous voyons que Dieu, l’Eternel, y attache une importance fondamentale  : 

Vous éloignerez les enfants d’Israël de leurs impuretés, de peur qu’ils ne meurent à cause de leurs impuretés, s’ils souillent mon tabernacle qui est au milieu d’eux. Lévitique 15.31

Le Seigneur rappelle à son peuple la nécessité d’être saint, c’est à dire  de se séparer du péché et de ce qui est impur :

L’Eternel découvre le bras de sa sainteté, Aux yeux de toutes les nations; Et toutes les extrémités de la terre verront Le salut de notre Dieu.
Partez, partez, sortez de là! Ne touchez rien d’impur! Sortez du milieu d’elle! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Eternel! Esaïe 52.10-11

Nous retrouvons cette même exigence de Dieu dans la nouvelle alliance, c’est à dire pour l’Église :

Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit: J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant. Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.   2 Corinthiens 6.14 – 7.1

Le but de la sanctification c’est d’ être mis à part pour Dieu, consacré, selon la signification du mot hébreux : kaddosh

Une des premières actions de Dieu envers nous, c’est de nous mettre à part pour Lui en nous séparant du péché.

Vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. 1 Thessaloniciens 1.9

Un passage de l’Apocalypse exprime parfaitement cette pensée de Dieu :

Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. Apocalypse 5.6 -10

Le mot « sanctification »  donne souvent lieu à un malentendu, car nous le confondons avec la perfection ou une parfaite sainteté.

La perfection est la qualité de Dieu lui-même :

Dieu est parfait dans toute sa nature. Sa sainteté, sa justice, sa bonté, sa miséricorde, sa patience, sa compassion, son amour.

Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. 1 Jean 1.5

Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d’yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient! Apocalypse 4.8

Le sens du mot sanctifier est « mise à part pour »

Dès le début de notre conversion, Dieu nous sanctifie, nous met à part, pour être un peuple qui lui appartienne, afin que nous devenions participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. 2 Pierre 1.4

Jésus-Christ, notre Sauveur, s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres. Tite 2.14

C’est le premier élément de la sanctification, appelée la sanctification de l’Esprit.

L’apôtre Pierre écrit à ceux  qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, afin qu’ils deviennent obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus-Christ. 1 Pierre 1.2

C’est aussi ce que dit l’apôtre Paul :

Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâces à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l’Esprit et par la foi en la vérité. 2 Thessaloniciens  2.13

La sanctification de l’Esprit s’opère de deux façons :

. En nous mettant à part dès le jour de notre conversion à Dieu, comme un peuple qui lui appartient, qui va le servir et l’honorer.

. En œuvrant en nous chaque jour par sa présence, produisant son fruit dans notre vie. Romains 6.22

4. Se sanctifier

Dans ce chapitre je mets en évidence notre responsabilité personnelle concernant « notre sanctification ».  Certains se réfugient dans une attitude passive en disant « Je suis trop faible, rien n’est bon en moi, C’est au dessus de mes forces, je laisse Dieu opérer son œuvre car lui seul peut le faire. »

C’est vrai que Dieu nous sanctifie lui-même et que la part la plus importante est la sienne, mais il faut  savoir qu’il demande aussi notre participation, comme dans tout ce qui concerne notre vie chrétienne.

C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. 2 Corinthiens 6.17

Dieu nous demande de nous sanctifier par une démarche personnelle, qui consiste dans un choix, un engagement.

Dieu ne fait jamais certaines  choses à notre place. Par exemple la repentance, la foi et la conversion, nous incombent. Il en est de même pour la prière, la pratique de la piété et la sanctification.

L’injonction divine c’est « recherchez  la sanctification », c’est à dire chercher à être saints. Cela consiste en deux choses :

. se séparer du péché, de ce qui est mauvais et de tout ce qui peut nous entraîner au mal.

. se mettre à part pour Dieu, afin de devenir des vases d’honneur, utiles dans sa maison, comme il est écrit :

Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre. 2 Timothée 2.21

Lorsque nous le comprenons nous entrons  dans la pensée de Dieu qui nous appelle à nous sanctifier et qui opère lui-même en nous dans ce sens.

Notre part consiste à pratiquer certaines choses simples qui sont à notre portée, des moyens que Dieu nous a donnés : la prière,  la Bible sa Parole écrite, son Esprit avec son témoignage intérieur, ses dons et les ministères dans l’Eglise.

Cependant il faut premièrement être animé d’un désir vrai et sincère de nous sanctifier qui  provient du sentiment intérieur de notre propre misère, du besoin profond de changement.

Nous retrouvons  l’exemple du psalmiste criant à Dieu :

O Dieu! aie pitié de moi dans ta bonté; Selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions; Lave-moi complètement de mon iniquité, Et purifie-moi de mon péché.
Car je reconnais mes transgressions, Et mon péché est constamment devant moi. J’ai péché contre toi seul, Et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement. Voici, je suis né dans l’iniquité, Et ma mère m’a conçu dans le péché. Mais tu veux que la vérité soit au fond du coeur: Fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi! Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur; Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige. Annonce-moi l’allégresse et la joie, Et les os que tu as brisés se réjouiront. Détourne ton regard de mes péchés, Efface toutes mes iniquités. O Dieu! crée en moi un cœur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé.
Ne me rejette pas loin de ta face, Ne me retire pas ton esprit saint. Psaume 51

La conscience de notre misère crée le désir d’être transformé qui nous pousse à demander le secours de Dieu.

Afin de réussir dans notre recherche de la sanctification  il y a quelques règles simples à appliquer : prier, être vigilant concernant les occasions de chutes, discipliner nos pensées, lire, écouter et méditer les Saintes Ecritures, la Parole de Dieu,  accepter que l’Esprit de Dieu fasse son œuvre en nous en nous livrant à Dieu.

La prière est un élément important dans la part que nous prenons à notre sanctification.

Nous prions pour nos besoins temporels quotidiens mais pas uniquement.  Il est essentiel de prier aussi pour notre édification spirituelle, pour les choses qui sont nécessaires à la vie de notre âme et de notre esprit. Nous demandons à Dieu la force, l’intelligence, la sagesse, les dons et le soutien, du Saint-Esprit .

En ce qui concerne la sanctification Jésus enseigne à prier notre Père céleste  en disant « Ne nous  laisse pas succomber à la tentation, mais délivre nous du mal. »

Il dit aussi :

Veillez et priez pour ne pas céder à la tentation. L’esprit de l’homme est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est bien faible.  Marc 14.38

Veiller, c’est se tenir sur ses gardes, être attentif à ce qui peut nous faire tomber. L’apôtre Jacques a écrit que nous bronchons tous de différentes manières. Nous pouvons connaître ce qui nous rend  vulnérables et veiller particulièrement dans le domaine le plus sensible de notre personnalité.

David dit : 

Je me suis tenu en garde contre mon iniquité. Psaumes 18.23

Prier est le moyen de nous tenir en communion avec Dieu notre Père céleste, de lui parler de nos préoccupations, de lui faire part de nos craintes concernant notre fragilité face à la tentation et de lui demander son aide.

N’attendons pas d’être tentés pour prier mais anticipons le moment de la tentation, une vie de prière régulière et quotidienne nous affermira dans de bonnes dispositions et nous fortifiera pour résister au mal.

Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis; et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse.

La prière seule ne suffit pas, il faut lui associer la lecture ou l’écoute de la Parole de Dieu. Ici je parle de la Parole écrite, la Bible par laquelle Dieu nous parle, nous instruits, nous conseille, nous met en garde et nous encourage, soit que nous la lisons nous-mêmes ou que nous l’entendons prêcher.

Jésus dit dans sa prière à son Père :

Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité. Jean 17.17

La parole de Dieu a une action sanctifiante en ce sens qu’elle agit comme une épée qui sépare les choses :

Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Hébreux 4.12

Une lecture attentive, intelligente et régulière des Ecritures produit dans le cœur de bonnes dispositions  à l’égard des choses que Dieu nous révèle concernant les sentiments et les pensées de notre cœur d’une part et par les exemples, les témoignages et les paroles d’encouragements que nous y trouvons, d’autre part.

Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Ecritures, nous possédions l’espérance. Romains 15.4

La façon dont nous occupons nos pensées tient une place déterminante dans la réussite de notre sanctification. L’apôtre Paul écrit :

Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. Philippiens 4.8

Si nos pensées se tournent vers des lectures, des images, des scènes ou des choses mauvaises, mondaines ou  impures, nous succomberont facilement aux tentations.  Ephésiens 2.3 ,  Ephésiens 4.17

Par contre si  nous nous  appliquons a lire et à méditer les Ecritures, à faire des instructions et des promesses divines l’objet de nos pensées, nous serons imprégnés de bonnes dispositions à l’égard des choses du royaume de Dieu et toute notre conduite en sera influencée.

Enfin nous devons aussi apprendre à nous laisser sanctifier par l’Esprit de Dieu et cela implique le don de nous mêmes, que nous nous placions volontairement et avec détermination entre les mains de Dieu.

Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Romains 6.13

De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour arriver à l’iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté. Romains 6.19

Comprenons bien ceci :

Le Saint-Esprit ne pourra pas agir totalement en nous si nous lui refusons l’accès à certaines parties de notre vie. Nous devons nous livrer entièrement : esprit, âme et corps, nos pensées, nos sentiments, nos actes.

Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ!. 1 Thessaloniciens 5.23

Le but de la sanctification c’est de nous rendre utiles pour l’œuvre que Dieu veut faire avec nous.

Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne oeuvre. 2 Timothée 2.21

Dieu veut nous mettre à part pour être son peuple en nous marquant de son sceau, le sceau de l’Esprit. 2 Corinthiens 1.22

Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâces à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l’Esprit et par la foi en la vérité. 2 Thessaloniciens 2.13

C’est pour cela qu’il nous appelle à nous sanctifier afin que nous lui soyons utiles.

Donc notre part dans la sanctification sera de marcher vers l’objectif que Dieu nous fixe afin d’atteindre le but, comme l’écrit l’apôtre Paul :

Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Philippiens 3.12

Enfin la volonté de Dieu en nous appelant à la sanctification c ‘est de nous rendre « semblables à l’image de Christ ».

Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. 2 Corinthiens 3.18

Lorsque nous contemplons la gloire du Seigneur nous réalisons le chemin qu’il nous reste à parcourir pour lui ressembler parfaitement  et nous pourrions nous décourager. Mais la sanctification est une route longue, un effort et un combat de chaque jour au cours duquel il ya des échecs et des chutes. Dieu le sait . Aussi il nous exhorte par des paroles d’encouragement à persévérer  vers le but qu’il nous a fixé.

Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Hébreux 12.2

La sanctification, c’est un programme, le programme de Dieu pour ses enfants. C’est sa volonté. C’est à cela qu’il nous appelle.

Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification; c’est que vous vous absteniez de l’impudicité; 1 Thessaloniciens 4.3

Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. 1 Thessaloniciens 4.7

La sanctification c’est une action de tous les jours. Les Écritures  en parlent comme d’une œuvre en cours qui s’achèvera lorsqu’on nous aurons atteint le but suprême :

Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. 1 Jean 3.2

Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. 2 Corinthiens 7.1

Nous avons bien compris que la sanctification est à la fois l’œuvre de Dieu et la notre, dans ce sens que nous sommes appelés à nous soumettre à l’Esprit de Dieu.

Notre effort sera désormais de demeurer attachés au divin cep, le Seigneur Jésus-Christ, afin que par l’Esprit qu’il nous communique un fruit nouveau soit produit en nous et que la nature du péché soit détruite.

C’est l’objectif de Dieu vers lequel Paul tendait. Il n’avait pas encore atteint la perfection mais il courait vers le but.

Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’ aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l ‘avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Philippiens 3.12

Le succès de notre sanctification réside dans notre communion avec Dieu et avec Christ par le Saint-Esprit.

Nous ne pouvons atteindre l’objectif de la sanctification qu’avec l’aide du Saint-Esprit :

Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, Romains 8.13

Faire mourir par l’Esprit, les œuvres  de la chair, c’est aussi ce nous enseigne Galates 5.16

Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair.

Une autre version dit :

Laissez vous conduire par l’Esprit…

 Laissez vous remplir du Saint-Esprit.

Dans ce chemin il arrive hélas que nous chutions. Alors rappelons nous ce qui est écrit : Sept fois le juste tombe, et il se relève,  Proverbes 24.16

Ne restons pas à terre, relevons nous et revenons vers le Seigneur qui dit par son prophète  : Qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, A notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. Esaïe 55.7

C’est aussi ce que l’apôtre Jean enseigne :

Mes enfants, je vous écris cela pour que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu’un vient à pécher, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus–Christ, qui est juste. Il est lui–même l’expiation pour nos péchés ; non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. 1 Jean 2.1

5. La sanctification de l’Eglise

 … Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. Éphésiens 5.25

Le Nouveau Testament, révèle dans la personne du Seigneur Jésus-Christ,  le dessein de Dieu, annoncé par les prophètes de l’Ancienne Alliance, de sauver et d’amener à la perfection un peuple pour son Fils : l’Église, l’épouse de l’Agneau.

Nous comprenons que cette épouse  doit être amenée à la perfection, telle que l’apôtre Jean nous la présente en Apocalypse 21.

 Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Apocalypse 21.2-4

Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m’adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’agneau.
Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. Son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Apocalypse 21.9-11

L’apôtre Jean a vu l’Église, comme elle sera lorsque Dieu l’aura revêtue de sa gloire.

Aujourd’hui, depuis sa création, jusqu’au moment de son enlèvement, l’Église de Christ est en construction.  Nous comprenons qu’elle n’est pas parfaite car elle est composée de personnes imparfaites, mais cependant rachetées par le sang de Jésus-Christ.

La sanctification de l’Église consiste à conduire vers un état de sainteté parfaite, celle de Dieu,  les disciples de Christ, ceux qu’il a rachetés par son sang, qui sont devenus membre de son corps. Comme pour notre sanctification personnelle le Seigneur accomplit cette œuvre par son Esprit et par sa Parole. Il accorde des dons et des ministères. Il rend capables des hommes et des femmes pour exhorter, instruire, enseigner et avertir les enfants Dieu pour l’édification de l’Eglise et le perfectionnement de ceux qui la composent.

 Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ Éphésiens 4.11-12

 Et celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, 2 Corinthiens 1.21

Ainsi, qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu. Du reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. 1 Corinthiens 4.1-2

Parmi les ministères de Christ, il y en a un qui est particulièrement adapté à la sanctification des églises, c’est celui de pasteur ou berger ou encore ancien.

Le travail spirituel des bergers qui conduisent les troupeaux, c’est à dire les églises locales, consiste à enseigner, instruire, exhorter, reprendre, par les Écritures, afin de conduire les disciples de Christ vers la sainteté.

Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice. 2 Timothée 3.16

Je vous ai parlé de notre sanctification personnelle, ici je vous entretiens de la sanctification de l’église locale, en tant qu’assemblée de Dieu, église de Christ, dans une ville, un quartier ou un village, qu’elle se tienne dans un local aménagé en lieu de prière et de culte ou dans une maison.

N’oublions pas que chaque église locale est un chandelier que le Seigneur place dans chaque ville, quartier, village, où elle naît et se développe. Or un chandelier doit éclairer d’une lumière pure et vive. C’est ce que sera une église qui se sanctifie.

La sanctification des églises est confiée en particulier à ceux qui ont la responsabilité de les conduire : des conducteurs, des bergers, établis par le Saint-Esprit ou du moins cela devrait être ainsi. La volonté du Seigneur des églises c’est que chacune soit  gouvernée, dirigée,  conduite.

S’il est vrai que le Seigneur établit des ministères sur ses assemblées, nous devons comprendre que nous sommes dépendant les uns des autres et que la sanctification de l’église, concerne chaque membre de l’assemblée.

Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. Romains 12.4

L’apôtre Paul a beaucoup écrit concernant la sanctification des églises et à ce sujet il montrait une grande sévérité comme à Corinthe :

On entend dire généralement qu’il y a parmi vous de l’impudicité, et une impudicité telle qu’elle ne se rencontre pas même chez les païens; c’est au point que l’un de vous a la femme de son père. Et vous êtes enflés d’orgueil! Et vous n’avez pas été plutôt dans l’affliction, afin que celui qui a commis cet acte fût ôté du milieu de vous! Pour moi, absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis un tel acte. Au nom du Seigneur Jésus, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus, qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus. C’est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte? Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques, non pas d’une manière absolue avec les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres; autrement, il vous faudrait sortir du monde. Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme. Qu’ai-je, en effet, à juger ceux du dehors? N’est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger? Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Ôtez le méchant du milieu de vous. 1 Corinthiens  5.1-13

Nous l’avons bien compris, il s’agit de ne pas accepter le péché dans l’église, ainsi que toute personne qui refuse d’être reprise et persiste dans son péché.

Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme. 1 Corinthiens 5.11

Ici, les péchés de certaines personnes sont précisés : impudique, cupide, idolâtre, outrageux, ivrogne, voleur.

Lisons encore :

Ne savez-vous pas que ceux qui méprisent les commandements de Dieu et lèsent les droits d’autrui n’entreront point dans le Royaume de Dieu? Ne vous faites pas d’illusions à ce sujet; il n’y aura point de part dans l’héritage de ce royaume pour les immoraux, les idolâtres, les adultères ou les pervers: débauchés, sensuels, homosexuels… 1 Corinthiens 6.9

Sachant bien que la loi n’est pas faite pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, les impies et les pécheurs, les irréligieux et les profanes, les parricides, les meurtriers, pour les débauchés, les pervers, les homosexuels, les marchands d’esclaves, les menteurs, les gens sans parole et, d’une manière générale, elle est là pour s’opposer à tout comportement contraire au bon ordre et à la doctrine menant au salut. 1 Timothée 1.9

Voici des textes qui ont le mérite d’être clairs et qui précisent l’attitude spirituelle et scripturaire à l’égard des choses qui y sont nommées et de ceux qui les pratiquent.

Nous remarquons aussi  le souci de la bonne tenue de l’église concernant la paix, le comportement respectueux les uns envers les autres, la considération, la soumission à l’enseignement des Écritures, l’exigence d’une bonne conduite, l’exhortation à la sainteté et à la charité.

Nous y trouvons une discipline certaine par la répréhension charitable à l’égard de ceux qui se conduisent mal, quelque soit leur rang dans les églises.

Parfois des mesures sévères doivent être prises envers les irréductibles, les diviseurs, les fauteurs de troubles et autres propagandistes de faux enseignements. Tite 3.19 , Romains 16.17 , 2 Thessaloniciens 3.6-14 , 2 Timothée 3.1-5

Le corps de Christ a besoin d’être en bonne santé et il est important de ne tolérer en son sein aucune source de maladie spirituelle.

Le Seigneur est à l’œuvre afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. Ephésiens 5.27

Telle que nous la voyons décrite en Apocalypse 22.11-22

 « Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d’une voix forte, en disant: Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau ». Apocalypse. 7.9

« Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son oeuvre. Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville! Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge! Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement. Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. Celui qui atteste ces choses dit: Oui, je viens bientôt. Amen! Viens, Seigneur Jésus!
Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous! » Apocalypse 22.11-21

6. Le combat de la sanctification

Lorsque nous parlons de la sanctification, il ne faut pas oublier qu’elle intervient au niveau de deux natures qui s’opposent en nous : notre ancienne nature appelée le vieil homme, influencée par des désirs charnels et notre nouvelle nature, l’homme nouveau créé selon Dieu, qui se développe en nous par le Saint-Esprit.

Notre problème c’est que nous ne savons pas toujours comment vivre cette sanctification victorieusement et nous sommes souvent frustrés et attristés par nos échecs. Il faut apprendre à vivre la sanctification, en connaître les principes actifs et efficaces.

L’apôtre Paul écrit : Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Galates 5.16

Si la vie éternelle que communique l’Esprit de Dieu nous est donnée par grâce lorsque nous recevons Christ, marcher selon l’Esprit de Dieu cela s’apprend car le chemin est semé d’embûches et truffé de pièges.

Dès le début de notre vie d’enfants de Dieu nous allons entrer dans un conflit : 

Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Galates 5.17

Si nous sommes attentifs à l’enseignement particulier de l’apôtre Paul au sujet de la dualité qui existe dans la vie d’un enfant de Dieu nous discernons ces deux natures qui s’opposent :

. la chair, notre nature charnelle, encore appelée le vieil homme.

. l’esprit régénéré, l’homme nouveau créé selon Dieu.

Une lutte est engagée : 

Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Romains 7.21

L’apôtre était lucide et discernait exactement ce qui se passait en lui :

je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon intelligence et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres. Romains 7.23

Ainsi donc, moi-même, je suis par l’intelligence  esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. Romains 7.25

Paul parle de la loi comprise et acceptée, par une intelligence régénérée par l’Esprit de Dieu (intelligence =  entendement).

Avant notre conversion, notre esprit était mort par nos offenses et par nos péchés. notre intelligence était obscurcie, nous étions étrangers à la vie de Dieu, en sorte que nos vivions selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées.  Éphésiens 2.1-3

Mais lorsque Dieu dans sa grâce nous a rendus à la vie, une lumière est venue éclairer notre esprit en sorte que notre vision des choses de Dieu est devenue claire.

Cette lumière est la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Jean 1.9

C’est ce qu’enseigne Jésus :

Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jean 8.12

Si nous lisons attentivement ce qu’écrit l’apôtre Paul, la nature nouvelle que Dieu crée en nous par son Esprit se heurte à une autre nature :  la chair, c’est à dire notre nature humaine et cela va générer un conflit, car la vie qui vient de Dieu, qui comprend la pensée de Dieu, ses sentiments, sa nature pure, sainte, juste et bonne, rencontre notre  nature charnelle,  la chair avec ses passions et ses désirs :

Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Galates 5.19

Par cette description, nous apprenons que l’expression « la chair » recouvre

. des passions qui ont trait à notre corps : l’impudicité, l’impureté, l’inconduite, l’ivrognerie, les excès de tables et d’autres choses semblables.

. des sentiments qui concernent notre âme : les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie

. des choses plus complexes de notre esprit : les raisonnements, les doutes,  l’incrédulité, la religiosité,  l’idolâtrie, la magie, l’occultisme …

Ces choses se trouvent en nous, comme l’enseigne le Seigneur Jésus-Christ :’

Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie.
Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. Marc 7.21-23

C’est cette nature pécheresse qui est opposée à ce que l’Esprit de Dieu veut produire en nous.

Le combat commence au niveau des affections :

Notre  être charnel trouve son plaisir dans des choses qui déplaisent à Dieu et il se cabre lorsque le Saint-Esprit vient pour mettre en nous des désirs et des affections nouvelles, saintes et pures.

L’apôtre Paul écrivant aux disciples de la Galatie met en évidence cette opposition :

Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; la loi n’est pas contre ces choses. Galates 5.17-24

Il termine par cette phrase :  

Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.

C’est là que le combat de la sanctification se situe :

Crucifier la chair avec ses passions et ses désirs, afin de permettre à la nature de l’Esprit de prendre la place et de grandir en nous.

Nous allons devoir choisir notre façon de vivre en fonction de ce que nous aimerons :

Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Romains 8.5

Si nous sommes réellement devenus « enfants de Dieu » et que l’Esprit de Dieu habite en nous le changement  devient  évident, nous  vivons différemment :

Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. 2 Corinthiens 5.17

Nous ne vivez plus selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en nous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Romains 8.9

Ce qui ne veut pas dire que le problème sera définitivement et totalement résolu, et qu’il n’y aura plus en nous de conflit.

Je vous ai dit, un peu plus haut, que l’apôtre Paul était lucide et voyait clair en lui, tout simplement parce que son intelligence éclairée par l’Esprit et la Parole  du Seigneur, discernait la véritable personnalité  de sa nature charnelle.

Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.
Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!… Romains 7.21-34

C’est pour cela que,  désespéré de cette nature, il n’a trouvé aucune autre solution que de la faire mourir. 

J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. Galates 2.20

Il s’agit ni plus ni moins de permettre à Christ de vivre en nous, que sa nature grandisse et remplace le vieil homme qui se corrompt par les convoitises et les mauvais désirs de la chair.

Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair.
Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Romains 8.12-14

Nous avons  vu, que lorsque nous devenons ses enfants, Dieu envoie dans nos cœurs l’Esprit de son Fils.

Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père! Galates 4.6

Nous avons donc reçu l’Esprit de Christ, qui apporte avec lui sa loi, une loi de justice, la loi de Christ, qu’il va écrire dans notre esprit et dans laquelle il va nous conduire.

Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. Hébreux 8.10

Nous l’avons compris, le Saint-Esprit, qui habite désormais en nous, va nous inspirer de nouveaux sentiments, de nouveaux désirs, de nouvelles affections, de nouveaux choix, une nouvelle manière de vivre, une nouvelle nature : la nature divine, la nature de Christ.

Nous aurons alors à nous laisser conduire par l’Esprit de Christ, accepter de lui obéir, c’est la condition : 

Afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Romains 8.4 …

Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Romains 8.14

Puisque l’Esprit est la source de notre vie, laissons- le aussi diriger notre conduite. Galates 5.25 (version Bible du Semeur)

Je vous dis donc ceci: laissez le Saint-Esprit diriger votre vie, et vous n’obéirez pas aux désirs qui animent l’homme livré à lui-même. Galates 5.16

Voici des textes qui sont très explicites et qui nous enseignent concernant la part de responsabilité qui est la notre en ce qui concerne la vie de l’Esprit qui doit prendre le pas sur la chair, car si nous voulons que notre marche avec l’Esprit ne soit pas entravée, il va falloir se dépouiller de la vieille nature.

Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits. Éphésiens 4.17-24

. à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses,

. à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.

Ce passage est important pour notre sanctification, car il montre une situation d’opposition radicale entre l’ancienne manière de vivre et notre nouvelle situation en Christ.

.Vous ne devez plus marchez comme les païens …

.Vous avez appris Christ, autrement dit vous connaissez Christ.

La Parole de Christ, dans le texte ci-dessus, dit que « En Jésus Christ nous sommes ou devrions être instruits de plusieurs choses indispensables pour plaire à Dieu » : 

1. à nous dépouiller, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses. 

Nous trouvons différentes expressions qui peuvent nous aider à comprendre comment nous pouvons nous dépouiller, ôter le vieux vêtement, la nature charnelle.

Se séparer : 

C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. 2 Corinthiens 6.17

Renoncer : 

Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. – Tite 2.12

Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines,  Colossiens 3.8

S’abstenir : 

abstenez-vous de toute espèce de mal. 1 Thessaloniciens 5.22

Se détourner : 

Ne soyez pas comme vos pères, auxquels s’adressaient les premiers prophètes, en disant: Ainsi parle l’Éternel des armées: Détournez-vous de vos mauvaises voies, de vos mauvaises actions!  Zacharie 1.4

Rejeter : 

Rejetez loin de vous toutes les transgressions par lesquelles vous avez péché; faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? Ézéchiel 18.31

Ces différentes expressions désignent  toutes un changement de mentalité et de comportement. Cela  demande une décision volontaire et nécessite un effort de notre part.

Paul dit « Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti. »

2. A être renouvelés dans l’esprit de notre intelligence. Il s’agit :

. de renouveler chaque jour notre communion avec le Seigneur, comme ranimer un feu, rallumer une lampe, boire à nouveau,  remplir un récipient qui s’est vidé, etc.

. de ranimer un don reçu de Dieu. 2 Timothée 1.6

. de renouveler une provision, une plénitude.

Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce; Jean 1.16

en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. Éphésiens 3.19

Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit; Éphésiens 5.18

3. A revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. 

Cette nouvelle expression désigne une action de foi, comme se revêtir d’un vêtement. Il est question de se revêtir du Seigneur Jésus-Christ, de s’envelopper de sa justice comme d’un manteau, de revêtir ses sentiments, de se revêtir d’humilité, etc…

  • Romains 13.14 :

Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises.

  • Éphésiens 6.11 :

Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.

  • Colossiens 3.12:

Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience.

  • Colossiens 3.14 :

Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection.

  • 1 Pierre 5.5 :

Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d’humilité; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles.

Nous pouvons le constater, c’est un programme  qui nous engage à persévérer chaque jour dans ce qui est spirituel, dans le chemin où l’Esprit Saint nous conduit.

L’homme nouveau,  se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé. Colossiens 3.10

Nous l’avons vu, l’Esprit Saint qui habite en nous, est là pour opérer, accomplir, l’œuvre de Dieu. 

. créer en nous de nouvelles aspirations, de nouvelles affections, de nouveaux désirs.

. nous inspirer des bonnes dispositions à l’égard de la loi de Christ

. nous éclairer, nous faire comprendre et discerner ce qui plait à Dieu

. inspirer à notre cœur de bons sentiments, de miséricorde, de patience, d’amour, de bonté, de compassion, etc.

. faire croître en nous la nature de Christ, l’homme nouveau qui se renouvelle chaque jour, par notre communion avec Christ.

. nous fortifier puissamment dans notre être intérieur afin que nous soyons capables d’être victorieux dans notre combat.

7. Le principe de la sanctification

La sanctification fait l’objet d’un effort permanent, elle demande une persévérance de chaque jour, elle durera tant que nous serons dans notre corps terrestre, c’est pour cela que nous devons saisir le principe de la vraie sanctification, celle qui est spirituelle.

N’oublions pas que la sainteté, qui est le but de la sanctification est « un fruit »

Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. Romains 6.22

Pour produire le fruit de la sainteté, il faut demeurer en Jésus-Christ, car comme nous allons le voir, notre sanctification  dépend de notre communion avec Christ, le Seigneur.

Jésus-Christ a été fait pour nous sanctification, dit autrement :

Il est notre sanctification. Dieu a choisi son fils pour nous sanctifier.

Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption, afin, comme il est écrit, Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur. 1 Corinthiens 1.30-31

Jésus dit qu’il se sanctifie pour nous.

Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Jean 17.19

En se sanctifiant pour nous Jésus est devenu « Celui qui sanctifie ».

Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères, Hébreux 2.11

Comprenons bien la réalité de la relation de Christ avec nous :

Il nous appelle « ses frères », c’est à dire  ceux qui ont le même Père, qui sont de la même famille que Lui, ceux qu’il va amener à partager « sa vie »

La sanctification repose sur deux éléments essentiels :

1) Elle est l’œuvre que Dieu opère en nous, selon ce qui est écrit :

 « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! » 1 Thessaloniciens 5.23

2) Elle dépend de notre ardeur à la désirer et à la rechercher :

 « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. »  Marc 12.30

C’est notre désir ardent, notre soif de sainteté et de pureté qui nous conduira à nous attacher au Seigneur, comme Barnabas exhortait les nouveaux disciples d’Antioche :

Lorsqu’il fut arrivé, et qu’il eut vu la grâce de Dieu, il s’en réjouit, et il les exhorta tous à rester d’un cœur ferme attachés au Seigneur. Actes 11.23

C’est ce que nous enseigne Jésus lui-même, en parlant de la nécessité de demeurer attaché à lui pour porter du fruit.

Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Jean 15.4-5

Le cep et les sarments

Dans son enseignement le Seigneur nous explique quelles sont les conditions à remplir pour atteindre l’objectif qu’il nous fixe :

Porter du fruit et glorifier Dieu. Par cette parabole il nous fait comprendre la nature de notre relation avec lui. Il nous enseigne que la qualité et l’efficacité de notre vie d’enfant de Dieu, ainsi que l’exaucement de nos prières, dépendent de la qualité de cette relation.

Le sarment est par nature attaché, uni, au cep dont il dépend. Jésus utilise cette image pour préciser la nature de notre relation avec lui : une véritable union. La qualité de notre vie chrétienne dépend de notre union avec Jésus-Christ, le cep de Dieu. Étant dépendants de Christ, nous ne pouvons porter de fruit sans LUI. Jean 15.5

Le sarment fait partie intégrante du cep, il naît de lui et se développe en lui. Il est de la même nature.

Lorsque nous devenons enfants de Dieu, nous devenons une même plante avec le Seigneur Jésus-Christ… Nous sommes greffés en lui, c’est une œuvre spirituelle. C’est ce que nous comprenons du passage de l’épître aux Romains 6.4-5 (version Parole vivante d’A.Kuen)

Par le baptême, nous avons donc été ensevelis avec lui afin de partager sa mort. Tout ce que nous étions autrefois est à présent mort et enterré. Et pourquoi cela? Vous savez que le Christ a été ressuscité d’entre les morts par la puissance glorieuse du Père: nous aussi, nous avons reçu une nouvelle vie et nous sommes appelés à mener notre existence sur un plan nouveau.

Car nous sommes devenus un seul et même être avec lui. Nous lui avons été incorporés-comme le greffon à son porte- greffe. Si donc nous avons été implantés en sa mort pour mourir avec lui, nous le serons aussi en sa résurrection pour revivre comme lui.

Comme le sarment est naturellement uni au cep dont il fait partie, nous sommes spirituellement unis à Christ, afin de vivre de lui, de sa vie. C’est l’œuvre de Dieu en réponse à notre foi en Christ : 

A tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle(la Parole) a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Jean 1.12-13

L’union du sarment au cep est naturelle, elle ne dépend pas du sarment. Mais en ce qui nous concerne, notre communion avec Christ dépend en partie de nous.

Nous avons à nous attacher à lui et à demeurer en lui, selon l’instruction du Seigneur :

« Demeurez en communion avec moi, je resterai uni à vous et j’agirai en vous » Jean 15.5

Il y a donc au départ une décision de notre part en réponse à l’appel de Christ. Nous devons vouloir porter du fruit. C’est la première condition.

Il y a des personnes qui se contentent d’être sauvées, leur objectif se limite au salut de leur âme et c’est déjà une bonne chose, mais l’évangile ne nous propose pas seulement une assurance tous risques pour la vie éternelle.

Les enseignements du Seigneur sont clairs : 

. Vivre une vie qui l’honore et glorifie notre Père céleste.

. Lui rendre témoignage. Actes 1.8 –

. Faire des disciples. Matthieu 28.19

. Servir Dieu et attendre le retour du Seigneur. 1Thessaloniciens 1.9

L’objectif du Père, pour ceux qui ont cru en son Fils, c’est qu’ils portent du fruit et qu’ils en portent toujours plus !  C’est la volonté de Dieu pour ses enfants, la pensée de Jésus pour ses rachetés et le désir de l’Esprit. La situation normale d’un vrai disciple. Jean 15.1-8

Je vous ai dit plus haut, que la sainteté est le fruit de notre nouvelle vie en Jésus-Christ, selon ce qui est écrit :

Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. Romains 6.22

Rappelons nous encore cette parole qui nous précise la volonté de Dieu à cet égard :

Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification. 1 Thessaloniciens 4.3

Voici donc quelques instructions pratiques pour être un disciple accompli du Seigneur Jésus-Christ, en marchant dans la sanctification :

a) L’appartenance. 

Comme le sarment appartient au cep, les rachetés de l’Agneau lui appartiennent.

Ce n’est pas systématique. Cela demande notre accord, une décision personnelle :

« Donnez vous vous-mêmes à Dieu ».

Romains 6.13 ,1 Corinthiens 6.20 , 2 Corinthiens 5.15

b) la dépendance.

Sans lui nous ne pouvons rien faire. Jean 15.5

Nos seuls efforts ne sont pas suffisants, nous devons compter sur Jésus, nous appuyer sur lui, nous confier en lui, rechercher la force en lui, car la notre n’est que faiblesse. Le Seigneur seul peut nous communiquer la force dont nous avons besoin.

c) sa présence. Jean 15.4

L’apôtre Paul affirme :

Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. Galates 2.20

Et si Christ est en nous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. Romains 8.10

Par son Esprit, Christ vient demeurer en moi, dans mes pensées, mes sentiments, mon vouloir… Romains 8.9-10 , Ephésiens 3.14-17

Par sa Parole habitant abondamment en moi, Jésus éclaire et inspire ma vie – Colossiens 3.16, Hébreux 4.12

d) l’attachement.

Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Jean 15.4

« Comme le sarment est attaché au cep ». Il y a un lien intime et personnel entre le cep et chacun des sarments qu’il porte.

Jésus précise que ce lien c’est un amour réciproque., il dit

« si quelqu’un m’aime… mon Père l’aimera… nous viendrons habiter chez lui. » Jean 14.23

Il y a dans l’amour deux éléments qui dépendent l’un de l’autre :

1) un lien affectif :

Il nous aime, nous l’aimons

2) un choix personnel :

nous voulons

L’attachement au Seigneur est le fait à la fois de nos sentiments d’amour pour lui et de notre volonté.

Nous pouvons traduire l’attachement par « la fidélité ». Cela donne une dimension d’exclusivité et de durée dans le temps : demeurer attachés au Seigneur chaque jour que nous vivons.

Enfin, nous pouvons définir ces quatre éléments :

L’appartenance, la dépendance, sa présence et l’attachement, par un seul mot : la communion, être uni à Christ, un avec lui.

Il dit de sa situation avec son Père :

Moi et le Père nous sommes un.

Cela signifie :

Même pensée, même sentiment, même volonté, même but, même projet… Lui en nous et nous en lui : une même âme, un même cœur, une même vie, une même plante …

Nous découvrons que le Père veut que tout ce qui vient de Lui nous soit communiqué par son Fils Jésus-Christ !

En fait tout ce qui nous vient du Père nous est donné par et en son Fils Jésus-Christ et ce qui est à Jésus nous est donné par le Saint-Esprit. Jean 16.14

Nous devons savoir que tout le fruit d’une vie de disciple de Christ, ne peut être que le résultat de notre communion personnelle avec le Seigneur lui-même.

Si nous nous détachons de Christ, le cep, nous nous mettons en dehors de sa communion. Nous devenons un sarment coupé, séparé du cep, qui se dessèche et que l’on brûle.

L’union  constante avec Christ, le cep de vigne, est essentielle pour porter du fruit, produire la nature sainte, pure, aimante et juste de Celui à qui nous sommes attachés et unis. Le Père interviendra alors pour émonder, couper, tout ce qui va nuire au développement de ce fruit.

A lire pour compléter cette étude :

 . Être tenté et ne pas succomber.

 . Le Cep et les sarments.

(directement sur le site d’origine)

Source de l’article

 

Que Dieu vous bénisse

*.=*.=*.=*.=*.

 

 

 

le péché. Pasteur Léopold Guyot

 

 

Actes 2.38-39.

 

Il est le problème le plus grave et le plus destructeur de la société humaine. Dans un monde où la notion du péché est de plus en plus banalisée, les chrétiens ont besoin de connaître sa véritable nature afin de prendre conscience de sa gravité et des conséquences qu’il engendre. La notion du péché est souvent altérée d’une part à cause de l’ignorance à son sujet et d’autre part en raison d’un certain laxisme dû à un manque de courage.

Il est tellement présent dans le cœur de l’être humain, dans la société, et même dans l’église, que s’élever contre lui, le dénoncer clairement et le combattre, n’est pas toujours facile, ni bien accepté !

Le but de cet article est d’amener les lecteurs à considérer la gravité du péché afin de chercher le pardon et la délivrance auprès du Seigneur dans une réelle repentance et une foi sincère. Et aussi de créer dans nos cœurs un sentiment de répulsion à son égard, selon qu’il est écrit :

Vous qui aimez l’Eternel, haïssez le mal! Il garde les âmes de ses fidèles, Il les délivre de la main des méchants. Psaumes 97.10

Qu’est ce que le péché ?

La définition biblique du péché se trouve dans 1 Jean 3:4, et il est intéressant de comparer plusieurs versions du texte, en commençant par la plus connue :

Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. (Segond)

Celui qui commet le péché viole la Loi de Dieu, car le péché, par définition, c’est la violation de cette Loi. (Version Le Semeur)

Dans ces passages le péché est défini comme une transgression.

Quiconque pèche s’oppose à la loi de Dieu, car le péché est la révolte contre cette loi. (Bible Français Courant)

Une autre version le montre comme une opposition à Dieu, une révolte, ce qui exprime la notion d’un acte délibéré.

Tous ceux qui commettent des péchés luttent contre Dieu. En effet, commettre des péchés, c’est lutter contre Dieu. (Parole de vie)

Il est aussi défini comme un acte inique, qui manque à l’équité, contraire à la justice :

Quiconque commet le péché commet aussi l’iniquité ; car le péché, c’est l’iniquité. (TOB)

Quiconque fait le péché fait aussi le mal ; c’est le péché qui est le mal. (NBS)

La lecture des différentes traductions de la Bible aide à mieux comprendre la nature du péché, selon la pensée de Dieu.

Dieu par ses prophètes, Jésus Lui-même et ses apôtres, le dénoncent sans complaisance, le considérant comme une chose qui est dans le cœur même de l’être humain, qui souille et détruit tout ce qu’il touche.

Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie.
Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. Marc 7:21-23

Il faut situer le péché par rapport à différentes situations : envers Dieu, contre le Fils de Dieu, à l’égard de l’Esprit de Dieu, et aussi par rapport aux autres et à nous mêmes.

Le péché contre Dieu est premièrement l’incrédulité, refuser de croire que Dieu existe et qu’il est le Créateur.

La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.
En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Romains 1.18

C’est rejeter Dieu, s’opposer à ses lois et pratiquer ce qui lui déplait.

Pécher contre le Fils de Dieu consiste à nier son origine, à mépriser ses paroles, son enseignement, à rejeter son sacrifice pour notre salut, à nier sa résurrection, à blasphémer contre lui.

Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. Jean 3.36

Pécher contre le Saint-Esprit c’est lui résister, négliger ses dons, éteindre son action en refusant de l’écouter. nier ses œuvres, l’attrister par nos mauvaises actions..

Jésus a parlé d’un péché particulier qu’il appelle « blasphémer contre le Saint-Esprit », qui ne peut être pardonné. Il s’agit d’un péché volontaire, commis par des personnes qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir.

Or malgré l’évidence ces personnes rejettent la grâce de Dieu que le Saint-Esprit leur avait fait connaître, il outragent ainsi « l’Esprit de la grâce ».

Lisez à ce sujet l’étude : Le péché impardonnable

Les conséquences du péché

Le péché revêt des formes différentes et si certaines peuvent paraître plus bénignes que d’autres, il est toujours grave.

De nombreux passages bibliques révèlent les conséquences tragiques du péché. On peut les résumer par cette parole de l’apôtre Paul : Le salaire du péché c’est la mort ! Romains 6.23

Si nous voulons comprendre la gravité du péché, il faut considérer ses conséquences et le prix que Jésus-Christ le Fils de Dieu a dû payer pour nous en délivrer.

Les conséquences du péché sont nombreuses et diverses, d’ordre spirituel, moral et physique.

Le péché est destructeur !

La première chose qu’il détruit c’est notre relation avec Dieu et tout ce que cela implique, à commencer par la « mort spirituelle », suivie de nombreuses autres effets nocifs.

Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face Et l’empêchent de vous écouter. Esaïe 59.1

Au commencement, lorsque Dieu créa le monde et plaça Adam et Eve dans le jardin d’Eden, ils ne connaissaient pas le péché et tout était très bon.

Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. Genèse 1.31

Mais le péché est entré dans le monde et tout s’est déréglé.

La lecture de la Parole de Dieu nous révèle l’existence d’un être qui s’oppose constamment aux desseins de Dieu et au bonheur de l’humanité. Il est appelé le diable, Satan, c’est à dire « le mauvais » ou « le méchant », menteur et père du mensonge, meurtrier, malfaisant et rusé. C’est le « tentateur » qui se déguise en ange de lumière pour séduire les êtres humains afin de les entraîner dans le mal, les séparer de Dieu et les perdre.

Il était là dès le commencement et il est venu avec ruse séduire Eve par des insinuions malveillantes et une apparence de vérité.

« Dieu a-t-il réellement dit ? » puis « Vous ne mourrez pas, mais Dieu sait que … » Autrement dit « Dieu vous a menti, pour préserver sa domination sur vous, il ne veut pas que vous soyez comme lui, des dieux ! » Genèse 3.1-4

Il a ainsi semé le doute dans le cœur de la femme qui à son tour a entrainé son mari à transgresser l’ordre de leur Créateur. Ainsi le sentiment de confiance, fondement sur lequel reposait la vie dans le jardin a été détruit, laissant place à la peur, la défiance, le rejet sur l’autre de sa responsabilité, et plus tard avec Caïn, les mauvais sentiments, la haine et le meurtre.

Le serpent ancien, le père du mensonge, meurtrier dès le commencement a inoculé son venin dans le cœur de l’être humain !

Adam et sa femme devenus pécheurs leur communion avec Dieu a été rompue. Exclus du jardin de Dieu, privés de la présence quotidienne de leur Créateur, ils étaient coupés de la source qui leur assurait la vie et tout ce qui contribuait à leur bonheur.

Le diable dans sa méchanceté et sa haine de Dieu, en entrainant Adam et Eve dans le péché, a détruit le lien qui les unissait à leur Créateur et entre eux, la confiance de laquelle découlait une harmonie paisible et heureuse pour toute la création. .

Le péché est destructeur.

Le premier péché de l’être humain fut une désobéissance. Cela peut nous paraître étrange qu’une « simple désobéissance » entraine de telles conséquences.

Parfois on peut dire :

« Oh ! Ce n’est qu’un simple mensonge ». Cependant, c’est comme cela que « le père du mensonge » a entrainé le premier Adam et Eve à transgresser l’ordre divin.

Le résultat a été terrible non seulement pour eux, mais aussi pour toute l’humanité qui a suivi leur exemple :

« par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,…Romains 5.12

Le premier résultat du péché c’est qu’il sépare l’être humain de Dieu son Créateur source de toute vie, provoquant ainsi la mort, d’abord spirituelle, et ensuite physique.

Dieu est la source de la vie, il est le Père des esprits de toute chair, il tient dans sa main l’âme de tout ce qui vit et non seulement il donne la vie éternelle, mais aussi tout ce qui contribue à notre bien être terrestre.

Le péché empêche les être humains de jouir pleinement des bontés de Dieu et les prive de la vie éternelle.

Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres… Ephésiens 2.1

Il y a des péchés dont les conséquences sont plus graves que d’autres car ils impliquent des souffrances pour ceux qui en sont les victimes.

Le mensonge, la tricherie, la malhonnêteté, créent une méfiance toujours plus grande entre les gens et provoquent des animosités, des conflits et des ruptures.

L’orgueil, l’ambition démesurée, le goût et la recherche du pouvoir, produisent des rivalités, des querelles, des luttes familiales, sociales et dans le monde des guerres meurtrières.

L’injustice, l’égoïsme, le mépris des autres, la jalousie, la colère, la méchanceté, la haine engendrent des drames allant parfois jusqu’au meurtre.

La cupidité, l’avarice, l’amour de l’argent et des richesses, sont la cause de toutes sortes de maux.

L’adultère et la fornication produisent les divorces, la destruction des familles et la souffrance de ceux qui en sont victimes, parents et enfants.

La « liberté sexuelle », dès l’adolescence et par la suite, génère une société sans repères ni règles morales, encore moins spirituelles, produisant la confusion et les pratiques contre nature citées dans l’épitre de l’apôtre Paul aux disciples de Rome. Romains 1.26-31

L’usage des drogues, du tabac et autres stupéfiants, crée des dépendances douloureuses et de nombreuses maladies.

Les excès de l’alcool occasionnent la déchéance, la violence, l’inconscience du danger, d’où de nombreux et tragiques accidents.

La liste des méfaits du péché est longue, mais le plus grave est la perdition éternelle des pécheurs qui ne se repentent pas.

Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu.1 Corinthiens 6.9-10 

Quant aux lâches, aux infidèles et inconstants, aux dépravés, assassins, noceurs et adultères, aux idolâtres et adeptes des pratiques occultes, bref à tous ceux qui s’écartent de la vérité, leur part sera l’étang ardent de feu et de soufre, la seconde mort. Apocalypse 21-8

Peut-être, quelqu’un dira : « Mais n’exagérez pas, nous ne sommes pas si mauvais, tous ne sont pas abominables. »

Les Ecritures répondent sans ambigüité :

Quoi donc! sommes-nous plus excellents? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du péché, selon qu’il est écrit: Il n’y a point de juste, Pas même un seul;Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu; Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul; … Romains 3.9-12

Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; Romains 3.23

C’est pourquoi Jésus dit :

« Si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. » Luc 13.3

On entend parfois parler du péché comme d’une faiblesse morale ou la conséquence de quelques antécédents familiaux dont les gens ne seraient pas responsables. On peut ainsi remonter jusqu’à Adam et Eve, en passant par nos parents et grands parents, qui en porteraient la responsabilité. C’est toujours facile de trouver des excuses et des boucs émissaires !

Il est attristant de constater chez les chrétiens un véritable laxisme à l’égard de certains comportements reflétant un esprit mondain frivole et impur.

Nous observons dans les églises l’existence d’une conception étrangère à celle de la Bible concernant le péché, une espèce de sentimentalisme sirupeux, fondé sur les théories tendancieuses et bonasses des psychos-trucs et machins, construite à partir de « nos bons sentiments » humains.

Il faut revenir à la réalité de ce que Dieu pense du péché et des pécheurs, de la façon dont il nous en parle par la bouche ou la plume de ses prophètes dans la Bible, seule référence sûre.

Dieu ne nous demande pas des excuses. Il attend des pécheurs qu’ils se repentent en confessant humblement leurs péchés, puis qu’ils croient à la valeur du sang de son Fils Jésus, pour en être purifiés et enfin qu’ils se convertissent en se détournant du mal.

Le péché doit nous attrister à cause de ce qu’il est : une souillure mortelle, un lien étouffant, un acte destructeur. En considérant ses conséquences nous devons prendre conscience de sa gravité et l’avoir en horreur. « Ayez le mal en horreur ! » Romains 12.9

Tristesse, repentance

La conscience du péché produit premièrement la tristesse dans le cœur des gens sincères, c’est la repentance selon Dieu.

En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. 2 Corinthiens 7.10

Cette tristesse selon Dieu est le résultat de l’action du Saint-Esprit qui convainc de péché de le cœur humain.

Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement. Jean 16.8

Après avoir entendu ce discours, ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous? Actes 2.37

Il est indispensable de prendre conscience de la gravité de notre péché, je dis bien « du notre » premièrement, car il est toujours facile de trouver plus grands pécheurs que soi !

Notre péché peut être différent, nous paraître moins grave, mais il n’en est pas moins destructeur et souvent hypocrite. Nous le cachons parfois sous des apparences de fausse piété religieuse et y ajoutons l’orgueil.

Deux hommes montèrent au temple pour prier; l’un était pharisien, et l’autre publicain.
Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus.
Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.
Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. Luc 18.10-14

Les hommes de foi de l’Ancien Testament, des rois, des prophètes, les disciples de Jésus, des hommes et des femmes de toutes situations sociales, ont pris conscience de la nature et de la gravité de leur péché lorsqu’ils ont eu la révélation de la Sainteté de Dieu ou du Seigneur Jésus-Christ.

Le prophète Esaïe s’écrie :

Alors je dis: Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures… j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Eternel des armées. Esaïe 6.5

Le roi David et bien d’autres ont été convaincu de leur misère et ils ont imploré le pardon de Dieu?

Quand Simon Pierre réalisa qui était Jésus il tomba sur ses genoux et lui dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. Luc 5.8

L’apôtre Paul convaincu de sa nature pécheresse s’écrie :

Misérable que je suis

lorsque je pense à la nature de mes péchés, je suis toujours honteux et confus. Si je n’avais pas l’assurance de la grâce de Dieu et de son pardon accordé par la foi en son Fils Jésus, je serais terriblement malheureux et effrayé.

Le prophète Jérémie a écrit :

Quand je pense à ma détresse et à ma misère, A l’absinthe et au poison;
Quand mon âme s’en souvient, Elle est abattue au dedans de moi. Lamentations 3.19

Mais il ajoute aussitôt :

Voici ce que je veux repasser en mon coeur, Ce qui me donnera de l’espérance.
Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme;
Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande! Lamentations 3.22 -33

Ne minimisons jamais le péché quel qu’il soit. Le fait que Dieu pardonne le péché n’est pas une raison pour le rendre banal.

Reconnaître son péché, en être attristé, les confesser à Dieu, c’est l’attitude normale selon les Ecritures pour revenir vers Dieu et recevoir son pardon.

Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 1 Jean 1.9

Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité; J’ai dit: J’avouerai mes transgressions à l’Eternel! Et tu as effacé la peine de mon péché. Psaumes 32.5

Tes péchés sont pardonnés

A plusieurs reprises, Jésus à annoncé cette bonne nouvelle à des personnes dont le mal le plus profond était intérieur :

Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. Matthieu 9.2

Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum,
38 et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum … Et il dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés.

Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes: Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés? Mais Jésus dit à la femme: Ta foi t’a sauvée, va en paix. Luc 7.37-50

Dieu ne change pas, Jésus-Christ est toujours le même, la sincérité de la repentance et la foi sont en tous temps les seuls éléments pour recevoir le pardon de nos péchés.

Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. Actes 10.43

Pierre leur dit:

Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Actes 2.38

Déjà sous l’ancienne alliance, on reconnaissait la bonté, la miséricorde et les compassions de Dieu pour ceux qui cherchaient en Lui leur salut :

Mon âme, bénis l’Eternel, Et n’oublie aucun de ses bienfaits! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies; C’est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de miséricorde; C’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te fait rajeunir comme l’aigle. L’Eternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés.
Il a manifesté ses voies à Moïse, Ses oeuvres aux enfants d’Israël. L’Eternel est miséricordieux et compatissant, Lent à la colère et riche en bonté; Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours; Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités. Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent; Autant l’orient est éloigné de l’occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions. Comme un père a compassion de ses enfants, L’Eternel a compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière. Psaume 103

Peut être craignons nous de fatiguer la patience du Seigneur ?

Alors souvenons nous des paroles du prophètes : Notre Dieu ne se lasse pas de pardonner. Esaïe 55.7

Celui qui nous ordonne de pardonner aux autres sans restriction, le fait aussi pour nous :

Et s’il a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept fois il revienne à toi, disant: Je me repens, -tu lui pardonneras. Luc 17.4

Voici encore ce que je proclame avec le psalmiste :

Heureux celui à qui la transgression est remise, A qui le péché est pardonné!
Heureux l’homme à qui l’Eternel n’impute pas d’iniquité, Et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude! Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je gémissais toute la journée; Car nuit et jour ta main s’appesantissait sur moi, Ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. -Pause. Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité; J’ai dit: J’avouerai mes transgressions à l’Eternel! Et tu as effacé la peine de mon péché. Psaume 32.-5 De David. Cantique.

Le pardon du Seigneur est complet, il va jusqu’à oublier nos péchés :

C’est moi, moi qui efface tes transgressions pour l’amour de moi, Et je ne me souviendrai plus de tes péchés. Esaïe 43.25

Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Hébreux 10.17

C’est dans la mesure où nous aurons compris la gravité du péché et du malheur qu’il engendre, que nous apprécierons à sa juste valeur le don de l’amour de Dieu à notre égard : Son Fils unique, Jésus-Christ notre Seigneur, offrant sa vie en sacrifice sur la croix afin d’expier notre péché et nous en délivrer.

La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. 1 Jean 1.5 – 2.2

Va et ne pèche plus.

Les pharisiens, pour tendre un piège à Jésus, lui avaient amené une femme surprise en flagrant délit d’adultère qui selon la loi de Moïse devait être lapidée.

Mais le Seigneur n’est pas venu pour condamner :

Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée? Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus. Jean 8:4-10

A un homme qu’il rencontra après l’avoir guéri de sa paralysie, Jésus dira :

Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. Jean 5.14

Le pardon implique pour ceux et celle qui en sont bénéficiaires une attitude différente à l’égard du péché.

Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres. Tite 2.11

Reconnaissons le péché pour ce qu’il est vraiment et les conséquences qu’il engendre, afin de nous en repentir sincèrement, en recevoir le pardon et nous en éloigner en marchant dans la sanctification.

Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde?
Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. Romains 6.1

N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Ephésiens 4.30

Dossier : La sanctification.

Source de l’article

Que Dieu vous bénisse

*.=*.=*.=*.=*.

 

 

 

 

Nos jugements. Pasteur Léopold Guyot

 

 

Romains 2 .1-2

 

Juger, ne pas juger.

Matthieu 7.1:

Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ?

Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ?

Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère.

1 Corinthiens 5.11-13 :

Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme. Qu’ai-je, en effet, à juger ceux du dehors? N’est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger? Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Ôtez le méchant du milieu de vous.

Il y a-t-il contradiction entre la parole de Jésus et l’enseignement de l’apôtre Paul concernant les jugements ?

D’abord, essayons de bien comprendre ce qui est écrit dans la Parole de Dieu à ce sujet.

Il y a différentes significations du mot « jugement »

Juger avec le sens de discerner. Faire la différence entre les choses ou les gens.

Hébreux 5.14 :

Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal.

Juger avec le sens de donner une appréciation sur la valeur d’une chose ou des gens ou la gravité d’une faute. On juge devant un tribunal…de l’innocence ou de la culpabilité, de la gravité des faits.

Matthieu 16.27 :

Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges; et alors il rendra à chacun selon ses œuvres.

2 Corinthiens 5:10:

Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps.

Juger dans le sens de condamner.

Jean 3.18:

Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Les pharisiens avaient condamné une femme surprise en flagrant délit d’adultère, mais Jésus a levé leur jugement et absout la femme.

L’apôtre Paul enseigne que devons exercer le jugement dans l’Église.

Lire : 1 Corinthiens 5 .1-1 Corinthiens 6.8

Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme.
Qu’ai-je, en effet, à juger ceux du dehors? N’est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger? Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Ôtez le méchant du milieu de vous.

D’après ce texte et d’autres passages, nous voyons que l’église est amenée à prendre des décisions graves, à prononcer des jugements, à cause de la conduite scandaleuse de certains chrétiens.

Lire aussi :

2 Thessaloniciens 3.6:

Nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre, et non selon les instructions que vous avez reçues de nous.

2 Thessaloniciens 3.14:

Et si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il éprouve de la honte.

2 Thessaloniciens 3.15:

Ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère.

Jésus a donné des instructions précises concernant la nécessité d’intervenir en cas de mauvaise conduite d’un frère (ou d’une sœur)

Mathieu 18.15-18 :

Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.

Ici, il s’agit premièrement d’une répréhension fraternelle entre deux frères. La discrétion, la miséricorde et la douceur s’imposent, ainsi que la prière.(1 Jean 5.16).

Il est question de quelque chose dont nous sommes les témoins oculaires.

Dans un premier temps il s’agit d’un avertissement, d’une répréhension fraternelle, afin de ramener dans la bonne voie.

Ensuite, en cas d’échec, prendre avec soi deux ou trois frères ou sœurs spirituels et recommencer la même démarche.

Enfin, en dernier recours, l’affaire est placée devant l’église, qui doit exhorter le coupable à la repentance. En cas de refus, si un jugement doit être prononcé, il doit l’être par l’ensemble de l’église.

Le Seigneur Jésus-Christ nous donne une règle d’or :

Ne pas jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice. Jean 7.24

Ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi?

Matthieu 18.33

Voici d’autres passages qui nous enseignent sur les sentiments qui doivent nous animer à l’égard de ceux que nous sommes amenés à reprendre :

Colossiens 3.12:

Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience.

Galates 6.1 :

Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté.

Malgré sa sévérité apparente, l’apôtre Paul écrit qu’il parlait de certains en pleurant :

Philippiens 3.18:

Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j’en parle maintenant encore en pleurant.

Pourtant, il a dû intervenir parfois avec vigueur :

2 Corinthiens 13.1-2 :

Je vais chez vous pour la troisième fois. Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou de trois témoins. Lorsque j’étais présent pour la seconde fois, j’ai déjà dit, et aujourd’hui que je suis absent je dis encore d’avance à ceux qui ont péché précédemment et à tous les autres que, si je retourne chez vous, je n’userai d’aucun ménagement.

1 Corinthiens 5.3-5 :

Pour moi, absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis un tel acte. Au nom du Seigneur Jésus, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus, qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus.

1 Timothée 1.20:

De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer.

Et pourtant le même apôtre, qui exerçait ces jugements qui peuvent nous paraître terribles, écrit :

2 Corinthiens 12.21:

Je crains qu’à mon arrivée mon Dieu ne m’humilie de nouveau à votre sujet, et que je n’aie à pleurer sur plusieurs de ceux qui ont péché précédemment et qui ne se sont pas repentis de l’impureté, de l’impudicité et des dissolutions auxquelles ils se sont livrés.

Nous constatons par une lecture attentive de la Parole de Dieu, que les jugements divins, prononcés par Dieu lui-même ou par ses serviteurs, sont toujours empreints d’une profonde tristesse. Ils n’interviennent qu’après que tous les autres moyens ont été utilisés pour ramener ceux qui s’égarent.

Lorsque des jugements doivent être prononcés dans l’église, ils doivent l’être par des personnes spirituelles, compatissantes et miséricordieuses. Et toujours respecter des règles précises :

Etre inspirés par la Parole écrite de Dieu et être fondés sur ses instructions.

Etre spirituels, c’est à dire inspirés par le Saint-Esprit.

N’intervenir qu’après que toutes les autres tentatives ont échoué.

Etre miséricordieux, empreints de compassion et de bonté.

Etre justes, fondés sur l’impartialité.

Etre solidement établis, sur des choses précises. (Si tu vois … d’après plusieurs témoins oculaires)

Il y a des jugements injustes, ceux qui sont prononcés selon la chair, comme le dit Jésus : Vous jugez selon la chair. Jean 8.15

– Sur les apparences. des soupçons ou des rumeurs :

Esaïe 11.3:

Il respirera la crainte de l’Éternel; Il ne jugera point sur l’apparence – Jean 7.24 Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice.

– Iniques, inspirés par les mauvais sentiments, les mauvaises pensées.

Jacques 2.4 :

Ne faites-vous pas en vous-mêmes une distinction, et ne jugez-vous pas sous l’inspiration de pensées mauvaises?

Habakuk 1.4 :

Aussi la loi n’a point de vie, La justice n’a point de force; Car le méchant triomphe du juste, Et l’on rend des jugements iniques.

Psaumes 82.2:

Jusques à quand jugerez-vous avec iniquité, Et aurez-vous égard à la personne des méchants?

– Sur des à priori.

des jugements influencés par des considérations relatives à la position, la richesse ou l’aspect extérieur de la personne en question. Dieu nous rappelle que nous sommes tous appelés à comparaître devant un Juge qui n’aura pas égard à de telles considérations Romains 2.11, Éphésiens 6.9

Colossiens 3.25 :

Car celui qui agit injustement recevra selon son injustice, et il n’y a point d’acception de personnes.

Cette parole doit nous inspirer une crainte respectueuse afin de ne pas prononcer de jugements injustes. 1 Pierre 1.17, Jacques 2.1-9 , Actes 10.34

– Collectifs, englobant un ensemble de personnes.

En pensant à tout ce qu’on entend de désobligeant, blessant et parfois injurieux sur les églises de diverses dénominations, religions traditionnelles, anciennes ou nouvelles, sur les pasteurs et autres responsables d’églises, je me disais que les paroles mauvaises et les disputes sont destructrices et ces jugements collectifs sont injustes, car ils accusent et blessent tout le monde sans distinction.

– Injurieux.

Matthieu 5.22:

Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges; que celui qui dira à son frère: Raca! mérite d’être puni par le sanhédrin; et que celui qui lui dira: Insensé! mérite d’être puni par le feu de la géhenne.

Jude 1.9:

Or, l’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit: Que le Seigneur te réprime!

Juger, ne pas juger – Matthieu 7.1 , 1 Corinthiens 5.3

En réalité, il n’y a pas de contradiction…mais une distinction sur l’opportunité et la forme du jugement.

Lorsque Jésus dit « Ne jugez pas… » c’est à la fois dans la pensée que notre jugement est emprunt de faiblesse et qu’en jugeant nous prenons une grande responsabilité.

Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Matthieu 7.2

Dans un jugement, il y a premièrement l’idée que nous nous faisons des choses ou des gens. Notre appréciation sur leur valeur, ce que nous appelons « un jugement de valeur », qui est fonction de notre opinion personnelle souvent fondée sur des sentiments partiaux et déformée par notre propre incapacité à discerner la vérité : « la poutre dans l’œil rend aveugle ou déforme notre vision des choses », d’où une mauvaise interprétation.

Notre propre nature charnelle (la poutre) nous empêche d’avoir une évaluation juste.

Luc 6.42:

Ou comment peux-tu dire à ton frère: Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton oeil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère.

Tite 1.15 :

Tout est pur pour ceux qui sont purs; mais rien n’est pur pour ceux qui sont souillés et incrédules, leur intelligence et leur conscience sont souillées.

Une autre raison de l’imperfection de nos jugements, c’est notre immaturité spirituelle : le jugement est pour les hommes faits, des personnes spirituelles :

Hébreux 5.14:

… les hommes faits, ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. (Ici il est question d’un jugement de « discernement », qui sait faire la différence)

Galates 6.1:

Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté.

Lorsque j’étais jeune, une personne âgée m’a fait cette réflexion : vous avez un jugement « à l’emporte pièce ».

Sur le coup, j’en ai ri, mais depuis j’ai souvent repensé à cette parole, en réfléchissant à ce qu’écrit l’apôtre Jacques :

« La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. » Jacques 3.17

Un autre problème c’est la personnalisation de notre jugement. Jésus nous enseigne une chose très importante :

Jean 5.30 :

Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j’entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.

Jean 8.16:

Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul; mais le Père qui m’a envoyé est avec moi.

Gardons nous d’agir seuls pour prononcer un jugement définitif, mais entourons nous de personnes spirituelles et en final apportons l’affaire devant l’église. Jésus enseigne : Dit le à l’Église. Matthieu 18.17

Puis nous sommes souvent victimes de la précipitation… Nous ne prenons pas le temps de vérifier scrupuleusement. Nous sommes influencés par les apparences ou les rumeurs.

Il est écrit au sujet du Seigneur Jésus-Christ :

Il respirera la crainte de l’Eternel; Il ne jugera point sur l’apparence (ce que nous voyons) , Il ne prononcera point sur un ouï-dire (ce que nous entendons dire). Esaïe 11.3

Si nous sommes amenés à prononcer un jugement, écoutons encore le Seigneur :

Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice. Jean 7.24

La dureté du cœur affecte la qualité du jugement :

Ezéchiel 34.4:

Vous n’avez pas fortifié celles qui étaient faibles, guéri celle qui était malade, pansé celle qui était blessée; vous n’avez pas ramené celle qui s’égarait, cherché celle qui était perdue; mais vous les avez dominées avec violence et avec dureté.

Jacques 2.12:

Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté, car le jugement est sans miséricorde pour qui n’a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement.

Il y a aussi le favoritisme. Nous aurons tendance à être plus sévères avec les gens que nous aimons le moins.

Jacques 2.1:

Mes frères, que votre foi en notre glorieux Seigneur Jésus-Christ soit exempte de toute acception de personnes…ne jugez-vous pas sous l’inspiration de pensées mauvaises. (Jacques 2. 4)

Enfin, si nous devons intervenir dans une décision de l’église, concernant un jugement, nous devons premièrement être conscients de notre propre limite dans la capacité d’être justes à cause notre nature pécheresse : la poutre dans notre œil.

Le jugement que nous portons sur les autres est souvent une preuve de notre orgueil, du sentiment que nous avons de notre propre justice… « Je te rends grâces de ce que je ne suis pas… »

Dans la société, le juge a pour fonction essentielle de se prononcer sur la culpabilité ou l’innocence des accusés. Pour cela, il bénéficie de sa formation, de son expérience, des dépositions des témoins, éventuellement des preuves rassemblées, des conseils de ses assesseurs…

La plupart de ces éléments font défaut aux juges improvisés qui s’arrogent le droit de prononcer un jugement sur autrui.

C’est pourquoi Jésus nous avertit de ne pas juger, ou de juger avec miséricorde :

Luc 6.37:

Ne jugez point, et vous ne serez point jugés; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés; absolvez, et vous serez absous.

Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Matthieu 7.2

Cet avertissement du Seigneur doit nous faire réfléchir et nous inciter à plus de sagesse, dans la manière dont nous traitons notre prochain.

Paul aussi prend à partie ceux qui jugent le serviteur d’autrui, et demande premièrement de nous placer devant notre propre faiblesse.

Romains 14.4 :

Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir.

Romains 2.1-6 :

O homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses. Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est selon la vérité. Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les fais, que tu échapperas au jugement de Dieu? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance? Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses oeuvres;

L’apôtre Jacques nous met aussi en garde contre une chose, hélas très répandue : « le mal parlé sur les frères et sœurs »

Jacques 4:11-12 :

Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. Un seul est législateur et juge, c’est celui qui peut sauver et perdre; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain ?

Jacques 5.9 

Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés: voici, le juge est à la porte.

Pour conclure, retenons cette autre parole de l’apôtre Paul :

1 Corinthiens 4.5 :

C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due.

Source de l’article

Que Dieu vous bénisse

*.=*.=*.=*.=*.

Examinez ! Pasteur Léopold Guyot

 

 

 

2 Timothée 4.3-4

 

Le monde fabrique des robots ou des individus formatés. Des millions de personnes vivent selon des idées reçues, des coutumes, des traditions, perpétuées de générations en générations et la plupart ne se soucient pas de savoir si le chemin sur lequel on les a placés est le bon. On pratique la religion de ses parents et on la transmet à ses enfants, du moins, et pour la plupart, le stricte minimum exigé par la société religieuse dans laquelle ils sont nés. On ne change pas de religion, c’est mal vu !

Dans la vie courante, il est normal et sage de s’assurer de la qualité ou de la véracité des choses, qu’il s’agisse d’un contrat, d’argent échangé, de notre alimentation, de notre santé, de l’éducation des enfants, ou d’un itinéraire.

Or il est surprenant qu’en matière de religion, la plupart des gens acceptent des enseignements et des pratiques sans chercher à savoir si ce qu’on leur enseigne est juste, vrai et réellement bon. C’est certainement parce qu’ils pensent que la religion n’a pas une réelle importance !

Parmi les injonctions divines contenues dans la Bible, l’une d’elles revient comme une mise en garde pressante de Dieu : Examinez !

Dieu a créé l’être humain à sa ressemblance, c’est à dire doué de facultés de réflexion, de choix et de décision.

Si nous réfléchissons au sujet des choses de la vie quotidienne et terrestre, nous devrions aussi être vigilants concernant la foi et la piété.

Jésus a fait connaître ce qui est le plus important :

Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme? Matthieu 16.26

Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Matthieu 6.33

Nous devons donc nous préoccuper de savoir si le chemin spirituel que nous suivons est le bon. Jésus a dit :

Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Jean 14.6

Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jean 8.12

Le suivons nous, Lui ? Ou nous laissons nous entrainer par les coutumes ou les traditions religieuses de notre « culture », comme beaucoup ? Sommes nous séduits par ce qui nous plait ?

Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. 2 Timothée 4.3

Le Seigneur a parlé du danger de la cécité religieuse.

Ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. Matthieu 15.14

Il mettait ses disciples en garde contre l’enseignement des chefs religieux :

Jésus leur dit: Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens.

Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain qu’il avait dit de se garder, mais de l’enseignement des pharisiens et des sadducéens. Matthieu 16.6-12

L’Eternel avait ordonné au peuple d’Israël  de mettre les prophètes à l’épreuve de sa Parole, la loi donnée par Moïse, le législateur de Dieu. Deutéronome 13.1

Cette recommandation se trouve également dans les enseignements de Jésus :

Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Matthieu 7.15

Enfin les apôtres eux mêmes avertissent les disciples concernant la séduction religieuse. L’apôtre Paul a écrit :

Afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction. Ephésiens 4:.14

Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Colossiens 2.8

Il ne manquait pas d’avertir les anciens des églises du dangers des fausses doctrines.

Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Eglise du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang.
Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux.
Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous. Actes 20.28-31

Nous sommes instamment exhortés à examiner ce qui est enseigné ou pratiqué dans le domaine de la foi.

« Examiner » est une chose très simple et facile, à la portée de tous. Pourtant, en observant le comportement de millions d’individus qui pratiquent une religion, on remarque que la majorité ne s’inquiète pas de savoir si elle est vraie.

Cependant, chacun est responsable devant Dieu de ses choix et de sa façon de vivre, selon ce qui est écrit :

Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Romains 14.12

Dans toutes les religions, des pratiques, des coutumes ou des traditions (la tradition des pères), jamais remises en cause, se transmettent de génération en génération.

Les diverses cultures des peuples, des races ou des régions, influencent même les églises « évangéliques »

Dans le domaine de la foi, chaque individu peut aussi avoir des idées, des conceptions ou des comportements, personnels, qui ne sont pas toujours passés au crible de la Parole écrite de Dieu.

Il est donc important d’examiner sérieusement où nous en sommes, non par rapport à une église, une dénomination ou un leader spirituel, mais par rapport à Dieu et à ce que Jésus enseigne.

Examinons toutes choses !

En sommes nous capables ? Assez courageux pour décider de choisir notre chemin ?

Dieu nous place toujours devant un choix, il n’oblige personne à le servir, il nous exhorte simplement à bien réfléchir, afin de prendre la bonne décision.

Il dit : J’ai mis devant toi le chemin de la vie et le chemin de la mort. Choisis le chemin de la vie afin que tu vives.

Un véritable examen doit réunir plusieurs éléments :

Le temps de la recherche et de la réflexion, un cœur honnête et sincère, un esprit sans à priori, des références de comparaison sures, la décision ferme d’une réelle remise en cause, le courage de changer si c’est nécessaire. C’est souvent sur ce dernier point que nous hésitons car il est toujours difficile de se démarquer des coutumes et des habitudes que nous pratiquons depuis des années, comme la majorité des personnes qui nous entourent, surtout par nos proches.

Pour ne parler que du monde « chrétien », mais cela est aussi vrai pour les autres religions, ainsi que pour le monde politique et social, les gens se laissent « formater », couler dans un moule unique, une pensée unique, un modèle unique. On assiste bien à quelques velléités de sortir du « système » imposé, mais ces bonnes dispositions sont vite étouffées par la pression générale.

Bon, il ne s’agit pas de vouloir être différent à tout prix, mais en ce qui nous concerne, nous qui professons être disciples de Christ, il est nécessaire de savoir ce qu’il en est de notre relation avec Lui, notre Sauveur, notre Seigneur et notre Maître, Celui auquel nous confessons appartenir. Qu’en est t’il de notre obéissance à ses enseignements, sa Parole ?

L’apôtre Paul a écrit :

Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés. 2 Corinthiens 13.5

Il s’agit donc en premier lieu de nous sonder nous mêmes par un examen personnel qui nous permettra, avec des moyens appropriés, de faire le point au sujet de notre santé spirituelle, comme un check-up médical qui met en évidence notre état de santé physique.

Puis, lorsque nous aurons fait cette recherche pour nous mêmes devant Dieu, nous pourrons juger les choses qui concernent l’église que nous fréquentons.

Une personne m’écrivait dernièrement les paroles suivantes :

Cher frère
Je suis à la recherche d’une étude sur le jugement et la critique dans l’église. je remarque de plus en plus que beaucoup de pasteurs utilisent des formules toute faites comme « il ne faut pas juger » pour faire taire tout le monde. Du coup les paroissiens n’osent plus donner leur avis ou dénoncer ce qui n’est pas biblique.
Pouvez-vous m’aider?

Nous avons le droit et même le devoir de vérifier si ce qu’on nous enseigne est conforme aux préceptes et aux instructions du Seigneur Jésus-Christ.

Le livre des Actes contient un exemple souvent cité comme une référence :

Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Actes 17.11

L’apôtre Paul ne s’y est pas opposé sous prétexte qu’il était mandaté par le Seigneur et accompagné par le témoignage puissant de l’Esprit de Dieu. Au contraire, il recommandait la prudence et la vigilance.

Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon. 1 Thessaloniciens 5.21

L’apôtre Jean nous met aussi en garde :

Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. 1 Jean 4.1

Eprouver, juger, si ce qu’on enseigne et pratique dans une église est conforme à la doctrine de Christ, est indispensable et instamment recommandé. C’est une règle élémentaire.

Cependant, si examiner toutes choses est nécessaire, l’esprit dans lequel nous le faisons doit être spirituel et non animé d’un zèle amer.

Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique.Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. Jacques 3.14-18

Il existe hélas trop souvent ce qui est appelé « un esprit critique » dans le sens négatif, un esprit de contradiction systématique, décrit dans le livre des Proverbes :

Celui qui se tient à l’écart cherche ce qui lui plaît, Il s’irrite contre tout ce qui est sage.
Ce n’est pas à l’intelligence que l’insensé prend plaisir, C’est à la manifestation de ses pensées. Proverbes 18.1-2

La version de la Bible en français courant, nous aide à mieux comprendre la raison pour laquelle certains se plaisent à s’isoler dans une opposition systématique :

Celui qui ne cherche que son intérêt s’isole des autres, il s’irrite quand on lui propose de l’aide.
Ce qui intéresse le sot n’est pas de comprendre, mais de faire étalage de son opinion.

Nous devons donc veiller à avoir des sentiments nobles et spirituels, comme l’écrit encore l’apôtre Paul :

Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres.
Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté.
Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.
Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même.
Que chacun examine ses propres œuvres, et alors il aura sujet de se glorifier pour lui seul, et non par rapport à autrui; car chacun portera son propre fardeau. Galates 5.25 – 6.5

S’examiner soi-même.

C’est le premier point par lequel nous devons commencer :

Où en suis-je personnellement devant Dieu et en Christ ?

Chacun doit regarder avec attention ce qu’il fait. S’il trouve une raison d’être content de lui, il doit la trouver en lui seul, sans se comparer aux autres.
Oui, chacun sera responsable de ses actes. Galates 6.4

C‘est parce que les chrétiens de Corinthe négligeaient ce principe qu’ils tombaient sous le jugement de Dieu :

Que chacun donc s’examine soi–même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car si quelqu’un mange du pain et boit de la coupe sans reconnaître leur relation avec le corps du Seigneur, il attire ainsi le jugement sur lui–même. C’est pour cette raison que beaucoup d’entre vous sont malades et faibles, et que plusieurs sont morts.
Si nous commencions par nous examiner nous–mêmes, nous éviterions de tomber sous le jugement de Dieu. Mais nous sommes jugés et corrigés par le Seigneur afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. 1 Corinthiens 11.28-32

Il est indispensable que nous réalisions l’importance d’un examen personnel devant Dieu et cette démarche demande un cœur humble et disposé à obéir au Seigneur. Si nous sommes honnêtes Il nous montrera certainement ce qui doit être rectifié dans notre vie et il nous donnera la force et le courage de le faire.

Commençons donc par examiner et ce qui ne va pas dans notre propre vie, après nous saurons comment faire avec les autres, comme il est écrit :

Tu crois être un guide pour les aveugles, une lumière pour ceux qui sont dans l’obscurité, un éducateur pour les ignorants et un maître pour les enfants, parce que tu es sûr d’avoir dans la loi l’expression parfaite de la connaissance et de la vérité.
Eh bien, toi qui fais la leçon aux autres, pourquoi ne la fais–tu pas à toi–même ? Romains 21.19-21

Des moyens spirituels.

Si nous sommes dans de bonnes dispositions du cœur, selon ce que nous venons de lire ci-dessus, nous serons aussi attentifs aux moyens que nous utiliserons et dans le domaine qui nous intéresse ici, ils nous sont indiqués dans la Bible.

En premier, nous disposons des Saintes Lettres, l’Ecriture inspirée de Dieu, comme l’écrit l’apôtre Paul.

… tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice … 2 Timothée 3.15-16

La Parole de Dieu est un critère sûr, la règle de mesure qui nous permet d’avoir une analyse juste.

Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.

Le Saint-Esprit nous apporte aussi une aide précieuse par son témoignage.

Dans certaines situations, le don spirituel du discernement des esprits est très approprié et efficace.

Enfin, le bon sens et une intelligence éclairée, seront des compléments très utiles dans notre recherche de la vérité. Ce que l’apôtre Jacques appelle : la sagesse d’en haut.

Mais revenons aux points mentionnés plus haut, concernant la disposition de notre cœur pour cette démarche:

Prendre le temps.

Souvent ma femme me reproche de passer trop vite dans les expositions et surtout devant les vitrines des magasins. Je vois les choses mais je ne les regarde pas.

Nous ne consacrons pas suffisamment de temps pour confronter nos pensées, nos croyances et nos pratiques à la parole de Dieu.

Apprenons à nous tenir tranquillement dans sa présence, lisant et méditant les Ecritures. Alors le Saint-Esprit mettra en évidence dans notre esprit les paroles qui agiront comme une lampe éclairant notre être intérieur, jugeant nos sentiments, nos pensées et nos âmes.

Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. Hébreux 4.12-13

Une conscience sensible.

Jésus reprochait aux pharisiens leur mauvaise conscience. Ils avaient le cœur endurci. Ils refusaient de changer.

Car le cœur de ce peuple est devenu insensible; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils n’entendent de leurs oreilles, Qu’ils ne comprennent de leur cœur, Qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. Matthieu 13.15

Dans ce domaine particulier d’un examen personnel, il faut être très attentif et perspicace, car il ne s’agit pas seulement de juger nos actes, mais aussi nos pensées et nos sentiments et cela demande une conscience éclairée.

L’apôtre Paul écrit que les incrédules de ce siècle ont l’intelligence obscurcie.

Les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées, ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ephésiens 4.17-18

Lorsque nous sommes éclairés et interpellés par la Parole de Dieu et par le Saint-Esprit et que nous refusons d’écouter, sous de nombreux prétextes, notre conscience s’obscurcit, la lampe s’éteint.

Un cœur honnête.

Jésus dit que sa parole agit comme une semence qui porte son fruit, lorsqu’elle tombe dans une bonne terre :

Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance. Luc 8.15

Nous pouvons nous cacher derrière des arguments fallacieux, des faux raisonnements et nous tromper nous mêmes. C’est de la mauvaise foi !

Adam a dit : C’est la femme … La femme a répondu : c’est le serpent …

Nous savons trouver de bonnes excuses à nos faiblesses et à notre négligence. Mais écoutons Dieu :

Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Jacques 1.22

Pas d’a priori.

Ne nous laissons pas influencer par nos propres conceptions ou celles des autres. Il est important d’examiner sans parti pris les situations, les enseignements ou les pratiques. Le fait d’appartenir ou d’être attaché à un mouvement, une dénomination, une religion ou une église, est souvent un facteur qui limite notre indépendance de jugement. On voit les choses à travers un prisme déformant.

Je lisais dernièrement les arguments d’un enseignant connu dans les milieux baptistes, au sujet du « parler en langues » et je me demande encore comment on peut être de si mauvaise foi en détournant le sens véritable des Ecritures ou en ne les citant que partiellement. C’est un exemple de jugement tronqué lié au fait d’un enseignement théologique erroné et dangereux qui déforme les Ecritures.

Il est clair que cet homme, à cause de sa formation théologique et intellectuelle, a cherché à détruire la foi au sujet d’un don spirituel qui ne lui plait pas parce qu’il fait partie des choses mystérieuses et folles, dont parle l’apôtre Paul, incompréhensibles à ceux dont l’approche est uniquement naturelle.

L’homme qui ne compte que sur ses facultés naturelles est incapable d’accueillir les vérités communiquées par l’Esprit de Dieu : elles sont une folie pour lui ; il lui est impossible de les comprendre, car on ne peut en juger que par l’Esprit. 1 Corinthiens 2.14

Il est difficile d’être impartial, mais c’est indispensable si nous voulons être éclairés par la vérité dans notre recherche de ce qui est scripturaire.

Toute chose, toute personne, tout esprit.

Rien, ni personne ne peut se soustraire à l’épreuve de la Parole de Dieu, ni au jugement sain et spirituel des autres. Aucun prophète, aucun docteur, aucun apôtre, aucun pasteur, aucune église, aucune pratique, rien ne doit être exclu. Non seulement nous avons le droit, mais aussi le devoir, d’examiner toute chose !

Une personne naïve croit tout ce qu’on lui dit. Mais celle qui est prudente commence par réfléchir. Proverbes 14.15

Tout doit être confronté à la doctrine de Christ.

Celui qui ne reste pas dans les limites de ce que le Christ a enseigné, mais s’aventure au–delà, n’a pas de communion avec Dieu. Celui qui reste fidèlement attaché à cet enseignement, reste uni au Père comme au Fils. 2 Jean 1.9 (traduction du Nouveau Testament d’A.Kuen, Parole vivante)

Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d’après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces. Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Colossiens 2.6-8

C’est donc un devoir d’examiner ce qui nous est enseigné et non seulement, mais encore les prophéties, les comportements, les pratiques dans les assemblées, et même les miracles.

Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Matthieu 7.15-20

Dans les systèmes religieux, c’est comme en politique, il y a des beaux parleurs et d’éloquents discoureurs, mais ce qui compte ce ne sont pas les discours, c’est le fruit, le mode de vie qui correspond à l’enseignement de Christ.

Retenez ce qui est bon.

Dans sa mise en garde aux disciples, l’apôtre Paul fixe la règle juste de tout examen spirituel. Il n’est pas dupe, ni naïf. Il sait que tout n’est pas parfait dans l’église, même dans la prophétie, mais il y a de bonnes choses qui doivent être reconnues avec honnêteté, des choses qui nous encouragent à persévérer dans la prière, sans désespérer d’un changement en faveur de la vérité.

Personne n’est parfait, ni aucune église, personne ne prophétise parfaitement, tout enseignant est limité dans ses analyses. L’apôtre écrit que « nous connaîtrons parfaitement, seulement lorsque ce qui est parfait sera venu ».

Dans cette attente nous devons nous comporter avec sagesse, prudence, charité. Inspirons nous de la parole de Dieu donnée par le prophète :

Ainsi parle l’Eternel: Quand il se trouve du jus dans une grappe, On dit: Ne la détruis pas, Car il y a là une bénédiction! J’agirai de même, pour l’amour de mes serviteurs, Afin de ne pas tout détruire. Esaïe 65.8

Une personne me demandait pourquoi Dieu n’intervenait pas pour redresser ce qui n’est pas conforme aux instructions de Christ dans les églises. Je lui ai répondu sous forme de boutade : Dieu fait avec !

Mais ce n’est pas qu’une boutade. Nous remarquons que Dieu accomplit son œuvre avec des hommes et des femmes imparfaits et nous pouvons affirmer que les plus fidèles ont aussi leurs failles. Pourtant Dieu fait avec !

Cependant, cela ne veut pas dire que nous devons être résignés, au contraire, soyons vigilants et persévérants, examinons et agissons dans le but de rétablir ce qui est vrai et juste, conforme à la pensée de Christ.

Souvent, nous devrons trancher avec une ferme conviction établie sur le fondement solide de la Parole de Dieu, avec le témoignage du Saint-Esprit.

Nous serons parfois amenés à nous séparer de ceux qui persévèrent dans leur obstination.

Dénoncer l’erreur n’est pas chose aisée, quitter un groupe ou une « église » n’est pas toujours évident, mais parfois nécessaire. Choisir une église n’est pas facile. J’ai été amené à le faire, et le choix doit être déterminé sur des critères solides. J’en parle dans un autre article. (Choisir son église)

Cependant, soyons humbles, miséricordieux et patients comme Dieu l’est envers nous.

Ma conclusions sera cette parole de l’apôtre Jacques souvent citée :

Lequel d’entre vous est sage et intelligent? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique.
Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. Jacques 3.12-18

Source de l’article

Que Dieu vous bénisse

*.=*.=*.=*.=*.

 

 

Croire en Dieu. Pasteur Léopold Guyot

 

 

 

1 Jean 4.11-12.

 

En général on considère que la foi en Dieu et la relation avec Lui sont une affaire de religion dont on observe les dormes et les pratiques. Les gens religieux ont une perception de Dieu particulière selon les enseignements de leur religion.

On parle de religions catholique, orthodoxe, protestante, musulmane, bouddhiste, etc …chacune ayant sa conception de la nature du dieu qu’elles honorent. Leurs adeptes cherchent rarement à découvrir par eux mêmes la personnalité de ce dieu qui leur est imposé.

Or il est indispensable d’avoir une démarche personnelle dans la recherche de la connaissance de Dieu.

Dieu se soucie du comportement des humains à son égard et il reproche d’ailleurs à certains de ne par chercher à le connaître.

L’Éternel, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, Pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu. Psaumes 14.2

Le constat qu’il en fait est décevant :

Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu; Romains 3.11

Alors Dieu les laisse livrés à leurs propres pensées, s’égarant eux mêmes dans la corruptions et des pratiques idolâtres que nous observons dans beaucoup de religions :

La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, Romains 1.18-28

Il en va donc de la responsabilité de chacun de rechercher, d’observer, d’examiner tout ce qui concerne l’existence de Dieu et sa nature, ainsi que ce qu’il attend des êtres humains.

La façon dont beaucoup de personnes voient Dieu est souvent déformée soit par les doctrines religieuses soit par leurs propres raisonnements fondés sur leurs sentiments ou leur logique.

La plupart voient Dieu comme un être inconnu, lointain et indifférent, d’autres comme un Dieu terrible, juge impitoyable qui punit durement les pécheurs, et enfin il y a ceux qui considèrent Dieu comme « un Dieu d’amour » tellement bon qu’il en oublie de châtier les coupables. Ces derniers fondent leur croyance plus sur des sentiments humains que sur ce que révèle les Saintes Écritures, la Bible.

C’est justement la Parole écrite, inspirée de Dieu, qui nous en donne la vision équilibrée.

En dehors du rejet ou de l’indifférence, Il y a trois formes d’expressions dans nos comportements à l’égard de Dieu :

Premièrement l’adoration, l’honneur, et la reconnaissance ou actions de grâces, qui découlent de la découverte du Dieu créateur, comme c’est indiqué dans le passage de l’épître au Romains au chapitre 1 :

Ensuite, un profond respect appelé « la crainte de Dieu ».

Devant l’évidence de la grandeur de Dieu, de sa sagesse, de sa gloire et de ses perfections, l’être humain devrait être saisi d’un saint respect envers le Dieu unique et véritable. C’est le sens de l’expression « craindre Dieu ».

La crainte de Dieu s’exprime de différentes façons, selon que la conscience est éveillée au sujet de sa nature.

Les démons, qui connaissent la sainteté glorieuse de Dieu, tremblent de frayeur. Jacques 2.19

Une grande crainte saisit aussi le pécheur qui prend conscience de sa misère devant ce Dieu glorieux, saint et juste.

L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler. Ils criaient l’un à l’autre, et disaient: Saint, saint, saint est l’Eternel des armées! toute la terre est pleine de sa gloire! Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée. Alors je dis: Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées. Esaie 6.1-5

C’est cette crainte qui conduit à la vraie repentance envers Dieu et à la recherche de son pardon. Elle est indispensable pour amener l’être humain à une troisième dimension de ses sentiments à l’égard de Dieu : l’amour.

La révélation de l’amour de Dieu pour nous crée dans notre coeur un amour réciproque envers lui.

L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés… Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde: c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement.La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour.
Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. 1 Jean 4.9-19

C’est également la révélation de l’amour du Seigneur Jésus-Christ subissant pour nous l’ultime sacrifice de sa vie, dans d’indicibles souffrance, qui nous inspire un profond amour à son égard.

Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.
Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu’il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple? On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu’il n’eût point commis de violence Et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche. Esaïe 53

… Nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. 1 Jean 4.19

Source de l’article

Que Dieu vous bénisse

*.=*.=*.=*.=*.

 

 

 

Le royaume de Dieu. Pasteur Léopold Guyot

 

 

Philippiens 2 .9-11

 

Comme son nom l’indique, c’est le monde où Dieu règne, en particulier le ciel : 

Apocalypse 4.2 Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis.

Psaumes 11.4  L’Eternel est dans son saint temple, L’Eternel a son trône dans les cieux; Ses yeux regardent, Ses paupières sondent les fils de l’homme.

Psaumes 103.19  L’Eternel a établi son trône dans les cieux, Et son règne domine sur toutes choses.

Pourtant, si nous savons que l’Eternel contrôle toutes choses et en tous lieux, nous savons aussi qu’il y a des endroits où son autorité est ignorée et souvent contestée.

Par exemple nous pouvons dire, que la volonté de Dieu ne s’accomplit pas vraiment  sur la terre, à cause de l’incrédulité et de la résistance des hommes, quoique tout soit sous son contrôle.

Cependant, lorsque ses desseins doivent aboutir, Dieu intervient indépendamment de la volonté des hommes.

Par contre, dans le ciel toutes les créatures lui obéissent parfaitement.

Maintenant, nous allons voir la façon dont le royaume de Dieu se manifeste dans notre vie, dans le cœur de ceux qui appellent Dieu : « Notre Père ».

Lorsque nous prions nous incluons dans notre prière les principes du royaume de Dieu :

Matthieu 6.9-10

Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux!

  • – Que ton nom soit sanctifié !
  • – Que ton règne vienne !
  • – Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel !

Nous avons dans cette première partie du Notre Père, les principes élémentaires du royaume de Dieu :

  • – le nom de Dieu élevé, sanctifié, respecté
  • – son règne, la façon dont il gouverne, établi et reconnu sans contestation
  • – sa volonté acceptée et obéie

En ce qui nous concerne, nous pouvons parler de  quatre étapes du Royaume de Dieu.

  • – entrer dans le royaume
  • – accepter que le royaume de Dieu soit établi en nous. Notre vie doit être un lieu dans lequel Dieu règne
  • – demeurer dans le royaume, y vivre comme des citoyens à part entière, bénéficiant de ses privilèges et respectant ses règles, prenant possession de notre héritage.
  • – attendre le royaume à venir, dans le soupir et le travail pour son avènement.

Je pense que nous avons bien compris que le Roi qui gouverne dans le royaume de Dieu, c’est le Seigneur Jésus Christ.

Philippiens 2.9 Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

Jésus-Christ est roi.

Lorsqu’il comparaissait devant Pilate pour être jugé, ce dernier lui demanda  » Tu es donc roi ? « . Et Jésus lui répondit :  » Tu le dis, je suis roi « .

Mais le Seigneur a aussi précisé :

Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas. Jean 18.36

Il faut savoir que Jésus ne règne pas sur le monde aujourd’hui. Contrairement à ce qui est chanté parfois, il n’est pas le Seigneur de cette nation. (Nous ferions bien d’être plus attentifs aux paroles que nous chantons. Beaucoup de nos cantiques actuels ne sont pas en accord avec les Écritures)

Aujourd’hui, celui qui règne sur le monde, et ce qui s’y passe le démontre, c’est le diable. Nous devons le savoir : 

1 Jean 5.19 Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin.

Cependant, Jésus est réellement roi, les Écritures l’appellent  » Rois des rois et Seigneur des seigneurs.

Apocalypse 19.16 Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit: Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

Il n’a pas encore été manifesté comme tel, mais lorsque le temps sera venu Dieu le révèlera :

1 Timothée 6.15 Notre Seigneur Jésus Christ, que manifestera en son temps le bienheureux et seul souverain, le roi des rois, et le Seigneur des seigneurs.

Aujourd’hui, Jésus règne

  • – dans le ciel, sur le trône même de Dieu, là où il a été élevé par le Père lui-même. Son autorité s’exerce pleinement sur tous les êtres célestes.

Mat 28.18 Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel.

  • – et sur la terre, par le Saint-Esprit, dans l’Église et dans le cœur de ceux qui lui appartiennent.

Nous chantons dans nos cantiques : Jésus, règne en moi…Or justement, le royaume de Dieu, c’est l’autorité royale de Christ, s’exerçant là où il se trouve.

Le royaume de Dieu, c’est plus que la pratique d’actes de piété : prières, louanges, chants, offrandes, jeûnes, etc…

C’est surtout la manifestation de la puissance de Dieu :

1 Corinthiens 4.20 Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance.

La présence du royaume de Dieu est évidente par les miracles, les guérisons, et les oeuvres puissantes de Dieu.

Matthieu 11.2-5  Jean, ayant entendu parler dans sa prison des oeuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?
Jésus leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez:  les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.

Le royaume de Dieu a aussi une autre réalité : sa manifestation dans notre cœur

Dieu entend le son de nos musiques, de nos voix, IL voit nos gestes et nos comportements, mais ce qui l’intéresse en premier c’est notre cœur.

L’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux,( et les oreilles) mais l’Éternel regarde au cœur. 1Samuel 16.7

Lorsque nous avons cru en Jésus, nous l’avons accepté comme Sauveur, Berger, Intercesseur, Maître, mais aussi comme Seigneur et Roi, afin que son autorité royale soit pleinement établie en nous.

Les Écritures enseignent que Christ habite dans nos cœurs par la foi. Éphésiens 3.17

Quand nous nous convertissons, le Seigneur vient habiter dans notre cœur par son Esprit :

Galates 4.6 Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père!

Romains 8.9 Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.

Or Jésus n’est pas venu habiter en nous pour y faire de la figuration, mais pour y régner, pour établir sur nous le royaume de Dieu.

On a bien compris que le royaume de Dieu, c’est la présence agissante du Seigneur. On ne peut pas dissocier le royaume de Dieu de la personne du Seigneur. C’est lui qui crée le royaume, qui l’établit, par sa présence, qui le régit.

Le royaume de Dieu, c’est la manifestation de la présence du Seigneur, par le Saint-Esprit.

Matthieu 12.28 Mais, si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous.

Romains 14.17 Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit.

Jésus a parfaitement manifesté le royaume de Dieu, par sa présence sur la terre, il émanait de sa personne :

  • – par sa Parole, sa prédication et son enseignement.
  • – par son autorité sur les puissances démoniaques.
  • – par la puissance des miracles et les guérisons qu’il accomplissait.

Luc 17.20-21 Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. Il leur répondit: Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. On ne dira point: Il est ici, ou: Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous.

Aujourd’hui, nous pouvons affirmer la même chose :  

Matthieu 18.20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.

Nous devons être conscients de notre situation présente :

nous qui avons cru en Jésus, nous sommes dans son royaume et son royaume est en nous.

Lorsque nous nous convertissons au Seigneur, nous sommes conduits, transportés dans son royaume.

Colossiens 1.12-13 Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés.

Nous n’avons pas besoin d’aller bien loin pour trouver le royaume de Dieu. Lorsque nous sommes assemblés au Nom du Seigneur Jésus, même à un petit nombre, il est là, au milieu de nous.

Bien sûr ce n’est pas encore le paradis. Nous vivons sur la terre, dans un corps fragile, avec une nature encore bien imparfaite… dans des combats, des difficultés et des épreuves.

Néanmoins, nous sommes aujourd’hui dans le royaume de Dieu, nous lui appartenons, nous en sommes citoyens, nous sommes au bénéfice des privilèges, des bénédictions du royaume de Christ, mais nous sommes aussi soumis à ses règles.

Nous vivons dans la foi, nous marchons par la foi et nous recevons par la foi tous les bienfaits de la grâce de Dieu : pardon des péchés, vie nouvelle de l’Esprit, paix de Dieu, justice et joie par l’Esprit de Dieu, guérison de nos maladies, exaucement de nos prières, délivrance et protection contre les puissances des ténèbres…

Nous sommes donc maintenant dans le royaume de Dieu et il est en nous. Christ est notre roi. C’est LUI qui doit régner sur nous. Nous sanctifions son Nom dans nos vies.

Lorsque nous lisons l’Évangile, nous découvrons les trois caractéristiques qui marquent la présence du Seigneur : sa Parole, son autorité, sa puissance :

Luc 4.32 à 44

  • On était frappé de sa doctrine; car il parlait avec autorité.
  • Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent!
  • il menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. A l’instant elle se leva, et les servit.
  • Après le coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses maladies les lui amenèrent.

Il imposa les mains à chacun d’eux, et il les guérit.

  • Des démons aussi sortirent de beaucoup de personnes, en criant et en disant: Tu es le Fils de Dieu. Mais il les menaçait et ne leur permettait pas de parler, parce qu’ils savaient qu’il était le Christ.

Dès que le jour parut, il sortit et alla dans un lieu désert. Une foule de gens se mirent à sa recherche, et arrivèrent jusqu’à lui; ils voulaient le retenir, afin qu’il ne les quittât point.

Mais il leur dit: Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu; car c’est pour cela que j’ai été envoyé.

Jésus parle du royaume de Dieu, comme la bonne nouvelle qui doit être annoncée, un royaume que l’on doit recevoir, dans lequel il faut entrer, ou encore dont on est pas loin, qui est au milieu de nous.

Le Seigneur Jésus-Christ est le même aujourd’hui (Hébreux 13.8).

Sa Parole, son autorité, sa puissance doivent être reconnues et acceptées. Son règne en nous et dans l’Église doit être évident, établi avec une pleine autorité.

Jésus, notre Roi, doit être élevé sur le trône au milieu de l’Église et dans nos propres vies. Il doit y être aimé, respecté, honoré, glorifié et adoré. C’est son Esprit qui doit diriger, conduire, inspirer, conseiller, etc…

Son règne doit être évident, reconnu et manifesté, avec une pleine autorité. Sa volonté doit être faite, ses enseignements, ses instructions et ses ordres, reçus et appliqués.

Lui-même dit à ceux qui croient en LUI :

Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Jean 8.31-32

Jean 15.7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.

Si nous respectons les règles du Royaume de Dieu, nous pouvons nous attendre à en voir les signes parmi nous. Marc 16.15-20

Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.

Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu. Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient.

Nous entendons parfois des personnes donner des ordres à l’Esprit de Dieu, lui dire ce qu’il devrait faire…

Beaucoup font des projets, établissent leurs plans, organisent et entreprennent, et après ils voudraient que le Seigneur entérine leurs décisions et leur donne de réussir…

Nous devons plutôt reconnaître humblement que notre sagesse et notre force ne mènent nulle part et que c’est LUI, JÉSUS, qui doit régner, gouverner, conduire, car c’est LUI, LE ROI, nous sommes ses sujets et nous attendons son retour.

Je reviens toujours aux livre des Actes des Apôtres, car je crois que c’est le modèle pour l’Église de toutes les époques.

Nous y lisons comment le Seigneur était présent parmi les siens.

  • A chaque fois que les apôtres ou quelques prédicateurs annonçaient l’Évangile, le Seigneur manifestait sa présence, son autorité, sa puissance.
  • A chaque fois, qu’un homme ou une femme se repentait et croyait en Jésus, le Saint-Esprit se manifestait, soit au milieu d’un grand nombre, soit dans un petit groupe ou encore pour une personne en particulier.

Les Actes des apôtres, nous apprennent que le Seigneur Jésus-Christ régnait réellement dans l’Église et dans le cœur de tous ceux qui lui appartenaient.

Son Esprit les remplissait, de joie, de paix, d’amour et de force. IL les conseillait, les conduisait, les assistait…Le Seigneur régnait réellement sur eux.

C’est aussi ce que nous découvrons dans l’enseignement des épîtres du Nouveau Testament et dans le témoignage de toute l’Écriture :

JÉSUS-CHRIST EST ROI !

Chers amis, frères et sœurs, il est temps de revenir à la réalité du Royaume de Dieu. Laissons le Seigneur régner sur nous, diriger nos vies et son Église par le Saint-Esprit, c’est alors que le Royaume de Dieu, sera démontré et annoncé à un monde qui a tellement besoin du Roi humble et doux, mais aussi glorieux, qui appelle tous ceux qui le veulent à venir à lui et à trouver en lui le pardon des péchés, la vie éternelle, la paix, la joie, la guérison, toutes les bénédiction du royaume et attendre des cieux Celui qui doit paraître dans la gloire de son Père.

AMEN ! VIENS ET RÈGNE SEIGNEUR JÉSUS…

Que vienne LE ROYAUME DE DIEU dans ses perfections…

(Oh oui c’est ma prière aussi, j’ai faim et soif du Royaume de Dieu, mon âme soupire après toi Seigneur, oui viens Seigneur Jesus, amen. (Marie-Hélène)

Source de l’article

Que Dieu vous bénisse

gif-barre-de-separationpetitmodele

 

 

Dieu est fidèle – Léopold Guyot

Deutéronome 32.4.jpg

Dieu est fidèle

Pasteur Léopold Guyot

Dans la Bible, où il apparait régulièrement quand il est question de Dieu, le mot fidélité a le sens de solidité (tenir solidement comme avec un lien que rien ne peut rompre), de fermeté (ferme comme un roc). Dieu dans sa fidélité est comparé à un rocher que rien ne peut ébranler.

Il est le rocher ; ses œuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes ; C’est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit. Deutéronome 32:4

Le psalmiste prend encore l’image d’une tour forte dans laquelle on trouve un refuge sûr. La fidélité inspire la confiance et l’espérance.

Dieu ! écoute mes cris, Sois attentif à ma prière !
Du bout de la terre je crie à toi, le cœur abattu ; Conduis–moi sur le rocher que je ne puis atteindre !
Car tu es pour moi un refuge, Une tour forte, en face de l’ennemi.
Je voudrais séjourner éternellement dans ta tente, Me réfugier à l’abri de tes ailes. Psaume 61:2-4

On retrouve la même pensée sous la plume de Salomon :

Le nom de l’Eternel est une tour forte ; Le juste s’y réfugie, et se trouve en sûreté. Proverbes 18:10

Quoique dans ces passages le mot « fidélité » ne figure pas, la pensée y est très fortement présente, surtout lorsqu’on les compare avec les paroles particulièrement éloquentes et encourageantes du psaume 91 :

Celui qui demeure sous l’abri du Très–Haut Repose à l’ombre du Tout Puissant.
Je dis à l’Eternel : Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie !
Car c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, De la peste et de ses ravages.
Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses ailes ;

Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. Psaume 91:1-4

De nombreux passages bibliques mettent en évidence la sécurité que trouvent ceux qui se confient en Dieu, comme le dit l’Eternel par son prophète :

Car ainsi a parlé le Seigneur, l’Eternel, le Saint d’Israël : C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, C’est dans le calme et la confiance que sera votre force. Esaïe 30:15

Lorsque nous parlons de la fidélité de Dieu, nous incluons bien entendu la fidélité de son Fils, notre Seigneur Jésus-Christ.

Le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre!

Celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père.

A lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen! Apocalypse 1:5

Le Seigneur Jésus-Christ nous assure aussi de sa fidèle protection :

Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père nous sommes un. Jean 10:27-30

L’auteur de l’épitre aux Hébreux à beaucoup parlé du ministère d’intercession du Seigneur Jésus-Christ ressuscité et présent pour nous devant le Père.

Christ est fidèle comme Fils sur sa maison; et sa maison, c’est nous, pourvu que nous retenions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions. Hébreux 3:6

Il présente cette fonction du ministère de Christ comme une chose capitale.

Le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur, qui s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux, comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme. Hébreux 8:1

L’apôtre Jean écrit :

Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus–Christ le juste.
Il est lui–même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

Alors nous disons avec l’apôtre Paul : Qui peut nous séparer de l’amour du Christ ? Romains 8:35

Louons Dieu pour sa fidélité

Les croyants cités dans la Bible ont abondamment célébré la fidélité de l’Eternel. Il en est fait mention dans une quarantaine de psaumes, avec ces principales citations :

Cantique pour le jour du sabbat. Il est beau de louer l’Eternel, Et de célébrer ton nom, ô Très–Haut ! D’annoncer le matin ta bonté, Et ta fidélité pendant les nuits … Psaume 92:1

Je te louerai au son du luth, je chanterai ta fidélité, mon Dieu, Je te célébrerai avec la harpe, Saint d’Israël ! Psaumes 71:22

Je te louerai parmi les peuples, Seigneur ! Je te chanterai parmi les nations.
Car ta bonté atteint jusqu’aux cieux, Et ta fidélité jusqu’aux nues. Psaume 57:9,10

La fidélité est un attribut de Dieu. Elle fait intégralement partie de sa nature.

Il se présente comme:

l’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations. Exode 34:6

Comme le confirment encore de nombreux passages de la Bible, sa fidélité, associée à sa bonté, « dure toujours ».

Elles sont éternelles.

Car l’Eternel est bon ; sa bonté dure toujours, Et sa fidélité de génération en génération. Psaumes 100:5

Car sa bonté pour nous est grande, Et sa fidélité dure à toujours. Louez l’Eternel ! Psaumes 117:2

C’est peut-être parce que nous avons tellement de lacune dans ce domaine que nous ne sommes pas suffisamment conscients de la grande fidélité de Dieu.

Le prophète Jérémie, dans ses moments de profond découragement, trouve son réconfort dans la pensée de la fidélité éternelle de Dieu.

Voici ce que je veux repasser en mon cœur, Ce qui me donnera de l’espérance.
Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme ;
Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande !
L’Eternel est mon partage, dit mon âme ; C’est pourquoi je veux espérer en lui.
L’Eternel a de la bonté pour qui espère en lui, Pour l’âme qui le cherche. Lamentations de Jérémie 3: 21-25

Nous pouvons douter de la fidélité des autres et même de la notre, mais jamais de celle de Dieu.

Eh quoi ! si quelques–uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira–t–elle la fidélité de Dieu ? Romains 3:3

Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui–même. 2 Timothée 2:13

Dieu, un rocher,

Un rocher, environné et souvent battu par les flots impétueux de la mer, ou encore qui s’élève majestueux dans une chaine de montagne, produit le sentiment d’invulnérabilité, d’immuabilité. Une chose que rien ne pourra jamais détruire.

David adressa à l’Eternel les paroles de ce cantique, lorsque l’Eternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. Il dit :

L’Eternel est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur.
Dieu est mon rocher, où je trouve un abri, Mon bouclier et la force qui me sauve, Ma haute retraite et mon refuge. O mon Sauveur ! tu me garantis de la violence. 2 Samuel 22: 1…

Nous apprécions de trouver quelqu’un en qui nous pouvons avoir une totale confiance à cause de sa fidélité.

Moïse l’homme de Dieu, a rendu à l’Eternel ce témoignage fort :

Cieux ! prêtez l’oreille, et je parlerai ; Terre ! écoute les paroles de ma bouche.
Que mes instructions se répandent comme la pluie, Que ma parole tombe comme la rosée, Comme des ondées sur la verdure, Comme des gouttes d’eau sur l’herbe !
Car je proclamerai le nom de l’Eternel. Rendez gloire à notre Dieu !
Il est le rocher ; ses œuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes ; C’est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit. Deutéronome 32:1-4

Il est le rocher ses œuvres sont parfaites

Nous avons besoin d’acquérir ou de retrouver la notion biblique de la fidélité de Dieu, celle qui nous le montre toujours présent, attentif et disponible, en faveur de tous ceux qui cherchent en Lui du secours. Mais nous avons aussi certainement besoin de nous humilier en reconnaissant notre manque de zèle à le chercher et à le servir, comme le reprochait Moïse aux enfants de Jacob :

S’ils se sont corrompus, à lui n’est point la faute ; La honte est à ses enfants, Race fausse et perverse.
Est–ce l’Eternel que vous en rendrez responsable, Peuple insensé et dépourvu de sagesse ? N’est–il pas ton père, ton créateur ? N’est–ce pas lui qui t’a formé, et qui t’a affermi ?
Rappelle à ton souvenir les anciens jours, Passe en revue les années, génération par génération, Interroge ton père, et il te l’apprendra, Tes vieillards, et ils te le diront. Deutéronome 32:5-7

Je crois, je suis même certain, qu’il nous faut revenir à la piété ancienne des vrais croyants qui ne se contentaient pas de quelques pratiques religieuses rassurantes, mais dont la foi et la vie dépendaient de la fidélité de Dieu.

Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire ; Le rocher de ma force, mon refuge, est en Dieu. Psaumes 62:7

Sois pour moi un rocher qui me serve d’asile, Où je puisse toujours me retirer ! Tu as résolu de me sauver, Car tu es mon rocher et ma forteresse. Psaumes 71:3

C’est par la foi que Sara elle–même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. Hébreux 11:11

Ceux de la Nouvelle Alliance ont aussi montré une foi inébranlable dans la grâce et le soutien quotidien du Seigneur Jésus, leur maître auquel ils étaient fortement attachés, comme le proclament l’apôtre Pierre et l’apôtre Paul :

Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions–nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu. Jean 6:68

Je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour–là. 2 Timothée 1:12

Si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui–même pour moi. Galates 2:20

Lorsque le psalmiste évoquait la sécurité du Rocher Eternel, il avait à la pensée les montagnes de Judée, où il se réfugiait dans les grottes des rochers lorsque ses ennemis le poursuivaient. Il pouvait aussi conclure que seul l’Eternel était sa réelle protection :

Cantique des degrés. Je lève mes yeux vers les montagnes… D’où me viendra le secours ?
Le secours me vient de l’Eternel, Qui a fait les cieux et la terre. Il ne permettra point que ton pied chancelle ; Celui qui te garde ne sommeillera point. Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël. Psaume 121:3

Ecoutons et recevons l’exhortation du prophète :

A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix, Parce qu’il se confie en toi.
Confiez–vous en l’Eternel à perpétuité, Car l’Eternel, l’Eternel est le rocher des siècles. Esaïe 26:3,4

Dieu, une tour forte

David, toujours lui, qui avait une si grande confiance en Dieu, s’écrie :

O Dieu ! écoute mes cris, Sois attentif à ma prière !
Du bout de la terre je crie à toi, le cœur abattu ; Conduis–moi sur le rocher que je ne puis atteindre !
Car tu es pour moi un refuge, Une tour forte, en face de l’ennemi. Psaume 61:1

Nous voyons encore çà et là, de ces forteresses impressionnantes par leur hauteur et l’épaisseur de leurs murs, qui devaient apparaître imprenables, mais qui cependant finissaient par être investies par des guerriers intrépides et valeureux.

Jérusalem était entre autres une ville fortifiée où les habitants se réfugiaient lors des attaques des armées ennemies. Jéricho fut aussi une forteresse impressionnante, mais nous savons comment Josué et ses troupes en sont venu à bout, par la foi. Hébreux 11.30

Il existe une forteresse invincible et éternelle dans laquelle nous pouvons aujourd’hui nous réfugier.

Le nom de l’Eternel est une tour forte ; Le juste s’y réfugie, et se trouve en sûreté. Proverbes 18:10

Comme David et les véritables croyants nous pouvons prier :

Je dis à l’Eternel : Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie ! Psaumes 91:2

Car tu es pour moi un refuge, Une tour forte, en face de l’ennemi. Je voudrais séjourner éternellement dans ta tente, Me réfugier à l’abri de tes ailes. Psaumes 61:3

Un bouclier, une cuirasse

Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses ailes ; Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. Psaumes 91:4

La Bible utilise des images très suggestives pour nous encourager à rechercher la protection de Dieu, comme dans ce passage ci-dessus : Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse.

Un bouclier que l’on place entre soi et l’ennemi qui lance ses flèches ou menace de sa lance. Une cuirasse qui entoure et protège le corps contre les coups de l’adversaire.

Prenez par–dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin.

La foi en Dieu nous place sous sa protection, le faisant intervenir entre nous et notre adversaire. En réalité le bouclier c’est Dieu et notre foi en Lui le fait mouvoir !

Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, Qui met son espoir en l’Eternel, son Dieu ! Psaumes 146:5

A chaque fois que dans la Bible, il est question d’une personne dont l’Eternel est le Dieu, cela nous invite à considérer la façon dont le Seigneur est intervenu dans sa vie. Nous sommes encouragés par la fidélité dont Dieu a fait preuve en faveur de tous ceux qui ont placé en Lui leur confiance: Abraham, Isaac, Jacob, puis d’autre encore comme Samuel, David, Daniel, etc.

Dieu exprime sa fidélité dans plusieurs domaines, soit en faveur du monde en général, en faisant du bien, en veillant à la stabilité des lois naturelles qui régissent l’univers, d’une manière plus spirituelle par le témoignage de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ dans le monde entier.

Il l’exprime aussi en faveur d’une nation, pour l’accomplissement de ses desseins, d’une manière toute particulière à l’égard d’Israël.

Il la manifeste aussi en faveur de quiconque cherche à le connaître, l’invoque pour être secouru, quelque soit sa nationalité, sa race ou sa religion.

Enfin, Dieu exerce sa fidélité comme un Père en faveur de ses enfants.

En pardonnant nos péchés

Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 1 Jean 1:9

En prenant soin de nous, nous guérissant de nos maladies, renouvelant nos forces chaque jour, et pourvoyant à nos besoins jusqu’à la fin de notre vie terrestre.

Mon âme, bénis l’Eternel, Et n’oublie aucun de ses bienfaits !
C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies ;
C’est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de miséricorde ;
C’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te fait rajeunir comme l’aigle.

En exhaussant nos prières, comme le témoigne David dans un psaume.

En toi se confiaient nos pères ; Ils se confiaient, et tu les délivrais.
Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés ; Ils se confiaient en toi, et ils n’étaient point confus. Psaume 22:4

En nous secourant dans la tentation, nous préservant de la chute et nous délivrant du mal.

Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. 1 Corinthiens 10:13

En nous affermissant jusqu’à la fin

Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus–Christ.
Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus–Christ notre Seigneur. 1 Corinthiens 1:8,9

Mais aussi en nous corrigeant lorsque nous le méritons. C’est un aspect de la fidélité de Dieu que nous ne réalisons pas suffisamment.

Je sais, ô Eternel ! que tes jugements sont justes ; C’est par fidélité que tu m’as humilié Psaumes 119:75

Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens–toi. Apocalypse 3:19

Avant d’avoir été humilié, je m’égarais ; Maintenant j’observe ta parole. Psaumes 119:67

Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché.
Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ;
Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils.
Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ?
Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils.
D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons–nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ?
Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Hébreux 12:4-10

D’une manière générale, Dieu est fidèle à toute sa Parole, à toutes les prophéties annoncées, et à toutes les promesses, contenues dans la Bible

Conclusion

Du sein de la détresse j’ai invoqué l’Eternel : L’Eternel m’a exaucé, m’a mis au large.
L’Eternel est pour moi, je ne crains rien : Que peuvent me faire des hommes ?
L’Eternel est mon secours, Et je me réjouis à la vue de mes ennemis.
Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel Que de se confier à l’homme ;
Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel Que de se confier aux grands. Psaume 118:5-9

Ne vous confiez pas aux grands, Aux fils de l’homme, qui ne peuvent sauver.
Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, Et ce même jour leurs desseins périssent.
Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, Qui met son espoir en l’Eternel, son Dieu !
Il a fait les cieux et la terre, La mer et tout ce qui s’y trouve. Il garde la fidélité à toujours. Psaume 146:3-6

La fidélité de Dieu est un encouragement et un stimulant pour les croyants, chez qui Dieu cherche une fidélité réciproque, c’est à dire une foi persévérante envers lui et une conduite constante et loyale en toutes circonstances.

Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus–Christ.
Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus–Christ notre Seigneur. 1 Corinthiens 1:8,9

Source de l’article

Que Dieu vous bénisse

 

Le chrétien et l’argent. Pasteur Léopold Guyot

1 Pierre 5.6-7 

Voici un sujet qu’il ne fait pas bon aborder dans le sens de « notre argent ».

En France, le fait de s’intéresser à l’argent des autres dérange toujours et nous n’aimons pas que l’on regarde de trop près au notre. L’argent est tabou ! Et c’est aussi vrai pour les chrétiens.

Cependant la Bible parle beaucoup de l’argent :

. Celui qu’on aime : l’amour de l’argent

. Celui que l’on gagne et dépense : le besoin d’argent

. Celui que l’on donne : l’offrande de l’argent

Ce sont ces trois thèmes que je vais m’efforcer de développer dans cet article, selon ce qui est écrit dans la Bible.

Lorsque je parle d’argent, je ne pense pas seulement à des pièces, des billets de banque, chèques, cartes bancaires ou autre forme. je veux dire aussi  les richesses de la terre que l’argent permet d’acquérir, nos biens d’ici-bas.

Le Seigneur Jésus a fixé le cadre de l’argent et des richesses dans nos rapports avec Dieu et avec les autres et il est bon que nous soyons imprégnés de ses instructions afin d’échapper aux pièges de l’argent, de nous libérer de son emprise, mais aussi de savoir l’utiliser convenablement selon la pensée de Dieu.

L’amour de l’argent

Cela s’appelle l’avarice. Aimer l’argent pour lui-même, le désir jamais satisfait de posséder, la cupidité qui est une idolâtrie.

Les termes hébreux : betsa’ et grec epithumia et pleonexia désignent la cupidité révélée en particulier par l’avarice.

Dans les  passages suivants la cupidité est considérée comme une idolâtrie. Proverbes 28.16 , Jérémie 6.13 , Marc 7.22, Luc 12.15, Actes 20.33, 2 Corinthiens 9.5, Ephésiens 4.19 etc. Ephésiens 5.5 et Colossiens 3.5

L’amour de l’argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. 1 Timothée 6.10

C’est un désir insatiable :

Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent, et celui qui aime les richesses n’en profite pas. C’est encore là une vanité. Ecclésiaste 5.10

Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent; contentez-vous de ce que vous avez; car Dieu lui-même a dit:

Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Hébreux 13.5

Jésus a dit :

Gardez-vous avec soin de toute avarice; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance. Luc 12.15

Un autre aspect de l’amour de l’argent, c’est l’aimer pour le pouvoir qu’il procure : le pouvoir d’acheter des biens matériels selon nos convoitises, le pouvoir parfois d’acheter les gens, pour en obtenir des avantages ou les tenir à notre merci.

Le riche domine sur les pauvres, Et celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête. Proverbes 22.7

Dieu n’est pas contre le fait d’être riche. Il dénonce l’amour des richesses et il nous met en garde :

Quand les richesses s’accroissent, N’y attachez pas votre cœur. Psaumes 62.10

Le riche et le pauvre se rencontrent; C’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre. Proverbes 22.2

Je tire de cette dernière parole la réflexion suivante : Si Dieu vous a fait riches, c’est afin que vous alliez à la rencontre des pauvres pour les secourir.

Ceux qui sont riches doivent apprendre à aider et secourir ceux qui ne le sont pas.

Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. 1 Timothée 6.17
Recommande-leur de faire du bien, d’être riches en bonnes oeuvres, d’avoir de la libéralité, de la générosité, 1 Timothée 6.18

Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne oeuvre, selon qu’il est écrit: Il a fait des largesses, il a donné aux indigents; sa justice subsiste à jamais.
Celui qui fournit de la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice.
Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de libéralités qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces. 2 Corinthiens 9.8

Il y a un très beau verset qui m’a soutenu bien souvent dans mes besoins et m’a fait comprendre, mais cela c’est personnel, qu’il valait mieux pour moi que je ne sois pas riche. C’est souvent ma prière :

Proverbes 30.8/9 Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; Ne me donne ni pauvreté, ni richesse,

Accorde-moi le pain qui m’est nécessaire.
De peur que, dans l’abondance, je ne te renie Et ne dise: Qui est l’Éternel ?

Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, Et ne m’attaque au nom de mon Dieu.

Écoutons encore ce que Dieu dit :

Ne te tourmente pas pour t’enrichir, N’y applique pas ton intelligence.
Veux-tu poursuivre du regard ce qui va disparaître? Car la richesse se fait des ailes, Et comme l’aigle, elle prend son vol vers les cieux. Proverbes 23.4/5

Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent; contentez-vous de ce que vous avez; car Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Hébreux 13:5

Le besoin d’argent

Il s’agit de l’argent que nous gagnons par notre travail et qui est nécessaire à notre vie terrestre, nos besoins quotidiens.

Cet argent est légitime. Il est utile pour notre nourriture, nos vêtements, notre logement et ce qui en découle, nos dépenses quotidiennes.

Nous devons travailler pour le gagner, c’est impératif et sain.

Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément: Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.
Nous apprenons, cependant, qu’il y en a parmi vous quelques-uns qui vivent dans le désordre, qui ne travaillent pas, mais qui s’occupent de futilités.
Nous invitons ces gens-là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus-Christ, à manger leur propre pain, en travaillant paisiblement. 2 Thessaloniciens 3.10/12

Le Seigneur Jésus nous exhorte à ne pas avoir d’inquiétudes au sujet de nos besoins terrestres, car dit-il notre Père céleste sait de quoi nous avons besoin.

Cela ne veut pas dire que nous devons être insouciants et imprévoyants, comme le dit encore la Parole de Dieu :

Va vers la fourmi, paresseux; Considère ses voies, et deviens sage.
Elle n’a ni chef, Ni inspecteur, ni maître;
Elle prépare en été sa nourriture, Elle amasse pendant la moisson de quoi manger.
Paresseux, jusqu’à quand seras-tu couché? Quand te lèveras-tu de ton sommeil?
Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, Un peu croiser les mains pour dormir!…
Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, Et la disette, comme un homme en armes. Proverbes 6.6/11

Je regarde souvent les oiseaux en pensant à cette parole de Jésus : « Votre Père céleste les nourrit ». Je remarque qu’il sont très actifs pour chercher cette nourriture.

Vous avez compris qu’il ne s’agit pas d’attendre béatement que ce dont nous avons besoin nous tombe directement du ciel. Cela c’est de la paresse.

Dieu veut que nous travaillons pour vivre et il saura nous procurer le travail et la santé pour le faire.

Il y a des situations extrêmes où Dieu répond miraculeusement, mais ce sont des circonstances exceptionnelles. La règle général c’est le travail.

Nous devons savoir nous confier en Dieu pour nos besoins quotidiens car ses promesses sont certaines et éternelles.

Car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. Matthieu 6:8

Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Philippiens 4.6/7

Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. 1 Pierre 5.7

L’offrande de l’argent

J’aborde ici un point très sensible :  à qui donner, comment donner, combien donner, pourquoi donner ?

Commençons par pourquoi donner.

Les offrandes encore appelées les sacrifices  ont toujours fait partie des pratiques religieuses.

Je ne parlerai pas ici des religions païennes, mais des offrandes  dont la Bible nous entretient.

Le premier homme mentionné pour ses offrandes est Caïn :

Au bout de quelque temps, Caïn fit à l’Éternel une offrande des fruits de la terre

et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse.

L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. Genèse 4:3/5

L’épître aux Hébreux donne la raison pour laquelle Dieu approuva l’offrande d’Abel comme étant plus excellente que celle de son frère.

C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c’est par elle qu’il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c’est par elle qu’il parle encore, quoique mort. Hébreux 11:4

Nous pourrions penser que la foi est le moyen de recevoir les bénédictions de Dieu, mais nous remarquons qu’elle est aussi nécessaire afin que ce que nous offrons à Dieu soit agréé.

En continuant la lecture, nous trouvons les offrandes de Noé

Noé bâtit un autel à l’Éternel; il prit de toutes les bêtes pures et de tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l’autel. Genèse 8:20

Puis celles d’Abraham qui bâtissait des autels à l’Éternel, donc qui présentait des offrandes.

C’est avec Abraham qu’il est fait mention pour la première fois de « la dîme ».

Après qu’Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi.
Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très-Haut.
Il bénit Abram, et dit: Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre!
Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains! Et Abram lui donna la dîme de tout. Genèse 14.17

A partir de ce moment nous retrouvons la dîme comme mesure d’offrande à Dieu, avant qu’elle devienne une loi pour Israël.

Jacob fit un vœu, en disant: Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s’il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l’Éternel sera mon Dieu; cette pierre, que j’ai dressée pour monument, sera la maison de Dieu; et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras. Genèse 28.20/22

Cette dîme qui était volontaire, comprenait des offrandes des troupeaux et des produits de la terre. Plus tard Dieu l’érigea en loi pour Israël.

Elle était, comme les offrandes qui la précédèrent,  un acte d’adoration à Dieu, offerte par reconnaissance.

Voici une note du dictionnaire biblique :

Dîme : La 10e partie du revenu ou du butin que l’on consacrait à Dieu. Les Lydiens (Hérodote 1.89), les Phéniciens, les Carthaginois et d’autres peuples de l’antiquité prélevaient aussi des dîmes pour leurs dieux. Les Égyptiens durent même donner 1/5 des leurs récoltes au Pharaon  (Ge 47.24 ) Abraham revenant de sa victoire sur les rois, donna la dîme de tout le butin à Melchisédek, roi de Salem et prêtre du vrai Dieu (14.20). Jacob promit à Dieu de lui donner le 1/10 de ce qu’il lui accorderait (28.22). La Loi de Moïse soumettait à la dîme les produits de la terre et le bétail.  (Lévitique 27.30-32)  Le donateur pouvait racheter la partie de sa dîme consistant en récoltes ou en fruits, à condition d’y ajouter en argent 1/5 de la valeur (v. 31). Par contre, la dîme du gros et du petit bétail ne pouvait être rachetée. On consacrait à l’Éternel chaque 10e animal, sans défaut ou défectueux, qui passait sous la houlette; on avait laissé le choix à Dieu (v. 32-33) et l’animal ne pouvait être racheté ni échangé. Quant aux produits agricoles, la dîme se prélevait sur le blé battu, le vin, l’huile d’olive. (Nombres 18.27) Toutes ces dîmes présentées à l’Éternel par élévation étaient données aux Lévites (v. 21, 24) en compensation de leur service dans le sanctuaire, et parce qu’ils ne possédaient pas de territoire. A leur tour, les Lévites devaient prélever pour l’Éternel la dîme de ce qu’ils avaient reçu (la dîme de la dîme), et la donner aux sacrificateurs (v. 26-27).

La dîme est donc devenue une loi pour Israël,  mais à côté de cette dîme, le peuple faisait aussi de nombreuses offrandes volontaires.

Exode 35.29 Tous les enfants d’Israël, hommes et femmes, dont le cœur était disposé à contribuer pour l’œuvre que l’Éternel avait ordonnée par Moïse, apportèrent des offrandes volontaires à l’Éternel.

Deutéronome 12.6 C’est là que vous présenterez vos holocaustes, vos sacrifices, vos dîmes, vos prémices, vos offrandes en accomplissement d’un vœu, vos offrandes volontaires, et les premiers-nés de votre gros et de votre menu bétail.

La destination des dîmes et des offrandes était précisée :  Elles devaient être présentées à Dieu, dans le sanctuaire, par l’intermédiaire des sacrificateurs et elles servaient à l’entretien des sacrificateurs, des Lévites et du sanctuaire.

L’offrande sous la Nouvelle Alliance

Jésus a souvent repris les pharisiens au sujet de la façon dont ils pratiquaient les dîmes et les offrandes et dans ce contexte il a rendu hommage à une veuve pauvre qui a donné de son nécessaire, quoique la somme semble bien mince.

Jésus, ayant levé les yeux, vit les riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc.
Il vit aussi une pauvre veuve, qui y mettait deux petites pièces.
Et il dit: Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres; car c’est de leur superflu que tous ceux-là ont mis des offrandes dans le tronc, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle avait pour vivre.  Luc 21.1-4

il a aussi encouragé pour son offrande une femme considérée comme pécheresse par les mêmes pharisiens ( Luc 7.37   et il a souligner la valeur de l’offrande de Marie la sœur de Lazare (Marc 14.3).

Avec Jésus la valeur de  l’offrande prend une autre dimension : celle de l’amour.

C’est la règle de l’offrande dans la Nouvelle Alliance faire les choses par amour, par reconnaissance envers Dieu, par amour pour ceux à qui l’on donne, par amour et par compassion envers ceux que l’on secours.

Dans les enseignements des apôtres aux églises, il n’est plus question de dîmes, mais d’offrandes.

Si l’on peut observer quelques règles quand à ces offrandes, nous remarquons que la motivation de ceux qui donnent vient toujours du cœur.

La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux.
Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous.
Car il n’y avait parmi eux aucun indigent: tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu, et le déposaient aux pieds des apôtres; et l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin. Actes 4.32-35

Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun.  Actes 2.45

Dieu peut aussi réprimer instantanément les esprits calculateurs. Actes 5

Il y a un étt d’esprit dans l’offrande agréée par Dieu:

Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie. 2 Corinthiens 9.7

Une bonne disposition et une décision venant du cœur, sans contrainte et avec joie.

Combien donner ?

Il ne faut pas que nos offrandes soient des actes d’avarice, calculés au minimum par cupidité.

Un bon exemple  est celui des disciples des églises de  Macédoine :

Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part.
Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints.
Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. 2 Corinthiens 8.2-5

. Joie débordante malgré leur pauvreté profonde !

.libéralité.

. Volontairement selon leurs moyens et même au delà

. zèle fervent.

C’était pour eux une grâce à laquelle ils désiraient ardemment prendre part.

L’offrande d’argent, de biens, de temps, etc. est le fruit du don de soi.

Ils s’étaient d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur.

Nous trouvons dans cet exemple les éléments qui font une offrande agréable au Seigneur.

La dîme peut toujours être une base de calcul du montant de l’offrande, mais elle n’est plus une loi comme dans l’Ancienne Alliance.

Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité. 1 Corinthiens 16.2

A qui donner ?

Les chrétiens de Jérusalem apportaient leurs offrandes aux apôtres, puis plus tard à ceux qui avaient été établis pour les recevoir et les distribuer. Actes 4.35 – Actes 6.1

L’apôtre Paul prenait  soin d’organiser la collecte des offrandes.

J’ai donc jugé nécessaire d’inviter les frères à se rendre auparavant chez vous, et à s’occuper de votre libéralité déjà promise, afin qu’elle soit prête, de manière à être une libéralité, et non un acte d’avarice. 2 Corinthiens 9.5

Tout devait se faire correctement, dans la transparence, afin de ne pas donner lieu à des soupçons et des conflits.

Il est bon, et même instamment  recommandé,  que ce ne soient pas les pasteurs et autres prédicateurs qui gèrent l’argent dans les églises mais des personnes crédibles établies par l’église et que les offrandes soient  affectées à des besoins véritables.

Je précise un point important : ceux qui donnent doivent le faire pour Dieu. Cela nécessite donc de la réflexion au sujet de la destinations des offrandes, un examen rigoureux et non sur un simple élan émotionnel inspiré par les discours habiles des des quémandeurs.

Les offrandes seront répondront alors aux besoins réels selon la pensée de Dieu.

  • le secours des frères et sœurs pauvres ou dans une détresse financière. L’assistance destinée aux saints, à laquelle les apôtres de Jérusalem et l’apôtre Paul attachaient une grand importance, au sujet de laquelle il a écrit avec insistance.

  • la rémunération  des personnes qui servent l’église, ceux qui travaillent au ministère de la Parole, qui dirigent, qui ont une fonction d’administration et les ministères itinérants. (tout est fonction de la taille de l’église)

  • le secours à des églises pauvres ou en difficultés,  soit dans le pays, soit dans d’autres pays

  • l’évangélisation, la propagation de l’Évangile, par l’assemblée elle-même ou en participant à des actions d’évangélisations extérieures à l’église.

  • la locations, l’achat et l’entretien des locaux servant aux activités de l’église

Il y a des principes spirituels élémentaires qui doivent inspiret les offrandes : A

  • ne pas dépendre des hommes ou des circonstances pour vos propres besoins, mais de vous attendre à Dieu qui connaît toute chose.

  • lorsque vous donnez, faites le d’abord pour Dieu, comme un acte d’amour, de reconnaissance et d’adoration.

  • Si vous offrandes viennent du cœur, ayez aussi la sagesse d’en déterminer le montant et la destination en fonction de ce que vous pensez être le meilleur devant le Seigneur.

  • Vous avez le droit de savoir comment vos offrandes sont utilisées. Je vous recommande même d’être vigilants à ce sujet.

Des personnages en quête de dons ont utiliser à loisir, pour servir leurs intérêts personnels une instruction de l’apôtre Paul qui exprime malgré tout une grande vérité spirituelle :

Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment.
Que chacun donne comme il l’a résolu en son coeur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie.
Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne oeuvre, selon qu’il est écrit: Il a fait des largesses, il a donné aux indigents; Sa justice subsiste à jamais.
Celui qui fournit de la semence au semeur, Et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice.
Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de libéralités qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces. 2 Corinthiens 9.8-11

Pourquoi donner ?

Je vais développer un peu plus loin  le sujet de la rémunération  des personnes qui servent l’église, ceux qui travaillent au ministère de la Parole, ceux qui dirigent, qui ont une fonction d’administration et les ministères itinérants.

Mais auparavant, je veux revenir sur un domaine important concernant la destination des offrandes : L’assistance des saints, c’est à dire aux frères et sœurs en Christ dans le besoin.

Les premiers chrétiens étaient très zélés et soucieux de l’équité des biens et du secours des pauvres.

Car il n’y avait parmi eux aucun indigent: tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu, et le déposaient aux pieds des apôtres; et l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin.
Galates 2.10 Ils nous recommandèrent seulement de nous souvenir des pauvres, ce que j’ai bien eu soin de faire. Actes 4.34-35

L’apôtre Paul a écrit avec insistance à ce sujet dont deux chapitres entiers dans sa deuxième épître aux Corinthiens.

En  voici quelques passages :

Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine.
Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part.
Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. 2 Corinthiens 8.1-4

Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette oeuvre de bienfaisance, comme il l’avait commencée.
De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi dans cette oeuvre de bienfaisance. 8.6-7

Il est superflu que je vous écrive touchant l’assistance destinée aux saints. 2 Corinthiens 9.1

Je vous conseille de lire entièrement ces deux chapitres afin de considérer l’importance de cette instruction concernant le secours que nous devons apporter à ceux qui parmi nous sont dans le besoin.

Nous lisons encore :

Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères.
Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui?
Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.
Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos cœurs devant lui 1 Jean 3.16-19

Il y avait dans les églises une règle concernant l’aide aux veuves sans ressources, que l’on inscrivait sur une liste à cet effet. 1 Timothée 5.9

Honore les veuves qui sont véritablement veuves. 1 Timothée 5.3

Celle qui est véritablement veuve, et qui est demeurée dans l’isolement, met son espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières. 1 Timothée 5.5

Il était important que je précise cet enseignement afin que nous apprenions à exercer une véritable charité envers nos frères et nos sœurs pauvres.

La rémunération de ceux qui servent l’église : 

Pasteurs, diacres, ceux qui enseignent, qui dirigent, les ministères itinérants…

Nous pouvons avoir des conceptions personnelles, mais ce qui est important c’est ce que Dieu pense, ce qui nous est révélé dans sa Parole écrite qui je le crois de tout mon cœur est  valable aujourd’hui, si nous savons l’appliquer selon l’esprit et non selon la lettre.

C’est dans la mesure où nous appliquons spirituellement les enseignements que Dieu nous donne dans sa Parole écrite que cette dernière produira la vie en nous et inspirera nos comportements.

Pour la rémunération des serviteurs de Dieu, il y a une règle de doctrine, comme tout ce qui se fait dans l’Église de Christ, une règle de doctrine que nous sommes appelés à suivre fidèlement.

Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Romains 6.17

Ce que nous disons ou écrivons doit être conforme à la doctrine du Seigneur.

Pour toi, dis les choses qui sont conformes à la saine doctrine. Tite 2.1

Or nous voyons de plus en plus de théories étranges, chacun suivant sa propre pensée, au sujet de tout. C’est aussi un signe des temps que nous vivons.

Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. 2 Timothée 4.3

Je connais les arguments de ceux qui sous de nombreux prétextes contestent cet enseignement, comme ils contestent également la légitimité des églises, mais ce que j’enseigne  ici, n’est ni plus ni moins que ce qui est écrit dans la Parole de Dieu.

C’est donc en fonction des instructions des Écritures qu’il faut examiner ce qui est convenable au sujet du salaire de ceux qui exercent les ministères.

Déjà, sous l’ancienne alliance, ceux qui servaient au temple étaient rémunérés par les offrandes que le peuple apportait.

Toutes les dîmes présentées à l’Éternel par élévation étaient données aux Lévites  en compensation de leur service dans le sanctuaire, et parce qu’ils ne possédaient pas de territoire. A leur tour, les Lévites devaient prélever pour l’Éternel la dîme de ce qu’ils avaient reçu (la dîme de la dîme), et la donner aux sacrificateurs.

Je donne comme possession aux Lévites les dîmes que les enfants d’Israël présenteront à l’Éternel par élévation; c’est pourquoi je dis à leur égard: Ils n’auront point de possession au milieu des enfants d’Israël.
L’Éternel parla à Moïse, et dit:
Tu parleras aux Lévites, et tu leur diras: Lorsque vous recevrez des enfants d’Israël la dîme que je vous donne de leur part comme votre possession, vous en prélèverez une offrande pour l’Éternel, une dîme de la dîme; et votre offrande vous sera comptée comme le blé qu’on prélève de l’aire et comme le moût qu’on prélève de la cuve.
C’est ainsi que vous prélèverez une offrande pour l’Éternel sur toutes les dîmes que vous recevrez des enfants d’Israël, et vous donnerez au sacrificateur Aaron l’offrande que vous en aurez prélevée pour l’Éternel. Nombres 18.24-28

En ce qui concerne l’Église, il y aussi des règles concernant la rémunération des pasteurs.

Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement.
Car l’Écriture dit: Tu n’emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire. 1 Timothée 5.17-18

L’apôtre Paul défendant son ministère, donne une longue instruction aux chrétiens de Corinthe au sujet du salaire de ceux qui travaillent à l’œuvre du Seigneur.

Est-ce que moi seul et Barnabas nous n’avons pas le droit de ne point travailler?
Qui jamais fait le service militaire à ses propres frais? Qui est-ce qui plante une vigne, et n’en mange pas le fruit? Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau?
Ces choses que je dis, n’existent-elles que dans les usages des hommes? la loi ne les dit-elle pas aussi?
Car il est écrit dans la loi de Moïse: Tu n’ emmuselera point le bœuf quand il foule le grain.

Dieu se met-il en peine des bœufs, ou parle-t-il uniquement à cause de nous?

Oui, c’est à cause de nous qu’il a été écrit que celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain fouler avec l’espérance d’y avoir part.
Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels.
Si d’autres jouissent de ce droit sur vous, n’est-ce pas plutôt à nous d’en jouir? Mais nous n’avons point usé de ce droit; au contraire, nous souffrons tout, afin de ne pas créer d’obstacle à l’Évangile de Christ.
Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l’autel ont part à l’autel ?
De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de l’Évangile. 2 Corinthiens 9.6-14

Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne. Galates 6.6

La rémunération concerne tous ceux qui sont au service de Dieu, dans les assemblées, dans l’évangélisation, dans l’itinérance comme les prophètes et les enseignants …

Jésus envoyant ses disciples annoncer le Royaume de Dieu leur dit :

Dans quelque maison que vous entriez, dites d’abord: Que la paix soit sur cette maison!
Et s’il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle reviendra à vous.
Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu’on vous donnera; car l’ouvrier mérite son salaire. Luc 10.5-7

Le Seigneur lui-même, qui ne possédait aucun  biens terrestres, pas même une pierre comme oreiller, était assisté par les femmes qui le suivaient.

Matthieu 8.20 Jésus lui répondit: Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête.

Luc 8.1-3  Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu.
Les douze étaient avec lui et quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et de maladies: Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Chuza, intendant d’Hérode, Susanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens.

Je voudrais que nous comprenions bien, qu’il ne s’agit pas de travailler par intérêt, le service de Dieu ne se fait pas dans un esprit de lucre ou de possession des choses. Ceux qui servent le Seigneur doivent être désintéressés.

1 Timothée 3.3 Il faut qu’il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé.

1 Pierre 5.2 Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec dévouement;
Philippiens 2.4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres.

Voici  un extrait de l’étude sur le ministère pastoral :

« Les anciens (pasteurs) sont rémunérés par l’église, dans la mesure des possibilités et sont responsables devant elle de leur ministère.

1 Timothée 5.17-20  Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement.

Car l’Écriture dit: Tu ne muselleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire.

Concernant la rémunération, l’apôtre Paul a montré  l’exemple dans des circonstances difficiles (Actes 20.34) et il est vrai que la tâche d’ancien dans une église, surtout si cette dernière est petite et qu’ils sont plusieurs, ne nécessite pas un travail à plein temps. A l’époque où nous trouvons dans le monde associatif la vertu du bénévolat, il est bon que dans les églises l’on fasse preuve de ce   zèle qui n’attend pas la rémunération. Si elle est justifiée et possible, c’est bien.

1 Timothée 5.17  Quand les anciens dirigent bien l’Église, ils méritent de recevoir un salaire ­double. Ils le méritent surtout quand ils travaillent durement au service de­ la Parole et pour enseigner.  

Nous remarquons dans ce passage qu’il s’agit de pasteurs qui dirigent bien et qui travaillent durement.

Il n’est pas question de rémunérer des paresseux !

L’apôtre Pierre souligne que dégagés de certaines tâches, ceux qui prêchent la Parole, pourront mieux s’y consacrer. Actes 6

Paul, dès qu’il reçut le soutien attendu put se donner entièrement à la Parole. Actes 18.5

Ce qui montre que, s’il faut savoir travailler de ses propres mains pour assurer sa subsistance, il faut aussi savoir recevoir une rémunération ou un don, lorsqu’ils sont justifiés.

Ceux qui annoncent l’Évangile doivent pouvoir vivre de l’Évangile (1 Corinthiens 9.14) et tout travail mérite son salaire.

1 Timothée 5.18  Car l’Écriture dit: Tu ne muselleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire.

Il y a une reconnaissance de la part de ceux qui sont enseignés :

Galates 6.6  Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne.

Dans ce domaine, un enseignement  doit être donné à l’église et reçu de ceux qui  écoutent la Parole.

A force de crier sur les mauvais ouvriers, on finit par oublier  la considération que l’on doit aux bons ! »

Je crois que de plus en plus, (les temps sont durs !) les membres des églises oublient ou négligent leurs responsabilités à l’égard de ceux qui servent le Seigneur en leur faveur, les encourageant, les instruisant, les enceignant, les visitant et les assistant, que ces serviteurs et servantes, soient attachés à l’église locale ou qu’il aient des ministères itinérants et aussi maintenant par Internet.

Tite 3.13 Aie soin de pourvoir au voyage de Zénas, le docteur de la loi, et d’Apollos, en sorte que rien ne leur manque.

3 Jean 1.5-8 Bien-aimé, tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères, et même pour des frères étrangers, lesquels ont rendu témoignage de ta charité, en présence de l’Église. Tu feras bien de pourvoir à leur voyage d’une manière digne de Dieu.
Car c’est pour le nom de Jésus-Christ qu’ils sont partis, sans rien recevoir des païens.
Nous devons donc accueillir de tels hommes, afin d’être ouvriers avec eux pour la vérité.

Romains 16.1  Je vous recommande Phoebé, notre sœur, qui est diaconesse de l’Église de Cenchrées, afin que vous la receviez en notre Seigneur d’une manière digne des saints, et que vous l’assistiez dans les choses où elle aurait besoin de vous, car elle a donné aide à plusieurs et à moi-même.

Il y a deux choses que nous négligeons de plus en plus c’est l’honneur et la considération. Nous vivons dans une société de gens mal-élevés, sous prétexte de liberté. Or Dieu nous demande d’avoir de la considération pour les autres et de les honorer. Ils ne faudrait pas que l’Église, sous prétexte de se faire « tout à tous », soit influencée par la mentalité et les comportement des gens du monde.

Rendez à tous ce qui leur est dû: l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur. Romains 13.7

Recevez-le donc dans le Seigneur avec une joie entière, et honorez de tels hommes. Philippiens 2.29

Selon l’enseignement des Écritures, nous voyons que rémunérer ceux qui travaillent à l’œuvre du Seigneur  est aussi une question de considération et d’honneur à leur égard.

1 Thessaloniciens 5.12 Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent.

Hébreux 13.7 Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi.
Hébreux 13.17 Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage.
1 Timothée 5.17 Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement.

Si nous sommes disciples du Seigneur Jésus-Christ et donc enfant de Dieu, il nous faut appliquer les instructions du Seigneur, en ce qui concerne les offrandes et leur destination, c’est aussi une façon de servir et d’honorer Dieu notre Père céleste.

Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères.
Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui?
Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.
Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos coeurs devant lui … 1 Jean 3.16

Source de l’article

Que Dieu vous bénisse

*.=*.=*.=*.=*.

 

 

 

Jésus le bon berger – Léopold Guyot

Jésus le bon berger

Lorsque nous cherchons à connaître  notre Seigneur Jésus-Christ, il y a un aspect important de sa personnalité que nous devons découvrir : « LE BERGER »

Jésus se présente lui-même comme un berger : 

Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Jean 10:11 –

Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, Jean 10:14

Dans le chapitre 10 de l’évangile de Jean, Jésus précise la relation qui existe entre lui et ceux qui croient en lui et  qui lui appartiennent, car, il ne suffit pas seulement de croire de manière théorique en Jésus-Christ. Notre foi doit nous conduire à accepter qu’il soit notre Seigneur, Celui à qui nous appartenons, puisqu’Il a donné sa vie pour nous racheter, selon ce qui est écrit :

Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. 1 Corinthiens 6:20

Il s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres. Tite 2:14

Jésus se présente comme « Le bon berger » d’une assemblée d’hommes et de femmes qu’il s’est acquis au prix de son propre sang, pour en faire un troupeau qui lui appartienne, dont il va prendre soin (paître), sur lequel il veille constamment, qu’il protège, qu’il défend et qu’il conduit dans les choses les meilleures,

Il connait ses brebis

La connaissance que le Seigneur a de ses brebis est parfaite et personnelle : il nous connait par notre nom,  et cette connaissance est réciproque :

Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent. Jean 10:14

Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Jean 10:3

Après nous avoir appelés et attirés à lui, il nous conduit dans une expérience de vie éternelle, abondante, paisible, heureuse : de bons pâturages, des sources d’eau pures et abondantes, ce qui signifie le bien-être de ceux qui croient en lui, qui lui appartiennent, qui sont entrés  dans sa bergerie, dans ce rassemblement de ceux qui ont reçu son salut et qui ont été ajoutés à « son assemblée » :  l’Ekklésia = l’Eglise.  Actes 2.47

Les Écritures emploient souvent cette image du berger paissant ses  brebis, pour illustrer la relation de Dieu avec Israël dans l’A.T et de Jésus avec son Église, dans le N.T

Psaumes 78:52 Il fit partir son peuple comme des brebis, Il les conduisit comme un troupeau dans le désert.

Jérémie 31:10 Nations, écoutez la parole de l’Éternel, Et publiez-la dans les îles lointaines! Dites: Celui qui a dispersé Israël le rassemblera, Et il le gardera comme le berger garde son troupeau.

Esaïe 40:11 Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, Et les portera dans son sein; Il conduira les brebis qui allaitent.

Ézéchiel 34:11 Car ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’aurai soin moi-même de mes brebis, et j’en ferai la revue. 30…je suis avec elles, et elles sont mon peuple, elles, la maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Éternel. 31 Vous, mes brebis, brebis de mon pâturage, vous êtes des hommes; moi, je suis votre Dieu, dit le Seigneur, l’Éternel.

Le Nouveau Testament  présente Jésus comme « le grand pasteur (berger) des brebis ». Hébreux. 13.20

Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes. 1 Pierre 2:25

Ici, il ne s’agit plus seulement d’Israël, mais de tous ceux qui parmi Israël et les nations sont devenus enfants de Dieu, par la foi en Jésus-Christ, les rachetés de toutes les nations.

Dans cette image de la relation du Seigneur, avec des hommes et des femmes présentés comme des brebis, nous remarquons plusieurs phases :

1) Il s’agit de « brebis perdues »

Car vous étiez comme des brebis errantes. Des brebis qui n’ont pas de berger. 1 Pierre 2:25; Marc 6.34

« Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie. » – Esaïe 53:6

Il s’agit là, nous l’avons compris, des pécheurs que nous étions, perdus par nos péchés, errants dans l’ignorance de la grâce de Dieu, sans véritable sauveur et guide –

« Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres… » Ephésiens 2:1

2) Jésus est le Sauveur des brebis.

« Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. » Esaïe 53:6

Jésus enseigne que ce moyen de salut pour nous, c’est l’offrande de sa vie :

Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Jean 10:7 Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Jean 10:11

Il se présente, comme le Sauveur qui accomplit l’œuvre du salut, qui ouvre la porte pour le pardon des péchés et la vie éternelle. Celui ou celle qui entre par cette porte est sauvé. C’est par la foi en Jésus-Christ que nous entrons dans le salut de Dieu.  »

« Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. »Jean 10:9

Dans le processus du salut de Dieu pour nous, il y a aussi la démarche du berger : il cherche, il appelle les brebis perdues

Nous comprenons par là, tous les moyens que le Seigneur met en œuvre pour attirer notre attention, nous faire comprendre son amour, nous attirer à lui en suscitant la foi dans notre cœur, par l’annonce de l’Évangile sous différentes formes : prédication, témoignages, etc.

A chaque fois que quelqu’un entend le message de l’Évangile, il s’agit de la voix du berger appelant sa brebis.

« les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. » Jean 10.3

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Apocalypse 3:20

3) Les brebis suivent leur berger

Par cette image, nous découvrons le grand principe de la foi : une relation personnelle et particulière entre le Seigneur Jésus-Christ et ses rachetés.

Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Jean 10:4

Il y a une connaissance spirituelle personnelle qui s’établit entre Jésus le Sauveur-Berger et ses rachetés-brebis :

Je connais mes brebis, et elles me connaissent. Jean 10:14

Il ne s’agit pas là d’une connaissance idéologique, religieuse, intellectuelle, mais d’un témoignage intérieur suscité par le Saint-Esprit, qui établit un lien d’attachement entre le berger et sa brebis, Jésus et son racheté. C’est une réalité spirituelle assez mystérieuse, qui a son image dans la relation des bergers et de leurs troupeaux sur le plan naturel. Lorsque plusieurs bergers se rencontrent et que leurs troupeaux se mélangent, au moment où ils se séparent chaque berger appelle ses brebis et toutes se rassemblent alors derrière leur berger respectif et le suivent.

C’est cette image que Jésus prend pour expliquer la relation spirituelle et personnelle qui existe entre lui et chacun de ses rachetés.

Les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Jean 10:3

Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Jean 10:4

C’est certainement incompréhensible sur le plan de l’analyse intellectuelle, mais c’est une réalité merveilleuse pour ceux qui la vivent.

Le rôle du berger

Ce n’est pas par hasard que Jésus a choisi l’ image du berger et de ses brebis pour illustrer son rôle envers nous

Il a voulu faire ressortir les préoccupations d’un véritable et bon berger :

. la recherche de la brebis perdue

. la volonté de la trouver et de la sauver au prix même de sa vie

. la préoccupation de son bien être, par les soins constants qu’il donne à son troupeau

. le souci de la sécurité permanente et éternelle de ses brebis

Déjà dans l’Ancien Testament, Dieu est présenté comme celui qui prend soin de son peuple Israël :

Après l’avoir formé et sauvé, Il le conduira par  un chemin difficile vers un pays d’abondance et il veillera sur lui constamment, le défendant contre ses ennemis, l’instruisant, l’avertissant par ses prophètes et ses juges, les bergers qu’Il leur envoie, le châtiant avec justice, mais avec mesure, dans sa compassion et sa bonté, le ramenant quand il s’égare, le délivrant de la main de ses ennemis.

Il y a un texte merveilleux et très émouvant concernant la relation de Dieu avec Israël : Ezéchiel 34: 12-34

Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis éparses, ainsi je ferai la revue de mes brebis, et je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour des nuages et de l’obscurité.
Je les retirerai d’entre les peuples, je les rassemblerai des diverses contrées, et je les ramènerai dans leur pays; je les ferai paître sur les montagnes d’Israël, le long des ruisseaux, et dans tous les lieux habités du pays.
Je les ferai paître dans un bon pâturage, et leur demeure sera sur les montagnes élevées d’Israël; là elles reposeront dans un agréable asile, et elles auront de gras pâturages sur les montagnes d’Israël.
C’est moi qui ferai paître mes brebis, c’est moi qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Eternel.

Nous retrouvons toutes ces caractéristiques dans la relation du Seigneur Jésus-Christ, LE BON BERGER, avec son Eglise

Il nous sauve par l’offrande de sa vie , prenant sur lui nos péchés afin de les détruire en mourant dans son corps sur la croix, nous  arrachant du royaume de Satan, pour nous  transporter dans son royaume.

Il rassemble ses rachetés  pour former son Église, un peuple, un troupeau qui lui appartient, qu’il met à part, selon la signification de « la sanctification »  : ceux qui appartiennent au Seigneur se distinguent du monde par leur manière de vivre, ils suivent le berger et se conforment à ses instructions.

Il conduit son troupeau par le Saint-Esprit et en lui donnant des bergers : les évangélistes pour appeler les brebis, les pasteurs pour prendre soin des églises, les prophètes pour les exhorter, les docteurs-enseignants pour les instruire, les apôtres pour coordonner l’ensemble. C’est son troupeau sur lequel il veille constamment pour le protéger du lion qui cherche à dévorer ou pour le délivrer lorsque ceux qui le composent sont tombés entre les griffes du malin ou ont été entraînés par les ruses du diable, le serpent menteur.

Jésus est le Souverain Pasteur des brebis, le gardien de nos âmes vers lequel nous sommes venus…

« Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis …  Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père nous sommes un. » Jean 10:11

Nous pouvons aussi appliquer au Seigneur Jésus-Christ et à son Eglise les paroles que le prophète Ezéchiel prononçait de la part de Dieu pour Israël

Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis éparses, Il fait la revue de ses brebis, Il les recueille de tous les lieux où elles sont dispersées.

Nous devons savoir et être bien conscients que Jésus, le bon berger, est très attentif à la situation de chacun de ses rachetés sur la terre, ainsi qu’à l’ensemble de son Eglise. Il intervient constamment en notre faveur par le Saint-Esprit qui est envoyé par le Seigneur dans tous les endroits de la terre où il doit agir en faveur de  ceux qui sont à Jésus-Christ et envers ceux qui doivent encore venir.

C’est LUI, Jésus, qui fait paître ses brebis, qui leur donne du repos, qui  veille sur elles et en prend soin selon ce qui est encore écrit dans Ezéchiel :

C’est moi qui ferai paître mes brebis, c’est moi qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Eternel.
Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui est blessée, et je fortifierai celle qui est malade. Mais je détruirai celles qui sont grasses et vigoureuses. Je veux les paître avec justice.

Il dit lui-même :

Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Jean 10:10

Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Jean 10:28,29

Nous avons un berger vigilant. Il est important que nous soyons conscients de sa présence constante et de ses soins attentifs, afin de pouvoir affirmer avec foi, de tout notre cœur : « Le Seigneur est mon berger », comme le proclamait David avec confiance :

L’Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom (lire tout le Psaume)

source de l’article

Que Dieu vous bénisse

 

Les yeux sur Jésus. Pasteur Léopold Guyot  

Hébreux 12.1-2

Lorsque nous lisons ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ dans la Parole de Dieu, la Bible, nous le découvrons sous ses différents aspects. Si nous voulons le connaître réellement, il nous faut considérer toute sa personne : le Sauveur, le Berger, le Seigneur,  le Fils de Dieu, le Roi qui vient, etc.

(Reportez vous aux études : La connaissance de Jésus-Christ (sur le site pasteur web,lien en bas de la page )

Dans une étude précédente, je vous ai enseignés sur Jésus, le bon Berger. En développant cette pensée, nous allons considérer le Seigneur sous un autre angle de sa personnalité : Notre modèle.

Le berger marche devant ses brebis et elles le suivent partout où il les conduit. Jésus nous appelle à le suivre fidèlement. Il est le chemin, la vérité, la vie

Hébreux 12.1-3 Regardons toujours Jésus. C’est lui qui fait naître la foi et qui la rend parfaite.

Nous donc aussi, puisque nous sommes entourés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enlace si facilement, et courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée,

les yeux fixés sur Jésus, qui est le pionnier de la foi et qui la porte à son accomplissement. Au lieu de la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix, méprisant la honte, et il s’est assis à la droite du trône de Dieu.
Considérez en effet celui qui a enduré une telle opposition de la part des pécheurs, pour que vous ne vous lassiez pas, par découragement.

De nombreux témoins nous ont précédés dans la foi, ceux qui sont cités dans la Bible et plus près de nous, des hommes et des femmes que nous avons connus. C’est toujours impressionnant de voir les œuvres que Dieu peut faire avec de simples croyants, et cela dans toutes les générations, autrefois et maintenant.

Hébreux 11, rend témoignage des différentes façons dont la foi s’exerce, mais tous ceux qui ont cru ont un point commun : Ils ont eu une entière  confiance en Dieu, en sa Parole et ils ont fait ce qu’Il disait.

Il y a ceux qui ont marché fidèlement avec Dieu au milieu d’un monde hostile. Ils ont été prophètes et prédicateurs, comme Enoch et Noé.

Il est écrit de Enoch qu’il a obtenu un témoignage favorable de la part de Dieu, parce qu’il marchait avec Dieu.

Tous les jours d’Énoch furent de trois cent soixante-cinq ans. Énoch marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit. Genèse 5.23, 24

C’est par la foi qu’Énoch fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et qu’il ne parut plus parce que Dieu l’avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu. Hébreux 11.5

Enoch était prophète, il prophétisa sur le monde de sa génération en des termes très sévères.

C’est aussi pour eux qu’Enoch, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes: Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades,  pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d’impiété qu’ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu’ont proférées contre lui des pécheurs impies. Jude 14.15

Énoch était un homme qui cherchait sa récompense, la satisfaction de son cœur, auprès de Dieu.

En effet, avant d’être transporté, il avait reçu le témoignage qu’il plaisait à Dieu. Or, sans la foi, il est impossible de lui plaire, car celui qui s’approche de Dieu doit croire que celui–ci est et qu’il récompense ceux qui le recherchent. Hébreux 11.5-6

Noé est aussi cité parmi les témoins de la foi, parce qu’il a été trouvé juste aux yeux de Dieu, au milieu d’une génération corrompue qui a été engloutie par le déluge. Il fut appelé Noé, parce que sa manière de vivre, au milieu des impies,  a été une consolation pour les siens et pour Dieu.

Il lui donna le nom de Noé, en disant: Celui-ci nous consolera de nos fatigues et du travail pénible de nos mains, provenant de cette terre que l’Eternel a maudite. Genèse 5.29

Dieu lui rend ce témoignage admirable :

Noé était un homme juste et intègre dans son temps; Noé marchait avec Dieu. Genèse 6.9

Parce que Noé avait foi en Dieu, il s’efforçait de lui être agréable. Dieu disait de lui : Voici un homme qui me plait, il demeure juste au milieu d’un monde entièrement corrompu.

Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Eternel. Genèse 6.8

L’Eternel dit à Noé: Entre dans l’arche, toi et toute ta maison; car je t’ai vu juste devant moi parmi cette génération. Genèse 7.1

Considérons que ces deux hommes à qui Dieu rend témoignage de leur foi et de leur justice, vivaient leur fidélité dans un monde défavorable, incrédule, matérialiste, violent, impur, hostile et moqueur.

Ce que je veux vous dire maintenant c’est que le parcours de la foi est un parcours semé d’embûches, d’obstacles et de difficultés, un chemin resserré.  Jésus nous a prévenus :

Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. Matthieu 7.13-14

Ceux qui ont obéi à l’appel de Dieu  se sont  engagés dans le chemin que le Seigneur leur avait tracé, et les récits les concernant nous apprennent qu’ils ont dû persévérer dans des situations souvent difficiles :

  • Abraham a quitté son pays et sa famille pour aller vivre en nomade dans une terre inconnue.
  • Moïse a dû affronter la colère du Pharaon d’Égypte, l’opposition des magiciens et souvent l’incompréhension, les doutes et les rebellions de son peuple qu’il devait conduire en terre promise.
  • D’autres ont fait des actes de bravoures,  affronté des ennemis puissants et ont été vainqueurs. Certains ont obtenu de grande délivrances, des guérisons et même des résurrections.
  • Puis il y a tous ceux  qui ont préféré souffrir et mourir  pour rester fidèles à Dieu…

Ceux que nous appelons les témoins de la foi, du chapitre 11 de l’épître aux Hébreux, ont fait la démonstration de leur ferme assurance et de leur entière obéissance

Certains furent torturés et n’acceptèrent pas de rédemption, afin d’accéder à une résurrection supérieure.

D’autres subirent l’épreuve des moqueries et du fouet, ainsi que les liens et la prison.

Ils furent lapidés, sciés, tués par l’épée ; ils menèrent une vie errante, vêtus de peaux de moutons et de peaux de chèvres, manquant de tout, opprimés, maltraités, eux dont le monde n’était pas digne ! errant dans les déserts, les montagnes, les cavernes et les antres de la terre.

Et tous ceux–là, qui avaient reçu par leur foi un bon témoignage, n’ont pas obtenu ce qui avait été promis.

Dieu, en effet, avait en vue quelque chose de supérieur pour nous, afin qu’ils ne soient pas portés à leur accomplissement sans nous. Hébreux 11.35-40

Revenons a notre passage d’introduction :

Nous donc aussi, puisque nous sommes entourés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enlace si facilement, et courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est le pionnier de la foi et qui la porte à son accomplissement. Au lieu de la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix, méprisant la honte, et il s’est assis à la droite du trône de Dieu.

Considérez en effet celui qui a enduré une telle opposition de la part des pécheurs, pour que vous ne vous lassiez pas, par découragement., même s’ils n’ont pas obtenu tout ce qui était promis. Hébreux 12.1-3

Ainsi nous sommes exhortés à vivre une foi vraie, semblable à cette nuée de témoins, la foi dont Jésus est le pionnier et qu’il porte à la perfection !

C’est lui le modèle suprême

C’est sur lui en premier que nos regards doivent être fixés, afin de considérer qu’il est allé au bout de sa course, sans se laisser ralentir, ni arrêter par les incrédules, les tentateurs qui voulaient le détourner de la croix, ses ennemis religieux qui s’opposaient à lui soit par ruse, soit par violence. Le Seigneur est allé au bout de son parcours. Et il est en cela notre exemple.

C’est de lui dont il est question dans ce début du chapitre 12.

Regardons toujours Jésus. C’est lui qui fait naître la foi et qui la rend parfaite. Il a accepté de mourir sur une croix sans avoir honte. En effet, il voyait d’avance la joie qu’il allait recevoir, et maintenant, il est assis à la droite de Dieu. Hébreux 12.2

Il  s’est même dépouillé de la gloire qui était la sienne auprès de son Père, pour mieux accomplir l’œuvre de rédemption qui nous sauve.

Il a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Hébreux 12.2

Il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme,  il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. Philippiens 2.7-8

Voilà le modèle suprême qui nous est proposé:

Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, 1 Pierre 2.21

Rejetons donc, nous aussi, tout ce qui nous empêche d’avancer, rejetons le péché qui nous enveloppe si facilement ! Courons jusqu’au bout la course qui nous est proposée.

Regardons toujours Jésus. C’est lui qui fait naître la foi et qui la rend parfaite. Il a accepté de mourir sur une croix sans avoir honte. En effet, il voyait d’avance la joie qu’il allait recevoir, et maintenant, il est assis à la droite de Dieu.

Oui, pensez à Jésus. Les pécheurs étaient contre lui, mais il a tout supporté. Alors ne vous laissez pas vaincre par le découragement ! Hébreux 12.1-3 (version Parole de Vie)

Nous sommes exhortés à considérer  la façon dont Jésus a résisté au découragement.

Considérez en effet celui qui a enduré une telle opposition de la part des pécheurs, pour que vous ne vous lassiez pas, par découragement. Hébreux 12.3

Il a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Hébreux 12.2

La foi conduit ceux qu’elle anime à poursuivre la course jusqu’au bout, comme dit l’apôtre Paul :

J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi.  Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. 2 Timothée 4.7-8

La foi dont parle la Bible, la vraie foi, celle que Dieu agrée et honore, c’est celle qui accepte l’obéissance, malgré la souffrance.

Jésus, bien qu’il fut le Fils de Dieu, s’est rendu obéissant jusqu’à la mort de la croix.

Ayant paru comme un simple homme,  il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. Philippiens 2.8

Il   a appris, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, afin de devenir pur ceux qui croient en lui par leur obéissance, l’auteur d’un salut éternel. Hébreux 5.8-9

Jésus est le modèle supérieur, bien au-dessus de tout autre. Si quelqu’un peut attirer notre attention par sa foi, sa fidélité et sa sainte conduite … il a lui même pris  le Seigneur comme modèle, selon ce qu’écrit l’apôtre Paul :

Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. 1 Corinthiens 11.1-2

Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données.

Il semble que les hommes ont toujours besoin d’exemples, de modèles qui les stimulent. Il y a de bons modèles, des personnes de bien, mais tellement de gens imitent des personnages vaniteux et immoraux, qui ne recherchent  que la gloire du monde, l’argent et les richesses d’ici bas.

Les jeunes en particulier, choisissent comme modèles les stars du show buisness, de la musique, du cinéma ou de la mode.

La façon dont ces personnages s’habillent, se coiffent, leur vocabulaire, leurs manières et leur comportement, sont devenus « la référence » pour des milliers de personnes.

Nous devons être attentifs, si nous sommes enfants de Dieu à ne pas nous laisser influencer par la mentalité du monde.

Romains 12.2  Ne vous coulez pas simplement dans le moule de tout le monde. Ne conformez pas votre vie aux principes qui régissent le siècle présent ; ne copiez pas les modes et les habitudes du jour. Laissez–vous plutôt entièrement transformer par le renouvellement de votre mentalité. Adoptez une attitude intérieure différente. Donnez à vos pensées une nouvelle orientation afin de pouvoir discerner ce que Dieu veut de vous. Ainsi, vous serez capables de reconnaître ce qui est bon à ses yeux, ce qui lui plaît et qui vous conduit à une réelle maturité.

Dieu nous appelle à la sanctification. Beaucoup veulent ignorer ce message aujourd’hui, pour vivre une vie chrétienne confortable en continuant de se conformer à la mentalité du monde, ses modes, ses coutumes, ses plaisirs.

Il est écrit que sans la sanctification, nul ne verra le Seigneur. Le but de la foi c’est d’être avec le Seigneur, là où il est, avec lui pour toujours. Mas pour cela nous devons le suivre, marcher comme il a marché, en se séparant des souillures du monde. La sanctification, c’est la séparation pour Dieu.

L’apôtre Jacques écrit : 

Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Jacques 1.22

L’apôtre Jean nous dit :

N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. 1 Jean 2.15-16

Il nous faut choisir:

  • où nous suivons Jésus, écoutant ses enseignements pour les mettre en pratique, et nous serons avec lui pour l’éternité
  • où nous marchons selon nos propres convoitises, selon le monde, sur un chemin de perdition  et au bout c’est l’enfer, le châtiment éternel.

Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Galates 6.7

Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs. 1 Corinthiens 15.33

Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, (6-10) ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. 1 Corinthiens 6.9-10

Ayez les regards sur Jésus.

Nous sommes engagés dans une course avec le Seigneur et le but c’est d’aller jusqu’au bout. C’est au bout de la route qu’il nous attend : Courons avec persévérance

L’apôtre Paul écrit : J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi.  2 Timothée 4.7

Il dit encore  : Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. Actes 20.24

Nous sommes environnés d’un grand nombre de témoins : une nuée. Il nous est facile de lire les récits de leurs victoires, et de nous émerveiller; mais ces choses ont été écrites afin que nous les imitions :

… en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.  Hébreux 6.12

Enfin, nous devons être aussi des modèles pour les autres. 

Si nous avons des responsabilités dans l’église

Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec dévouement,  non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau.

Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire.

Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. 1 Timothée 4.12

Pour les autres croyants, comme un encouragement.

Et vous-mêmes, vous avez été mes imitateurs et ceux du Seigneur, en recevant la parole au milieu de beaucoup de tribulations, avec la joie du Saint Esprit,  en sorte que vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe.

Non seulement, en effet, la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais votre foi en Dieu s’est fait connaître en tout lieu, de telle manière que nous n’avons pas besoin d’en parler. 1 Thessaloniciens 1.6-8

Si nous sommes parents, donnons à nos enfants le bon exemple.

Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez–les par l’éducation et les avertissements du Seigneur. Éphésiens 6.4

Nous avons une grande responsabilité aux yeux de nos enfants. Nous pouvons les influencer pour le Seigneur ou pour les choses du monde. Notre manière de vivre, de nous vêtir, de nous comporter, est tous les jours sous leurs yeux.

  Dans le monde.

Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes oeuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera. 1 Pierre 2.12

Prendre Jésus comme modèle, nous conduira dans le même chemin :

Ainsi donc, puisque le Christ a souffert dans la chair, vous aussi, armez–vous de la même pensée ; car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché,  afin de vivre, non plus selon des désirs humains, mais selon la volonté de Dieu pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair. 1 Pierre 4.1

  C’est aussi le chemin des hommes de Dieu :

Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Jacques 5.10

Bien sûr, il y a tous ces exemples de ceux qui ont été bénis, délivrés, sauvés, par la foi, de tous ceux qui ont été courageux et vainqueurs par la foi

Mais si nous sommes attentifs aux récits de leur vie et à la lecture de Hébreux 11, nous voyons que la vraie foi, celle qui est faite de fidélité et d’obéissance à Dieu, rencontre aussi beaucoup d’opposition et de moments douloureux qu’il faut surmonter, justement par la foi !.

Enfin, nous avons un compagnon de route qui nous accompagne tout au long de notre course, nous soutien et nous fortifie, nous encourage constamment par le témoignage de sa présence et de sa voix dans notre cœur : Le Consolateur que le Père et Jésus nous ont envoyé.

Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.

Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. Jean 14.16-18

Mais cela c’est une autre prédication … Voyez les études sur le Saint-Esprit(sur le site pasteur web,lien en bas de la page )

 Source de l’article

 

Que Dieu vous bénisse

*.=*.=*.=*.=*.

 

 

 

 

 

Peut on perdre le salut ? Pasteur Leopold Guyot

Peut on perdre le salut ?

 

Certains chrétiens disent que le salut est éternel et qu’on ne peut le perdre dès que l’on a accepté Christ dans sa vie… mais la bible ne dit pas cela, elle dit que l’on peut perdre le salut si on ne persévère pas…

Perdre son salut ?

L’expression « perdre son salut » ne paraît pas dans les Écritures. Comme beaucoup d’autres paroles, elle fait partie du vocabulaire usuel dans les milieux évangéliques. Par contre les expressions « se perdre », « perdre son âme » ou « sauver son âme », sont bien présentes dans la Parole de Dieu.

Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme? ou, que donnerait un homme en échange de son âme? Matthieu 16.26

Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. Hébreux 10.39

Le salut est présenté comme une situation créée par Dieu, dans laquelle on peut entrer, demeurer ou sortir. Il est l’œuvre accomplie à la croix par Jésus-Christ, que l’on accepte par la foi ou qu’on refuse par incrédulité. C’est le salut de Dieu car c’est son oeuvre et il est toujours lié à la foi.

Vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi. 1 Pierre 1.9

Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. Romains 10:10

Dans ces deux passages il est question d’obtenir le salut de notre âme ou de parvenir au salut. D »autres textes parlent de « recevoir » le salut en recevant le pardon des péchés.

… afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés. Actes 26.18

Ce verset décrit la façon dont on reçoit le salut : Lorsqu’on entend la prédication de l’Evangile, nos yeux s’ouvrent sur la réalité de l’amour de Dieu, nous recevons par la foi en Jésus-Christ le pardon des péchés et la vie éternelle. Nous changeons de situation, Dieu nous arrache du pouvoir de Satan et nous transporte dans le royaume du Fils de son amour.

Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. Colossiens 1.12-14

On peut dire que ceux qui ouvrent leur cœur à l’Evangile reçoivent Christ, comme Siméon dans le temple :

Il vint au temple, poussé par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu’ordonnait la loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit:

Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut, Salut que tu as préparé devant tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d’Israël, ton peuple. Luc 2.27-32

Il y a une révélation de la personne de Jésus comme Sauveur, car c’est lui le salut de Dieu et c’est lui que reçoit celui ou celle qui croit.

Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue.
Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue.

Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, (1-13) non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Jean 1.9-13

Peut-on perdre le salut ?

Le salut étant reçu par la foi en Jésus-Christ, c’est en persévérant dans la foi que nous y demeurons. Pour demeurer dans le salut de Dieu, il faut demeurer dans la foi.

Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons.Hébreux 4.14

Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. Hébreux 10.39

Tant que nous demeurons attachés au Seigneur, nous demeurons dans le salut, mais si nous nous détachons de lui nous sortons de la grâce de Dieu. Il est question d’être jeté dehors.

Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.Je suis le cep, vous êtes les sarments.

Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. Jean 15.4-6

Si nous quittons le Seigneur, nous détournant de la foi en lui, il n’y a plus d’autres moyens de salut. Nous pouvons bien le comprendre par ces paroles que l’apôtre Paul écrivait à Timothée:

Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. 1 Timothée 1.18-19

Il est donc possible de faire naufrage en ce qui concerne la foi. Comme une barque qui part d’un rivage pour rejoindre l’autre rive, mais qui coule pour différentes raisons.

L’apôtre Paul parle de la perte d’une bonne conscience à cause d’un manque de fidélité au Seigneur. Il est donc possible de quitter le chemin de la vie, après s’y être engagé, de retourner en arrière

En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première.

Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier. 2 Pierre 2.20-22

Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. 2 Pierre 1.9

L’auteur de l’épitre aux Hébreux parle de « pécher volontairement », c’est à dire de retourner dans l’incrédulité par rapport au sacrifice de Christ, d’endurcir son cœur et de se placer ainsi sous le jugement terrible de Dieu :

Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu. Romains 2.5

Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles.

Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce?

Car nous connaissons celui qui a dit: A moi la vengeance, à moi la rétribution! et encore: Le Seigneur jugera son peuple.C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. Hébreux 10.26-31

Ce passage parle du péché impardonnable. Reportez vous à l’étude sur ce sujet dans la rubrique : « Commentaires ».

Nous remarquons combien l’avertissement du Seigneur est solennel. Il s’agit ni plus ni moins que du salut ou de la perdition, de la vie éternelle ou du châtiment éternel, c’est pourquoi l’auteur insiste :

N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et mon juste vivra par la foi; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. Hébreux 10.35/39

Ce dernier texte n’a pas besoin de beaucoup d’explications : ceux qui se retirent de la foi se perdent, mais ceux qui persévèrent sauvent leur âme. Il est très important pour ceux qui croient d’être instruits avec sérieux des dangers du relâchement dans la foi, car les conséquences sont terribles.

Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber! 1 Corinthiens 10.12

Nous sommes gardés

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps! 1 Pierre 1.3-5

Voilà une merveilleuse parole de la part de Dieu en notre faveur qui nous rassure :

« Nous sommes gardés par la puissance de Dieu au moyen de la foi. »

Il y a dans ce passage la pensée de deux partenaires : Dieu et nous. De son coté, le Seigneur est fidèle pour nous préserver de la chute irrémédiable.

Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. 1 Corinthiens 10.13

Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus-Christ.
Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur.

Cependant il n’est pas exclu que nous puissions de nous mêmes nous retirer de la grâce de Dieu, cela fait partie du choix que le Seigneur nous laisse. C’est pour cela que nous sommes exhortés à être vigilants et persévérants dans la foi.

Conclusion :

Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses. Hébreux 6.11-12

Que Dieu vous bénisse

*.=*.=*.=*.=*.